Traoré Siaka, répondant au nom de plume Marcel Konan, journaliste- correspondant régional du quotidien L’Expression dans la région de Gbêkê, dans le centre ivoirien, a obtenu le jeudi 27 mai 2021 à l’université Alassane Ouattara de Bouake (UAO), la mention très honorable à l’issue de sa soutenance de thèse de doctorat en histoire.
Avec les félicitations du jury, le tout nouveau docteur Traoré Siaka a basé son thème de recherche scientifique sur l’historique de l’organisation sécuritaire de la Côte d’Ivoire.
Son travail est donc la première contribution intégrale qui retrace les origines coloniales des forces de sécurité ivoiriennes, composées de la police, de la gendarmerie et de l’Armée.
Le directeur général de l’Agence Foncière Rurale (AFOR), Bamba Cheick Daniel et le président de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, le Professeur Kouakou Koffi, ont procédé le mercredi 5 mai 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne, à la signature de deux conventions en vue du renforcement juridique de la clause de partenariat liant les deux institutions depuis 2019.
Il s’agit de l’avenant à la convention de partenariat AFOR – UAO du 11 mars 2019 pour la prise en compte du changement opéré à la présidence de l’UAO (le Professeur Kouakou Koffi ayant remplacé le Professeur Poamé Lazare) ainsi que la convention spécifique relative à l’appui financier à la formation des professionnels du foncier dans le cadre du Master droit foncier et politiques agricoles à travers le Laboratoire Juridique du Foncier (LAJFO) de l’UAO.
Par cet acte, Bamba Cheick Daniel et le professeur Kouakou Koffi renforcent ainsi la convention de partenariat qui lie l’AFOR à l’UAO dans le cadre d’activités pédagogiques et de formation, en lien notamment avec le domaine foncier rural.
A cette rencontre, le président Kouakou Koffi était accompagné de sa vice-présidente, le professeur Tehoua N’Dri Pélagie, le professeur Aline Aka-Lamarche et son assistant Docteur Yeo Dome Francis.
Dans le cadre du Projet d’Amélioration et de mise en Œuvre de la Politique Foncière Rurale (PAMOFOR), l’Agence Foncière Rurale (l’AFOR) et l’Université Alassane Ouattara(UAO), avaient signé une convention de partenariat le 11 mars 2019. L’objectif de cette convention dont les principaux signataires étaient le ministre Bamba Cheick Daniel pour le compte de l’AFOR et le président Lazare Poamé pour le compte de l’UAO était de formaliser la volonté des parties d’instaurer un partenariat dans une perspective de relations à long terme, permettant de développer des avantages réciproques. Notamment, des collaborations dans le cadre d’activités pédagogiques et de formations et l’organisation d’événements permettant de valoriser des domaines d’intérêt commun.
Ainsi est né au sein de l’UAO, le Laboratoire Juridique du Foncier (LAJFO), dirigé par le Professeur Aline Aka Lamarche, et dont l’objectif est l’exécution pour le compte de l’UAO des engagements découlant de la convention de Partenariat.
C’est dans ce processus de renforcement de ce partenariat qu’une signature de convention a eu lieu, le 5 mai dernier, au siège de l’AFOR à Abidjan.
Le LAJFO est un laboratoire de recherche de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences Juridique, Administrative et de Gestion (SJAG) de l’Université Alassane Ouattara. Les recherches au LAJFO s’articulent autour de deux thématiques centrales : Les enjeux juridiques de la gestion foncière ; la complexité sociologique, économique, géographique et environnementale du Droit Foncier.
Cheik Koné avec le service de communication de l’UAO
Le Groupement Interdisciplinaire d’Etude et de Recherche en Santé Mentale et Addiction (GIERSMA) a organisé le jeudi 22 avril 2021 à la salle American Corner du campus2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, une rencontre scientifique sous le thème : « Santé mentale et COVID-19 en Afrique : Retour d’expériences et perspectives ».
Venus des différentes universités et centres de recherches de la Côte d’Ivoire, ou intervenant par Visio conférence du Cameroun et du Burkina Faso, ces universitaires africains ont présenté à travers des communications les résultats de leurs recherches sur la COVID-19 en Afrique.
« On vit depuis plusieurs mois la crise de COVID-19 et nous, en tant qu’universitaire avons jugé bon de mener des réflexions et que ces réflexions contribuent à mieux gérer les questions de préventions, d’impacts psychologique de la COVID-19 sur la population ivoirienne.
Il est très important de faire le point des résultats de nos recherches, et essayer de voir les perspectives, les stratégies à mettre en place pour mieux juguler cette crise sanitaire. », a expliqué le Professeur Koua Asseman Médard, Psychiatre, Enseignant-Chercheur à l’UAO et président du comité d’organisation de ladite journée.
Parlant de l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale, l’Agrégé de Psychiatrie a mentionné que « La crise sanitaire de COVID est une crise de maladie, en même temps a un impact sur la psychologie des populations, sur la mentalité, sur les niveaux de croyances parce que pendant longtemps jusqu’à présent des gens ne croient pas encore à l’existence de la COVID-19 qui peut tuer. Il fallait donc axer notre réflexion sur toutes les questions de croyances, les représentations et l’impact psychologique de cette maladie sur la population ivoirienne. ».
Des communications portant sur les thèmes « COVID-19 et systèmes de croyances communautaires », « COVID-19 et impacts psychosociaux », « COVID-19 et engagement communautaire », ainsi que des libres échanges ont meublé cette journée scientifique du GIERSMA à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.
Le Club Etudiants pour l’Unesco de l’université Alassane Ouattara de Bouaké (CEU-UAO) a organisé ce mardi 20 mars 2021 au campus 2 de Bouaké, une journée de restitution, après le forum national des jeunes sur la problématique de l’immigration clandestine qui s’est déroulé en décembre dernier à Yamoussoukro, dans la capitale politique ivoirienne.
Placée sous le thème : « Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication », cette journée de restitution a vu la présence à American Corner au campus 2 de l’UAO de plus d’une centaine de participants.
« Cette activité fait suite à un grand forum que nous avons eu du 4 au 6 décembre 2020 à la fondation Félix Houphouët Boigny pour la recherche et la paix à Yamoussoukro au cours duquel nous avons échangé avec les fédérations de Jeunesse sur le rôle des médias dans la lutte contre la migration irrégulières des jeunes », a rappelé, Gouleï Yves Laurent, le secrétaire national chargé des clubs Unesco Universitaires et scolaires à la fédération ivoirienne des clubs pour l’Unesco.
Pour lui, la restitution de cet important forum de Yamoussoukro était plus qu’urgente au vu du triste bilan de ce phénomène de société qui ne cesse d’endeuiller les familles en Afrique.
« Nous avons fait le constat que beaucoup de jeunes en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire sont tentés par cette aventure incertaine qui se termine souvent mal. Donc il était important pour nous de rassembler ces jeunes pour parler des possibilités d’emplois sur place parce que l’eldorado n’est nulle part ailleurs mais il est ici », a-t-il relevé, ajoutant que « nous organisons aujourd’hui, cet atelier de restitution afin de faire des recommandations de façon éclatée à travers quatre grandes villes de la Côte d’Ivoire que sont Abidjan (sud), Bouaké (centre), ainsi que Daloa et Bouaflé », dans le centre-ouest du pays.
Prenant la parole à son tour, la 2ème adjointe au maire de Bouaké, Diomandé Krotoumou épouse Ouattara a d’emblée indexé les parents des candidats à l’immigration clandestine, interpellant ces derniers sur leur part de responsabilité dans la promotion de ce projet funeste.
« A chaque fois que je vais quelque part qu’on me parle d’immigration je suis triste et il faut le dire les mamans sont à 90% responsables parce que se sont elles qui encouragent leurs enfants à partir dans ces pays suite à certaines réalités que nous connaissons », s’est-elle indignée, avant d’inviter les medias à s’intéresser d’avantage à ce phénomène.
« À la suite de ce séminaire nous demandons de l’aide aux médias pour la sensibilisation. Il y a du travail à faire et ce séminaire vient à point nommé pour encore interpeller et nous comptons sur la presse pour nous aider à faire du tapage médiatique pour que nos enfants soient en vie parce que on a beaucoup de choses à faire ici et mettre cela dans leurs esprits que ceux qu’ils veulent aller faire en Europe ils peuvent le faire ici » a exhorté Mme Diomandé.
Dans le même élan, Claver Boni, assistant communication au bureau de l’UNESCO a invité la presse à prendre toute sa place dans ce projet de sensibilisation de masse.
A ce sujet, il a fait savoir que ce projet intitulé « Autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication », et financé par l’Agence de coopération italienne et mis en œuvre par l’UNESCO, vise entre autres à renforcer l’accès à (la vraie) information sur les migrations et travailler à lutter contre l’immigration irrégulière.
« Le rôle de la presse sera de présenter les réalités, produire des contenus parce qu’au titre du projet nous avons formé des journalistes et des professionnels des médias aux techniques d’investigations et des grandes interviews donc il faudrait que les journalistes et les médias puissent mettre à profit toutes leurs ressources pour sensibiliser et renforcer l’accès à l’information, parce qu’ils (les candidats à la migration clandestine) le font pas manque d’informations », a conclu M. Boni.
L’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké a accueilli mercredi 24 février 2021 ses nouveaux étudiants de l’année académique 2020-2021, lors d’une cérémonie solennelle marquée par des conférences publiques et une visite de stands.
C’était à l’occasion de la 3ème édition de la Journée d’accueil et d’information des nouveaux étudiants (JAINE) 2021. Une activité initiée chaque année par les autorités de l’UAO dont l’objectif général est d’aider les nouveaux venus à mieux connaitre l’institution afin de favoriser leur intégration et la réussite dans leur cursus.
Cette rencontre d’échanges qui s’est tenue à l’amphi B du campus 2 a été le lieu de présenter les différentes composantes de l’UAO, d’informer les nouveaux bacheliers sur les offres de formation et leurs débouchés et de leur expliquer le vaste chantier de la réforme de la Licence-Master-Doctorat (LMD).
En l’absence du Président Kouakou Koffi, c’est le vice-président, chargé de la pédagogie, de la vie Universitaire, de la recherche et de l’innovation technologique, le Professeur Michel Kodo qui a prononcé le mot et bienvenue, avant d’animer sa conférence sous le thème : « L’UAO et ses différentes composantes ».
Le Professeur N’Dri Théoua Pélagie, vice-présidente chargée de la planification, la programmation et les relations extérieures a ensuite pris la parole pour animer la 2è conférence du jour intitulée « la Coopération Universitaire au bénéfice des étudiants ».
Le Professeur Bah Henri, directeur du contrôle de gestion et la gouvernance a bouclé la série des conférences en prononçant une communication sur le système LMD et son mode d’emploi.
Le nouveau président de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, Prof Kouakou Koffi a initié le mardi 09 février 2021 une série de rencontres avec l’ensemble des acteurs de son institution en vue de jeter les bases de sa stratégie managériale axée sur une « gestion participative ».
Le président Kouakou Koffi a consacré la journée du mardi a rencontré tous les acteurs de l’UAO, les invitant à cette occasion à être des partisans du dialogue, de la négociation et de la non-violence.
Au cours de ces différentes rencontres, il a expliqué son option pour une gestion participative qui va permettre à l’UAO de continuer sa marche d’université d’excellence notamment avec ses nombreux prix remportés ça et là depuis plusieurs années.
« Tout le monde va être consulté, rien ne va se décider pour quelqu’un et se décider dans son dos sans sa contribution, mais en même temps c’est aussi une façon de solliciter l’adhésion de tout le monde à cette nouvelle façon de voir les choses », car-a-t-il fait savoir, « je suis un adepte de la gestion participative. J’invite donc tous les acteurs de l’espace universitaire à travailler en coopération, en de vrais partenaires»
Les différents syndicats des enseignants et des étudiants ont à leur tour de parole souhaité le traditionnel Akwaba (la bienvenue) au nouveau président avant.
Prof Kouakou Koffi a été nommée à la présidence de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké le 20 janvier dernier en conseil des ministres. Il a remplacé à ce poste le professeur Lazare Poamé qui a passé 10 ans à la tête de cette institution.
L’ancien président de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, Professeur Marcelin Lazare Poamé et le nouveau président Professeur Kouakou Koffi ont procédé, le vendredi 29 janvier 2021, à une cérémonie de passation de charges.
La cérémonie s’est déroulée à l’amphithéâtre C du campus 2 de ladite université, en présence du Directeur des ressources humaines du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Djimbala Diakité et du maire de la commune de Bouaké, Nicolas Djibo.
Prenant la parole, le président sortant, professeur Lazare Poamé a salué la nomination de son collègue Kouakou Koffi à la tête de cette université publique qui porte le nom de l’actuel président de la République.
Premier président de l’UAO et le troisième à la tête de l’université de Bouaké, M. Poamé s’est dit heureux d’avoir apporté sa modeste contribution au rayonnement de cette institution, avant d’affirmer sa disponibilité à apporter son aide à son successeur.
« Je pars de l’Université en laissant des atouts suivants, des femmes et des hommes capables de relever le défi de la qualité des ressources humaines, des étudiants travailleurs et épris de paix », a-t-il souligné.
Quant au nouveau Président, le professeur Kouakou Koffi, il a rassuré les uns et les autres d’un travail participatif et collaboratif afin de continuer à hisser haut sur le toit de l’excellence cette université de Bouaké.
« On mesure l’importance de la tâche, l’immensité des défis que nous allons nous atteler à relever avec la collaboration et la participation de tous », a-t-il fait observer.
« Nous sommes un adepte de la gestion participative, cela épouse notre vision qui est que tout le monde doit être associé, aussi bien les enseignants chercheurs, les étudiants, le personnel administratif et technique, les syndicats », a-t-il ensuite rassuré.
« Mon esprit, mon cœur et ma porte restent ouverts pour que nous puissions partager l’avenir de notre université, notre institution », a conclu le tout nouveau président de l’UAO Bouaké
Ce mercredi 20 janvier 2021, la nouvelle est tombée à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres, le professeur Lazare Marcelin Poamé est remplacé à la tête de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké où il aura passé une dizaine d’années de sa vie à penser un nouveau départ pour cette institution, qui, à l’issue de la crise militaro-politique de 2002 s’était retrouvée couper en deux puis délocalisée à Abidjan dans la capitale économique ivoirienne. Portrait
Elu président de l’université de Bouaké en décembre 2009, alors que l’institution squattait ou louait encore des locaux publics ou privés à Abidjan et Boauké, l’émérite homme de science a très vite compris que seule une approche philosophique de la situation pouvait donner les résultats escomptés à moyen et long terme. Il rentre alors en cogitation et sort le concept de « Bouaké la neuve », l’immense chantier précurseur du retour de l’université de Bouaké sur sa terre initiale. Il savait d’avance la tache ardue, son université devra s’atteler à débroussailler plusieurs hectares de terrain avant la pose des premières pierres de ses édifices lustrés.
L’intrépide Lazare Poamé se lance alors corps et âme dans ce projet futuriste qu’il nourrit avec sa passion et son leadership personnel. En 2010, après l’élection d’Alassane Ouattara à la tête du pays et la crise postélectorale qui s’en est suivie, l’université de Bouaké est reconstruite par l’Etat puis rebaptisée université Alassane Ouattara. M. Poamé retrouve enfin son antre, son temple du savoir qu’il a pensé des nuits blanches durant.
Place maintenant à son organisation interne et sa gestion quotidienne, mission presque impossible en Côte d’Ivoire pour un président d’université quand on connait la braise sur laquelle repose cet espace où les grèves intempestives d’étudiants et d’enseignants sont légions et se terminent souvent dans le sang depuis les années 90.
L’homme au parlé soutenu, soigneusement puisé dans la riche lexicologie de la langue de Molière fabrique la solution à cette problématique en mettant en place des espaces officiels de discussion entre sa présidence et les autres acteurs. Ce qui lui vaut le mérite d’avoir réussi à pacifier pendant une décennie l’espace universitaire Alassane Ouattara.
Les lauriers ne tardent pas à pleuvoir de partout, tant au plan personnel, académique et social pour cette université de Bouaké et son président.
Meilleur président des universités publiques de Côte d’Ivoire, 3 fois lauréate du prix d’excellence du président de la république récompensant les meilleurs enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire, meilleur directeur des affaires financières (DAF) des universités de Côte d’Ivoire sont entre autres quelques résultats du travail accompli en une décennie. Les retombées académiques positives, c’est le prof Poamé qui l’explique lui-même.
Sur la base des résultats qu’elle a obtenu ces dernières années lors des concours d’agrégation et de titularisation du CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur), le bilan de l’université Alassane Ouattara est « largement positif », s’était-il réjoui en novembre 2016, à l’occasion de la cérémonie officielle de la rentrée solennelle 2016-2017 des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire, en présence des ministres Ramata-Ly Bakayoko alors ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’ancien ministre Paul Koffi Koffi.
« Notre bilan largement positif est au prorata des efforts déployés par l’Etat de Côte d’Ivoire, les enseignants-chercheurs, les chercheurs, les membres du personnel administratif et technique et les étudiants pour relever ce défi » avait-il souligné ensuite en toute modestie. En 2015, au concours d’agrégation des sciences juridiques son université a fait 100% de réussite. De 2010 à 2016 elle est restée constante en réalisant un taux de réussite de 100% au concours d’agrégation de médecine. En 2016, l’UAO a réitéré son exploit en obtenant 100% à la titularisation en lettres et sciences humaines.
A cette même date en 2015, ce sont 289 promus de la promotion 2008-2015 du CAMES, issus de L’Université Alassane Ouattara qui ont été célébrés, en présence du Directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du secrétaire général du CAMES
171 Maîtres-assistants (MA), 71 Maîtres de conférences (MC) et 47 Professeurs titulaires (PT) formaient ce groupe des heureux récipiendaires.
En 2018, l’université comptait 20 000 étudiants, 648 enseignants-chercheurs, 24 chercheurs et 338 personnels administratifs.
Lazare Marcelin Poamé fait son entrée chez les Immortels en 2012, en tant que premier africain noir membre associé de l’académie royale de Belgique. Intellectuel de renommée mondiale, il est professeur titulaire de chaire UNESCO de Bioéthique. Philosophe et Bio éthicien, Expert dans les organisations internationales. Il est le Coordonnateur du Master d’Ethique, et de Bioéthique (Afrique de l’Ouest), et est également collaborateur de la Nouvelle Encyclopédie de Bioéthique.
Au-delà de tous ces prix et remerciements, l’une des plus grandes satisfactions de ce célèbre bio éthicien qui a introduit cette science en 1994 en Côte d’Ivoire, aura été d’avoir réussi en 2010 à faire délocaliser la Chaire UNESCO de Bioéthique dans l’enceinte de l’université Alassane Ouattara à Bouaké, dans le centre du pays, donnant ainsi à cette institution une dimension internationalement reconnue.
« La bioéthique est à la fois un espace de discussion rationnelle et un champ disciplinaire nouveau axés sur les problèmes à dimension éthique posés par le développement hallucinant de la biologie moléculaire et des techno sciences biomédicales », avait-il expliqué dans une interview accordée au confrère abidjan.net.
« Parmi les problèmes dits paradigmatiques de la bioéthique, on peut citer l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie, l’insémination artificielle, le clonage, le statut de la sexualité, du sperme congelé, de l’embryon et de la mère porteuse, l’eugénisme, la brevetabilité du vivant, les OGM, l’informatisation et la manipulation des bases de données personnelles, la commercialisation des organes du corps humain et de ses produits, la finalité de la médecine, des armes bactériologiques et les problèmes environnementaux tels que la biodiversité et la biosphère », avait ajouté l’éminent Maitre.
Les avantages de la présence de la Chaire UNESCO en Côte d’Ivoire, l’immortel Poamé le commente en quelques phrases : « Loger une Chaire de l’ensemble du monde francophone dans une Université africaine et précisément ivoirienne donne à la Côte d’Ivoire une visibilité honorable. Cette visibilité s’est particulièrement accrue à l’UNESCO où la Côte d’Ivoire, à travers le Titulaire de la Chaire, a été portée à la tête du Groupe Afrique du Comité Intergouvernemental de Bioéthique (CIGB) en 2013 ».
Aussi, un autre avantage est celui de la mise au jour de la compétitivité scientifique des Universités ivoiriennes. Etant donné que l’obtention de cette Chaire, la première du genre dans le monde francophone, est conditionnée par une série d’épreuves, la Côte d’Ivoire peut se targuer d’avoir des ressources humaines de qualité. À travers cette Chaire, la Côte d’Ivoire a également l’avantage d’avoir à portée de main une expertise dont elle peut disposer pour résoudre, sous les tropiques, les problèmes de bioéthique. Ainsi, la Chaire s’attache, par des activités de recherche et à la demande d’institutions publiques et privées, à aider à une meilleure compréhension des transformations sociétales afin que les réponses proposées soient suffisamment éclairées, notamment par les principes éthiques et bioéthiques.
Né à Nouamou, dans le sud-est de la Côte-d’Ivoire, le 26 avril 1963, le professeur Lazare Marcelin Poamé est un homme de conviction. Travailleur infatigable, il a gravi toutes les marches de la hiérarchie académique en passant d’Assistant à Maître-assistant puis Maître de conférences, et Professeur titulaire. Les différents échelons de l’administration universitaire il les a gravis en qualité de chef de département, Vice-doyen et Doyen.
Au lendemain de son élection en 2009 à la présidence de l’université de Bouaké, il avait décidé de mettre toute son expérience au service de cette institution à travers son ambitieux projet dénommé « Bouaké la neuve » dont l’enjeu principal était de donner une impulsion plus forte pour une université Alassane Ouattara plus compétitive.
Le professeur Lazare Marcelin Poamé, en poste depuis dix ans (décembre 2009-janvier 2021) à la tête de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, dans le centre ivoirien, a été remplacé, ce lundi 20 janvier 2021, à l’issue d’un conseil des ministres.
L’annonce a été faite par le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.
Kouakou Koffi remplace à la présidence de l’UAO, M. Lazare Marcelin Poamé, Professeur titulaire Chaire UNESCO de Bioéthique, et membre associé de l’académie royale de Belgique.
Plusieurs autres nominations au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont sanctionné le conseil des ministres de ce mercredi. Ainsi, ont été nommés, Koléa Tokpa Arsène et Ballo Zié, respectivement en tant que directeur de cabinet dudit ministère et président de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Meité Mêkê est désormais le président de la toute nouvelle université de San-Pedro là ou Ouattara Laciné est nommé directeur de l’Ecole normale supérieure (ENS), et Ouattara Bafétégué, celui du Centre régional des œuvres universitaires (CROU) d’Abidjan 2.
Désigné il y a quelques jours, Prix Diamant 2020 du meilleur Directeur des Affaires Financières (DAF) des Universités publiques et grandes écoles de Côte d’Ivoire, Mahamadou Sylla, le DAF de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké , a présenté, le lundi 18 janvier 2021, son prix à son premier patron, le président Lazare Poamé.
Décerné à Abidjan par l’ONG Afrique Vérité, ce prix récompense chaque année les acteurs qui se sont illustrés dans la promotion de la bonne gouvernance.
Pour Mahamadou Sylla, cette distinction est à mettre à l’actif de l’ensemble de la communauté universitaire de l’UAO qui profite du leadership de son président Lazare Poamé.
« Je voudrais remercier M. le président Lazare Poamé pour sa politique managériale. Il a mis les moyens à notre disposition pour que nous puissions atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Je rends un hommage particulier à tous mes collaborateurs. C’est une équipe et ensemble nous avons pu relever tous les défis qui se sont dressés sur notre chemin », a-t-il fait savoir au cours de la cérémonie de présentation de son prix.
« Le Président fait ce qu’il peut faire mais, chacun agit en fonction de son potentiel à la fois cognitive, moral et intellectuel », a réagit à son tour le professeur Lazare Poamé, ajoutant que « c’est toute l’institution qui est honorée par ce prix. ».
Figurant parmi les meilleures universités publiques de Côte d’Ivoire avec ses nombreuses distinctions, l’UAO est issue d’un des centres universitaires créés en 1992 par les pouvoirs publics ivoiriens dans le but de décongestionner l’université nationale de Côte d’Ivoire.
C’est finalement en novembre 1995 que le centre universitaire de Bouaké devient une université autonome et prend l’appellation d’université de Bouaké puis université Alassane Ouattara de Bouaké.