Depuis le mercredi 24 novembre 2021, Yoboue Sorel Levi Nahim a fait son entrée dans le cercle des docteurs d’État en médecine de Côte d’Ivoire et principalement ceux sortis de l’Université Alassane Ouattara(UAO) de Bouaké.
Yoboue Sorel à sa soutenance de thèse
Il a soutenu sa Thèse de doctorat d’État en médecine ce jour au village Baptiste (ex-lycée américain) de Bouaké sur le thème : « Les tests de diagnostic rapide du paludisme en situation réelle d’utilisation en 2020 dans le site sentinelle de Korhogo en Côte d’Ivoire : Avis des agents de santé et évaluation de leurs performances ».
Le jury composé du Pr KRA Ouffoué, président du jury ; du directeur de Thèse, Pr ADOUBRYN Koffi Daho ; le 1er assesseur, Pr ASSE Kouadio Vincent et du 2e assesseur, le Pr KOUASSI Damus Paquin. Le jury, après l’avoir écouté a accepté son travail et l’a élevé au grade de Docteur doctorat d’État en médecine avec la mention très honorable.
Dans sa présentation, M.YOBOUE a expliqué qu’à l’issue de son enquête, il ressort de cela que le TDR est efficace parce que plusieurs études ont montré son efficacité. Cependant, les agents de santé, la grande majorité n’ont pas reçu de formation sur l’utilisation des TDR. Ils n’utilisent pas le TDR comme c’est écrit dans la notice. Selon lui, la non-maitrise de la méthode de réalisation peut biaiser le résultat. C’est pourquoi, le désormais Dr YOBOUE invite le ministère de la Santé et de la Couverture maladie universelle à former les agents de santé sur l’utilisation des TDR sur le paludisme.
De nombreux étudiants, membres du Groupement pour l’Insertion des Etudiants Handicapés Physiques de Côte d’Ivoire (GIEHPCI), Bouaké, dirigé par le doctorant en deuxième année de droit public, Faustin Ahoutou Konan, ont procédé à une cérémonie de don de leur sang, ce lundi 30 août 2021, au campus1 de l’Université Alassane Ouattara(UAO).
« Le nombre de poches de sang dont la Côte d’Ivoire a besoin est estimé à 200.000 poches par an, mais la couverture avoisine les 160.000, ce qui veut dire qu’il y’ a un déficit énorme. A notre humble niveau, nous avons voulu contribuer à réduire ce déficit afin de soulager des malades », a expliqué le président Ahoutou, ajoutant que nous sommes des personnes handicapées mais cela ne nous empêche pas de donner notre sang pour sauver des vies ».
Le GIEHPCI a profité de l’occasion pour remercier les autorités de l’UAO et du CROU-B pour leurs soutiens à l’endroit des étudiants handicapés physiques de Bouaké.
« Nos conditions de vie et d’études sont améliorées. Nous bénéficions d’exonération au niveau des inscriptions ainsi que les chambres universitaires. De nombreux efforts sont faits à notre niveau. Nous disons merci au Président de l’UAO, le Professeur Koffi Kouakou et à Madame la Directrice du CROU de Bouaké Brou Géneviève. ».
M. Ouattara Bernard du centre de transfusion sanguine de Bouaké a remercié les étudiants handicapés physiques pour cette initiative.
L’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), section sciences juridique, administrative et de gestion (SJAG) de l’université Alassane Ouattara a fait don d’un important lot de vivre et non vivre aux pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké, communément appelée « prison civile de Bouaké ».
C’était le vendredi 13 aout 2021 en marge de la journée du juriste Aeemciste organisée par cette section du SJAG de l’UAO Bouaké. Ce don composé de riz, pâtes alimentaires, vêtements, savons…etc. a été réceptionné par le capitaine Ban Franck, attaché des services pénitentiaires par ailleurs régisseur adjoint de la maison d’arrêt et de correction de Bouaké.
Saluant et prenant en exemple ce geste noble des étudiants, le capitaine Ban a appelé la population à ne pas avoir de préjugés envers les détenus.
« Ça me fait plaisir de voir des jeunes, des étudiants avoir de la considération pour les détenus parce que ce n’est pas tout le monde qui a une pensée pour les incarcérés. Déjà nous avons des préjugés à l’égard de ceux qui sont à l’intérieur et penser à eux pourra les aider à leur sortie », a-t-il fait remarquer.
« Nous sommes tous des prisonniers ambulants, c’est la maison de tout le monde et je pense qu’on ne doit pas avoir de préjugés pour les détenus. C’est vrai que l’administration a créé ce lieu pour recevoir les personnes en conflit avec la loi mais aussi on doit aussi préparer ces personnes pour leur sortie », a conclu le régisseur adjoint.
Prenant la parole à son tour, le président de l’Aeemci section SJAG, Seydou Bamba a fait savoir que les actions sociales font partie des missions premières de son association.
« L’association Aeemci œuvre dans le social depuis plus de sept ans. Et cette année nos activités s’étendent sur deux jours du vendredi 13 au samedi 14 août 2021.Nous sommes venus voir les détenus dans le cadre de la journée du juriste Uao qui consiste à se mobiliser et réunir des vivres et non vivres et cette activité s’étend sur deux jours. Ce jour nous l’avons consacré à la visite des prisonniers et détenus et ce samedi nous allons organiser un panel au tour du thème : l’islam dans les relations internationales », a ajouté l’étudiant en droit, Seydou Bamba.
Selon des chiffres recueillis sur place, 935 détenus dont 30 femmes sont incarcérés à la maison d’arrêt et de correction de Bouaké. Cette prison exerce en matière correctionnelle et à la resocialisation des détenus après leur sortie.
Des dos d’âne sont visibles depuis ce mardi 10 aout 2021 sur le boulevard de la reine Pokou, précisément devant les entrées principales des campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké.
La construction de ces dos d’âne intervient au lendemain d’une marche de protestation des étudiants de Bouaké qui réclamaient plus de sécurité routière aux abords de leur université.
Selon des chiffres fournis par le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), au moins 8 personnes ont été tuées au cours de ces deux dernières années à la suite d’une vingtaine d’accidents sur le tronçon reliant les deux campus.
La réalisation de ce dispositif spécial a été vivement saluée mardi après-midi par le secrétaire général adjoint 1 (SGA1) du CEECI, Zana Coulibaly, qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée au campus 2 de l’UAO.
Aperçu des dos d’âne installés devant les entrées des campus 1 et 2 de l’UAO
« Hier, lundi 09 août, la ville de Bouaké a connu un déferlement d’élèves, étudiants et étudiantes dans les rues, avec un seul et commun objectif : celui de crier leur ras-le-bol face aux multiples accidents de la circulation qui interviennent sur la voie qui passe devant les campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara », a rappelé le SGA1 du CEECI, avant de qualifier de miraculeux la promptitude avec laquelle les autorités de la ville ont répondu à leurs préoccupations.
« Il y a désormais des dos d’âne sur notre voie. Quel miracle, oui, quel miracle. Notre préfet de région est un prophète. Aucun qualificatif aussi mélioratif qu’il soit né porte suffisamment de sens pour le qualifier ni pour le remercier de cette pro activité et de ce pragmatisme. Grand merci au préfet de région Tuo Fozié et au maire Nicolas Djibo », s’est-il réjoui.
Zana Coulibaly a ensuite conclu sa conférence en levant le mot d’ordre d’arrêt des activités académiques préalablement lancé par son syndicat.
Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) a organisé ce lundi 9 aout 2021 à Bouaké, une marche de protestation pour exiger plus de sécurité sur la voie publique menant aux campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara (UAO), où « des étudiants et élèves sont de plus en plus victimes d’accidents mortels ».
Partie de la préfecture de police au centre-ville, la procession composée de plusieurs centaines d’étudiants s’est ensuite ébranlée vers la préfecture de région au nord de Bouaké, perturbant ainsi la circulation sur un bon tronçon de la nationale A3.
« On veut juste traverser», « On veut des feux tricolores » ou encore « Les élèves meurent le CEECI n’est pas content », « Le CEECI dit non à l’insécurité routière », pouvait-on lire sur des bouts de cartons brandis par les manifestants.
« Ce qui explique notre présence aujourd’hui à la préfecture de région, c’est que sur le boulevard entre les campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara, nous constatons un nombre croissant du taux d’accident c’est pour ça que nous sommes là aujourd’hui pour dire aux autorités que trop c’est trop », a fait remarquer à la presse, le secrétaire général adjoint 1 (SGA1) du CEECI, Zana Coulibaly.
« Nous avons demandé au préfet que les dispositions les plus sérieuses soient prises dans l’immédiat pour freiner le taux d’accident et faire de telle sorte que nous évitions les pertes en vie humaine que nous enregistrons quotidiennement sur cette voie », a-t-il poursuivi, soulignant que des propositions concrètes ont été faites pour la résolution de ce problème. Il s’agit entre autres selon le SGA1 Coulibaly, de la pose de dos d’âne et de feux tricolores aux endroits stratégiques de ce boulevard de la reine Pokou menant dans plusieurs villes environnantes dont Béoumi, Sakassou et Botro.
« Le préfet a dit qu’on devait attendre dans 24 heures et nous allons observer les 24 heures et faire confiance à nos autorités et nous savons compter sur eux pour la résolution de nos problèmes », a-t-il ajouté avant de lancer un message à ses camarades étudiants.
«Ce que nous pouvons dire à nos amis, c’est que le combat a commencé, nous n’allons pas baisser les bras et nous sommes prêts à aller au bout pour que les dispositions soient prises dans la discipline. Je demande à mes amis de rester rattaché aux valeurs de la République », a-t-il conclu.
Les étudiants se sont ensuite dispersés dans le calme à la suite de cette promesse du préfet de région de Bouaké, Tuo Fozié qui était accompagné par Nicolas Djibo, le maire de la commune.
La directrice générale du Centre régional des œuvres universitaires de Bouaké (CROU-B), Mme Brou Epse Kouassi N’goran, a décidé de répondre à ses détracteurs, notamment à la représentation locale du Syndicat national des agents de l’enseignement supérieur (Synages) qui à travers une sortie médiatique en début de semaine avait dénoncé sa gestion « opaque » à la tête de cette structure chargée de l’amélioration des conditions de vie et de travail des étudiants.
Elle s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse qu’elle a animée le jeudi 22 juillet 2021 dans les locaux du CROU de Bouaké.
« Juste vous dire qu’il n’y a pas de feu à la demeure, parce que tous ces syndicalistes, qui, depuis quelques temps font du bruit sur les réseaux sociaux avec les menaces et font des points de presse se sont tous des agents du CROU et en début de carrière », a relevé de prime abord Mme Brou, qualifiant ses détracteurs d’apprentis syndicalistes.
« Je pense qu’il y a l’apprentissage au niveau du syndicalisme et au niveau des textes de l’administration. Je pense que lorsqu’on a des grèves vis à vis de sa hiérarchie c’est la négociation qui prime. Combien de fois on ne les avait pas rencontrés ? Moi même je les ai rencontrés. Lorsque j’échange avec eux que je ne trouve pas d’issue, j’ai constitué une équipe qui les a croisé et tout ça c’est à propos des heures supplémentaires et depuis que nous sommes ici nous avons eu plusieurs audits à propos de ça et on ne nous a jamais fait de reproche », a-t-elle fait remarquer .
Dans un rapport rendu public le lundi 19 juillet 2021, le Synages section du CROU de Bouaké a égrené un chapelet de reproches contre la première responsable du CROU-B, Mme Brou N’goran, dont entre autres, la gestion cavalière des heures supplémentaires, le non reversement des prélèvements CNPS des agents contractuels, la violation du principe de promotion selon les grades et catégories de la fonction publique, les intimidations et menaces systématiques de mutation des fonctionnaires ou de licenciement des agents contractuels.
Sur cette question des heures supplémentaires, la directrice générale du CROU-B s’est dite surprise face à l’intransigeance affichée par les syndicalistes. Cette année, a-t-elle expliqué à ce sujet « on a donc demandé une rallonge au niveau des heures supplémentaires compte tenu des nouveaux que moi même j’ai demandé à envoyer et notre effectif a été revu à la hausse donc on leur a octroyé quelque chose ».
Selon elle, « le synapeci et le Synages se sont saisis de ça (rallonge) pour refaire un gré que nous devons exécuter. J’ai donc revu la sous direction de la Daf pour revoir la répartition des heures supplémentaires et on leur a fait des propositions et ils disent qu’ils ne veulent pas, que c’est leur gré. Ce qu’ils veulent, c’est ce qu’on doit appliquer mais quand on parle des heures supplémentaires on tient compte des grades et de l’ancienneté ».
C’est pourquoi, a-t-elle souligné, « après plusieurs négociations avec mes collaborateurs ils disent qu’ils ne veulent pas. Avec ce que je voyais et voulant la paix j’étais obligé d’informer le secrétariat général de la préfecture pour qu’il leur donne des conseils, ils sont partis et ils ont dit que tant que leur gré n’est pas pris en compte je ne peux pas avoir la paix. Après plusieurs propositions c’est au fur et à mesure que les heures supplémentaires seront versées mais eux ils veulent tout et c’est ce qui nous divise ».
Poursuivant, Mme Brou Epse Kouassi N’goran est revenue sur l’affaire de l’agent qui s’est fait licencier après avoir été accusé de vol. Il s’agit selon elle, d’un certain Gonedré, un agent contractuel, qui s’est rendu coupable de vol de matériels au service de la cuisine.
« Depuis le mois de janvier on l’a suivi pour qu’il restitue mais il n’a pas restitué. Le patrimoine aussi a porté plainte au niveau du commissariat jusqu’à ce que l’affaire soit chez le procureur et il était en garde à vue et nos amis sont venus manifester leurs mécontentements et pour les agents du CROU qui veulent travailler, j’ai demandé du renfort pour qu’on vienne les sécuriser », a-t-elle indiqué, ajoutant que « nous gérons les biens de l’État et chacun vient prendre ce qu’il veut et quant il y a un audit c’est à moi qu’ils vont demander ».
Malgré cela, dira-t-elle, « j’ai demandé on a retiré la plainte et il a été libéré et l’employeur est entrain de voir comment payer ses droits, donc quand je dis qu’il y a pas de feu à la demeure c’est de tout ça que je parle et quand je vois qu’il y a tous ces bruits autour je pense qu’on doit trouver une autre solution que de s’attaquer à ma personne sur les réseaux sociaux à ma personne et écrire partout et je pense qu’il faut mettre ça sur la jeunesse parce qu’ils ont besoin de formation syndicale et nous sommes là pour les accompagner et dans toutes choses ».
« Il faut mettre balle à terre pour que les choses puissent rentrer dans l’ordre. Et nous en tant que premier responsable du CROU on est ouvert à toutes négociations et on est là pour tout le monde. C’est le Synages qui veut faire croire qu’il y’a le feu à la demeure. La question de la CNPS Dieu seul sait le combat que nous menons pour que les agents puissent être déclarés », a conclu Mme Brou.
Un tête-à-tête est prévu entre Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République à Abidjan, a annoncé le mercredi 21 juillet 2021 le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.
« Il y a eu un contact, le président Alassane Ouattara recevra M. Gbagbo Laurent le mardi 27 juillet 2021 au Palais de la présidence de la République », a déclaré Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres presidé par M. Ouattara.
Rentré au pays le 17 juin dernier après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI), l’ex président ivoirien sera reçu en audience au palais présidentiel par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Cet acte s’inscrit dans le processus dans le processus de réconciliation nationale lancé par le président de la république, a tenu a souligné le ministre de la francophonie et des medias, Amadou Coulibaly.
M. Gbagbo avait été reçu par Henri Konan Bédié le week-end dernier à Daoukro. A cette occasion, M. Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) avait réclamé la tenue d’un dialogue national.
La 3ème édition de la journée sportive du Centre de Formation Continue ( CFC) de l’université Alassane Ouattara s’est tenue, le samedi 17 juillet 2021, sur le terrain sis derrière la direction du Crou, au campus 1.
Pour cette édition, les auditeurs, le personnel enseignant et les sportifs invités se sont affrontés à travers le maracana, le cross et la marche sportive. Selon le directeur du CFC, le professeur Latte Egue Jean-Michel, l’enjeu c’est le renforcement des liens de fraternité et de solidarité entre les auditeurs.
« Nous avons des auditeurs qui viennent de partout. Les cours au Centre de formation continue se font sous forme de séminaire. Le sport est pour nous une occasion de permettre, en une journée, à ces hommes et femmes de se rencontrer, échanger, créer l’esprit d’école et surtout vivre la solidarité », a fait remarquer Prof Latte Egue.
Nous souhaitons, a-t-il poursuivi « que nos étudiants ne soient pas simplement de passage, qu’à travers le sport, ils puissent se connaître et développer un esprit de fraternité. Nous avons plusieurs écoles, entre autres les formations classiques en Histoire-Géographie, Anglais, Lettres Modernes. Mais nous avons aussi des Masters professionnels en Agroforesterie, Santé Communautaire, Environnement et Gestion de l’eau, Agriculture. Toutes ces personnes viennent de divers horizons, le sport est donc un creuset, un moyen pour nous de créer une synergie entre ces étudiants. De sorte que demain, quand ils vont se retrouver, ils puissent dire nous sommes passés au Centre de formation continue, nous sommes des frères, nous sommes des sœurs »
Prenant la parole à son tour, le Docteur Koné Ouamourou, chef de la scolarité, représentant le vice-président de l’Université Alassane Ouattara, a remercié cette initiative du CFC, dont l’objectif principal, dira-t-il, est de « partager la fraternité au sein de l’université » Alassane Ouattara de Bouaké :
« A la scolarité, nous avons l’avantage d’être à l’entrée et à la sortie, nous sommes la vitrine. Et nous sommes impliqués dans tout ce qui est académique…le CFC est en train de joindre l’utile à l’agréable et c’est une bonne chose », a relevé Dr Koné Ouamourou.
A l’issue des diverses confrontations sur le terrain, Palmeraie Maracana Club a battu en finale de maracana l’équipe de « Prestigieuse » sur le score de 2 buts à 0. Les vainqueurs du cross, de la marche sportive ont été également récompensés.
Le premier ministre ivoirien Patrick Achi a procédé le samedi 17 juillet 2021 à Bouaké, à l’inauguration du guichet emploi de l’université Alassane Ouattara, en présence des ministres Mamadou Touré (Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique) et Amadou Koné (Transports).
« La politique du gouvernement est de faire en sorte que chaque jeune en Côte d’Ivoire, où qu’il soit ait les mêmes chances d’accéder à une vie décente et à un confort de vie auquel il a droit d’avoir », a fait savoir le PM Patrick Achi, ajoutant que l’objectif visé par ce projet est de permettre à près de 8 millions de jeunes qui vont sortir d’ici 2030 de s’insérer dans la vie professionnelle avec les plus grandes chances de réussir.
Initiés par le gouvernement ivoirien, sous la houlette du président de la République, les guichets emploi ont pour mission d’assurer un bon maillage territorial dans la délivrance des services publics d’emploi et assurer l’égalité d’accès à l’offre de services offerts par l’Agence Emploi Jeunes.
Cette plateforme a pour entre autres objectifs d’accueillir et informer les demandeurs d’emplois sur l’offre de service de l’Agence Emploi Jeunes ,orienter les jeunes sur le Programme Social du Gouvernement et relayer les activités des initiatives gouvernementales en faveur des jeunes (Fonds d’appui au secteur informel, Couverture maladie universelle, etc.) dans les localités où ils sont installés.
Le guichet emploi de l’université Alassane Ouattara est installé au campus 1 de ladite institution.
Le Fonds de Développement de la formation professionnelle (FDFP), en collaboration avec le cabinet International Consulting organisent une conférence de haut niveau ce samedi 30 juin 2021 au campus 2 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké autour du thème « Le FDFP, quelles opportunités pour les étudiants de l’UAO-B ? ». L’information a été donnée le vendredi 25 juin 2021 par l’organisateur, Docteur Oussou Kouamé Rémi au cours d’un entretien qu’il a accordé à Bouake360.
Propos recueillis par Eliezer Rodemi
Bouake360 : Expliquez nous un peu le rôle du FDFP
Dr Oussou Kouamé Remi : Le Fonds de Développement de la Formation professionnelle, en abrégé le (FDFP) est une structure de l’Etat ivoirien qui s’occupe de la formation continue, c’est-à-dire la formation de ceux qui sont déjà en activité.
Bouake360 : Cette initiative s’inscrit dans quel cadre ?
Dr OKR : Cette initiative s’inscrit dans le cadre global de l’engagement des employeurs de Bouaké afin de favoriser l’employabilité et l’emploi des étudiants de l’UAO-B.
Bouake360 : Et cette conférence se déroulera quand et autour de quel thème ?
Dr OKR : Cette conférence de haut niveau se déroulera à l’université Alassane Ouattara de Bouaké précisément au campus 2 autour du thème : « Le FDFP, qu’elles opportunités pour les étudiants de l’UAO-B ?»
Bouake360 : La Côte d’Ivoire doit se construire avec une jeunesse voir des étudiants bien formés pour répondre aux exigences des employeurs. Vous en tant qu’expert quel est votre constat de l’état actuel de l’emploi des étudiants après l’université ?
Dr OKR : Il faut dire en toute franchise que le niveau général des apprenants aujourd’hui laisse à désirer. Cela ne veut nullement dire que les jeunes n’ont pas de compétences, loin de là, mais ce ne sont pas des compétences nécessairement liées aux exigences du marché de l’emploi. L’employabilité peut se définir comme la capacité à obtenir un emploi et le conserver après sa formation. Et ce pour contribuer à améliorer l’employabilité des jeunes pour qu’ils puissent être employés… Egalement, c’est pour jeter le pont entre l’UAO-B et les employeurs potentiels susceptibles d’offrir des opportunités de formation, stages et emplois à nos étudiants.
Bouake360 : Quelles seront les grandes articulations au cours de cette cérémonie ?
Dr OKR : Il s’agira pour le responsable local du FDFP, M. Tchoumavi, de présenter sa structure, sa mission et son rôle, et surtout les profils qui peuvent y travailler et finalement les opportunités de projets de collaboration avec les étudiants dont le projet 200 étudiants pour changer Bouaké.
Bouake360 : Vous pouvez nous en dire un peu plus sur le projet 200 étudiants pour changer Bouaké ?
Dr OKR : Oui, le projet 200 étudiants pour changer Bouaké est un projet proposé par le responsable du FDFP pour permettre aux étudiants de se servir de leurs qualités de leadership pour transformer Bouaké. Il faut pour les étudiants cotiser chacun 2000 Fcfa et élaborer un projet qui aura un véritable impact sur Bouaké et qui sera financé par la structure.
Bouake360 : Vous avez un appel à lancer à l’endroit de votre ministère de tutelle et des étudiants ?
Dr OKR : D’abord, je voudrais que ces types d’initiatives soient vigoureusement soutenus. Ensuite, il faut que les étudiants soient engagés pour y participer massivement.
Bouake360 : Nous sommes au terme de notre entretien, votre mot de fin
Dr OKR : Mon mot de fin consiste à lancer un vibrant appel à toutes les parties prenantes de l’enseignement supérieur pour une action commune en faveur des étudiants, tant en amont par l’amélioration de leur employabilité et en aval en leurs offrant des opportunités d’insertion professionnelle.