La rentrée solennelle du département de philosophie de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké a eu lieu le jeudi 10 février 2022,en amphithéâtre C du campus2 de cette institution.
Au cours de cette cérémonie, la leçon inaugurale a été prononcée par le plus jeune promu au grade de professeur titulaire Yéo Kolotioloma Nicolas sur le thème « les sophistes, pourfendeurs ou défenseurs de la morale ? »
Pour le Professeur Fié Doh Ludovic, chef de département de philosophie de l’UAO, la rentrée solennelle instituée depuis 2017 dans ce département s’inscrit dans la tradition universitaire qui consiste, pour un département de réunir ses membres afin d’engager la nouvelle année. « Elle est pour nous l’occasion d’accueillir les nouveaux étudiants, mais aussi, d’écouter la leçon inaugurale. Nous allons récompenser par ailleurs, nos meilleurs étudiants et encourager les autres au travail ».
Quant à Docteur Assié Marthe, présidente du ‘’Cercle Minerve’’, elle s’est réjoui que l’organisation soit confiée à l’association des femmes enseignantes-chercheures de Département de philosophie. « De tradition, le département de philosophie, soucieux de s’inscrire résolument dans la vision de modernisation des universités, organise une cérémonie pour marquer publiquement la reprise des activités académiques ». A-t-elle dit avant d’ajouter que « la cérémonie de ce jour, à l’instar des éditions précédentes, célèbre le mérite et l’excellence. C’est pourquoi les meilleurs étudiants des cycles licences 1, 2 et 3 de l’année académique 2020-2021 sont félicités et récompensés publiquement. ».
Au terme de cette cérémonie, 10 étudiants ont reçu le prix de l’excellence des parcours Licence et Master. Les Promus au Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES) 2021, du Grade de Maitre- Assistant à celui de Professeur Titulaire en passant par la Maîtrise de Conférences, au nombre de neuf ont été présentés à l’assemblée.
Olivier Bassa, Manager général de l’entreprise Marketing expert, spécialisée dans les métiers du digital et créée en 2017 à Bouaké, a exhorté, les jeunes, surtout les étudiants à se former aux métiers du digital.
Olivier Bassa (au centre) Manager général Marketing expert, animant une conférence au campus 1 de l’UAO
Il a lancé cet appel au cours d’une conférence sur le thème : « sensibiliser aux métiers du digital », tenue au campus1 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, le samedi 5 février 2022.
« Il est important que nos frères s’intéressent à cette formation parce qu’aujourd’hui dans tous les secteurs d’activités, nous tendons vers la digitalisation et ne pas avoir une base en informatique, cela pourrait jouer sur leur futur de ces jeunes », a-t-il affirmé.
Une vue des participants à la conférence sur le digital à l’UAO
Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet ’’tout dépend de toi’’ qui consiste à former 1.000 étudiants de Côte d’Ivoire sur 3 ans aux métiers du digital. Son objectif est d’inculquer l’amour du numérique aux plus jeunes pour qu’ils puissent s’intéresser véritablement à tout ce qui est TIC.
Au cours de cette conférence, des offres de formations ont été présentées aux étudiants des grandes écoles et universités.
Les premiers bénéficiaires de ce projet ont reçu leur attestation de fin de formation et les commerciaux de cette entreprise ont à leur tour reçu des primes d’encouragement.
Par Arrêté N° 1080 MESRS/CAB, du 25 février 2020, un département des Sciences de l’éducation a été créé à l’Université Alassane Ouattara(UAO), avec pour vocation de former des titulaires de licence au moins, pour l’obtention d’un Diplôme Universitaire (DU) en Pédagogie.
La cérémonie de lancement de cette formation avec l’appui de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) de France a eu lieu le jeudi 3 février 2022 au campus 1 à la salle du conseil.
Prenant la parole, le Professeur Michel Kodo, vice-président chargé de la pédagogie, de la recherche et de la vie universitaire, référent du projet HUB Franco-Ivoirien pour l’éducation de l’UAO a précisé de façon très claire les raisons de la création dudit département.
« Nous ne sommes pas une école normale. Nous ne sommes pas l’école Normale supérieure Bis. Nous avons créé le projet pour améliorer l’employabilité de nos diplômés. », A-t-il précisé avant d’ajouter ceci : « nous avons jugé bon d’étendre la cible à tous les licenciés qui ont pour vocation d’aller enseigner. Les détenteurs d’une licence en Géographie, Histoire, Anglais, Allemand, etc., pour que chacun vienne acquérir en plus de sa compétence, acquérir des brides du métier de l’enseignement et se faire valoir dans le secteur privé. ».
Quant au professeur Hervé Martinez, référent dudit projet à l’Université de PAU et des Pays de l’ADOUR, il est affirmé que « ce projet n’était pas là pour concurrencer l’école Normale Supérieure de Côte d’Ivoire. Mais, un complément qui est gagnant- gagnant parce que tous ces élèves dans les collèges et lycées vont arriver à l’Université, donc, il faut qu’ils arrivent en étant formés. ».
Au nom du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara, le Professeur Merawa Mohammadou, conseiller technique du ministre Diawara et responsable du projet HUB Franco-Ivoirien pour l’éducation dans ce ministère a félicité les responsables dudit projet à l’UAO et à l’UPPA de France pour avoir réalisé ce projet.
Le DU de pédagogie a pour objectif de donner une formation pédagogique aux étudiants dans leurs disciplines de bases ; de relever le niveau de performance des professionnels de secteur éducation/ formation ; d’outiller les auditeurs en ingénierie pédagogique (média pédagogique, cours en ligne, conception des diapos et utilisation du PowerPoint) ; enfin, de renforcer la pédagogie universitaire. La formation dure un an.
La conférence des clubs de paix de Côte d’Ivoire a initié une rencontre d’échange, le mardi 14 décembre 2021, à l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, en vue de promouvoir l’effort de paix, la non-violence et la cohésion sociale en milieu universitaire.
Brigitte Attiouman, représentante la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a tenu à saluer la conférence des clubs de paix pour l’initiative.
« Le PNUD à travers cette initiative voudrait contribuer à renforcer vos capacités en matière de paix et de cohésion sociale dans l’espace universitaire. Le PNUD vous exhorte à vous approprier les recommandations et résolutions de ce jour», a-t-elle indiqué, réitérant l’engagement de son organisation à soutenir tous les efforts dans le maintien de la paix en Côte d’Ivoire.
Prenant la parole à son tour, la présidente de la conférence des clubs de paix de Côte d’Ivoire, Koffi Stéphanie a traduit toute la volonté de son association à promouvoir la paix dans le milieu universitaire.
« D’abord notre mission est de pacifier les milieux universitaires pour permettre un apprentissage adéquat et paisible. Les problèmes sont énormes sur les espaces universitaires. Il était important d’assainir le milieu à travers cette gouvernance qui est un cadre d’échange avec tous les acteurs pour discuter de l’avenir des universités, pour que les étudiants ivoiriens soient excellents et qu’ils soient parmi les meilleurs étudiants au monde », a-t-elle fait savoir.
« Selon les statistiques sur 200 universités en Afrique, la Côte d’Ivoire ne fait pas partie des premières universités parce que nous ne faisons pas la promotion de la paix », a poursuivi Koffi Stéphanie, ajoutant que « nous, nous voulons y remédier pour permettre à nos universités de faire partir des universités d’excellence sur le plan international».
Au cours des échanges, Marie Ange Salehi, doctorante en géographie physique, par ailleurs présidente du réseau des doctorants de l’université Alassane Ouattara (Reduao) a fait des propositions.
« Il faudrait contribuer à la formation des étudiants à travers différentes activités sans disparité et traiter les acteurs qui sont sur l’espace universitaire au même titre pour ne léser personne. Créer une politique pour encourager les bonnes initiatives telles que, la non-violence, les activités à caractère pacifique, former les acteurs à la non-violence en privilégiant la communication et le dialogue et chercher à construire des infrastructures équipées qui pourront nous permettre de respecter le système LMD», a-t-elle proposé.
La rencontre de Bouaké a enregistré la présence du personnel administratif, le corps enseignant, les leaders de syndicats ainsi que le conseil des délégués et d’associations de l’université Alassane Ouattara.
Ces rencontres d’échanges sur la gouvernance universitaire se sont respectivement déroulées du 9 au 14 décembre 2021 à l’université Nangui Abrogoua et Félix Houphouët-Boigny à Abidjan ainsi qu’à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.
Fondée en 2017, la conférence des clubs de paix est représentée dans douze universités (publiques et privées) et grandes écoles en Côte d’Ivoire.
Du mercredi 08 au samedi 11 décembre 2021, la Mutuelle des Agents des Services Financiers et Comptables (MASFIC) de l’Université Alassane Ouattara (UAO), a fait plusieurs dons de vivres et non vivres aux pensionnaires desprisons et pouponnières de Bouaké dans le cadre de ses activités annuelles intitulées : « la semaine de la MASFIC ».
Dans la soirée du vendredi 10 décembre 2021, les membres la MASFIC ont fait parler leur cœur en faisant don aux pensionnaires des prisons et pouponnières de la ville de Bouaké.
Au camp pénal ainsi qu’à la prison civile de Bouaké, le président Charles Bélédji et ses collègues mutualistes, ont offert du Javel, du savon, des habits et des chaussures aux pensionnaires de ces lieux. Un geste très apprécié par le capitaine Koffi Kouassi, directeur de la maison d’arrêt et de correction de Bouaké.
« C’est un don qui va droit au cœur surtout que les personnes incarcérées viennent de divers horizons. Quand elles doivent passer à la cour d’appel pour être jugées, ce n’est pas tous les jours que les parents viennent leur rendre visite. C’est donc avec ces dons qu’on les nourrit et on les vêtit. ».
À la maison des bébés de N’Gattakro tout comme à la pouponnière de Bouaké, la MASFIC a fait don de riz, pâtes alimentaires, savons, parfums, poudre, huile, couches, vêtements.
Pour la directrice de la maison des bébés de N’Gattakro, Madame Amoakon Elisabeth, ce don est arrivé à pic parce qu’il répond à un besoin urgent des enfants.
« Ces dons sont presque les bienvenus parce qu’on n’avait presque rien à la pouponnière. C’est arrivé à pic. Ça répond à un besoin urgent des enfants. Merci à tous ceux qui ont participé à ces dons », a-t-elle affirmé.
Plusieurs centaines d’élèves et étudiants ont manifesté, ce samedi 4 décembre 2021, à Bouaké pour rendre hommage et réclamer justice pour Kouakou Amoin Marie Josée Hermine, l’une des leurs, retrouvée morte il y a quelques jours, dans cette deuxième ville ivoirienne.
Ils étaient des milliers à prendre part à cette « marche blanche », en hommage à Hermine, l’étudiante en licence 2 communication à l’université Alassane Ouattara (UAO). Le jeudi 25 novembre dernier, le corps sans vie de la jeune fille de 19 ans a été retrouvé dans une maison inachevée au quartier Broukro, au sud-ouest de Bouaké. Elle avait été enterrée là, après avoir été enlevée, violée puis sauvagement assassinée par son ravisseur, un chauffeur de mototaxi.
Habillés de T-shirts blanc ou orange avec la photo de Hermine, les jeunes ont marché sur plusieurs kilomètres en partant du campus 1 de l’UAO, à l’extrême ouest de la ville. Des bandeaux oranges sur la tête ou les bras, ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Hermine notre héroïne, merci, merci, merci. Vas en paix dans les bras de ton seigneur », « Le CEECI dit non aux violences basées sur le genre » ou « Justice, rien que la justice » ou encore « violences sexuelles, je ne suis pas d’accord, je dénonce ».
La procession a ensuite marquée un bref arrêt au feu de la Madone, à l’intersection des quartiers N’Gattakro et Broukro, là où la jeune fille a été aperçue vivante pour la dernière fois. C’est à cet endroit précis, qu’elle avait emprunté, le jeudi 18 novembre 2021, aux environs de 19 heures, le taxi-moto qui devait normalement la conduire à son domicile familial au quartier Broukro. Hélas, elle ne retrouvera plus jamais les siens.
Apres ce petit temps d’arrêt, la longue file de marcheurs s’est ensuite ébranlée vers la place du carnaval, où une motion a été adressée aux autorités de la ville, en présence des parents de la victime. Cette marche pour « dire non au viol à Bouaké » s’inscrivait dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire. Elle a été organisée par les directions régionales des ministères, de la femme, famille et de l’enfant, de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, le ministère de l’emploi et de la protection sociale, le conseil régional des droits de l’homme, le comité des élèves, et étudiants de côte d’ivoire (CEECI), et les Ong de lutte pour la défense des droits humains, avec l’appui technique et financier du fonds des nations unies pour la population (UNFPA).
Ce samedi matin, à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne, une grande marche baptisée « Offensive Orange » a été également organisée pour dénoncer les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire où plus de 800 viols ont été enregistrés en 2020.
A l’initiative de la ministre de la femme de la famille et de l’enfant, Nassebena Touré, la marche d’Abidjan a vu la participation de plusieurs centaines de femmes.
Selon des chiffres fournis par le système national de collecte de données des violences basées sur le genre, en 2020, en Côte d’Ivoire, ce sont 5 405 cas de violences qui ont été enregistrés dont 822 cas de viol. La majorité de ces agressions était faite sur des mineurs de moins de 18 ans, stipule entre autres ces données officielles.
Un colloque international sur le droit s’est ouvert le jeudi 2 décembre 2021 au campus 1 de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, dans le centre ivoirien, en présence de plusieurs experts venus du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, du Mali, du Sénégal et du pays hôte la Côte d’Ivoire.
Une vue de la table de séance à l’ouverture du colloque
Organisé par le Centre de Recherche et d’Etude sur le Droit et les Finances Publiques (C.R.E.D.Fi.P) de l’UAO, en collaboration avec la fondation Konrad Adenauer Stiftung, ce colloque de trois jours (du jeudi 2 au samedi 4 décembre 2021), s’articulera autour de la thématique centrale : « les nouvelles frontières du droit ».
Prenant la parole à la cérémonie d’ouverture, ce jeudi matin, à l’amphi KA du campus 1, Théodore Golli, chargé du programme dialogue politique en Afrique de l’Ouest, représentant de la fondation Konard Adenauer Stiftung a expliqué pourquoi sa structure a accepté d’accompagner la tenue dudit colloque.
« La fondation a décidé de soutenir cette réflexion du C.R.E.D.Fi.P pour aider véritablement à des propositions, à des recommandations qui pourront aider le monde universitaire. Qui pourront aider les sociétés en générale à pouvoir tenir compte de ses nouvelles mutations vécues dans leur quotidien. Notre objectif est d’amener une prise de conscience générale sur le droit », a-t-il expliqué.
Quant à Professeur Téhoua Pélagie N’Dri, vice-présidente de l’UAO chargée de la planification, de la programmation et des relations extérieures, par ailleurs directrice du C.R.E.D.Fi.P, elle a mis un accent dans son intervention sur l’importance dudit colloque.
« Nous savons tous que le droit est perçu de manière très générale comme étant l’ensemble des règles qui régissent la vie en société et qui sont édictées par le pouvoir public plus précisément par l’État en tant que règles qui régissent la vie en société. Les règles de droit évoluent, en même temps que la société elle-même évolue, il y a donc une influence que le droit va subir en fonction des transformations. Donc il est important qu’aujourd’hui, aux 21e siècles que nous puissions réfléchir sur les différentes mutations que le droit a pu subir au sein du droit ».
Une vue des participants
Le professeur de droit à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou au Burkina Faso, Salif Yowaba a justifié sa présence en Côte d’Ivoire par la qualité et l’importance du thème de ce colloque.
« Ces occasions d’échanges sont des moments importants au cours desquels on apprend beaucoup plus de choses », a-t-il souligné avant d’ajouter : « Ces échanges d’expériences sont mutuellement enrichissants, parce que les problèmes se posent très souvent dans différents pays et il est bon de s’enrichir de l’expérience des autres pour savoir comment ils ont réglé ces problèmes ».
Le président de l’UAO, le professeur Kouakou Koffi a souhaité le traditionnel « akwaba » aux participants, soulignant qu’un colloque est très important pour une université parce qu’il constitue un cadre d’échanges et de partage du savoir.
Des participants venus du Burkina Faso, Bénin, Cameroun, Mali, Sénégal, etc, prennent part à colloque.
Les conclusions sont attendues pour le samedi 4 décembre 2021.
Du mardi 30 novembre au mercredi 1er décembre 2021, s’est tenu à la Chaire UNESCO de Bioéthique du campus2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, un atelier de réflexion sur le thème : « Le futur de l’Université Alassane Ouattara en 2045 ».
Organisée par le Laboratoire de Littératie des Futurs (FLL) à l’Université Alassane Ouattara dirigé par le Professeur Kouassi Kouamé Sylvestre, cette rencontre a permis aux participants de penser le futur de l’UAO en 2045.
Cette rencontre pluridisciplinaire qui a convoqué des chercheurs de diverses disciplines (sociologie, histoire, communication, chercheur du CNRA, philosophie, géographie, la gouvernance de l’UAO, etc.), a permis à chacun des participants de donner son point de vue sur comment il voudrait voir cette institution d’ici 2045.
« Le futur de l’UAO que nous sommes en train de construire en 2045 est une université d’émergence. Une université qui intégrera tous les acteurs du système et de la société civile dans toutes les grandes questions comme l’environnement. Qui fera intervenir des spécialistes, des directeurs d’entreprises dans les maquettes de cours afin que les diplômés qui sortiront de l’UAO soient utiles dans des entreprises », a résumé le participant Mathias Loukou, doctorant à l’UAO.
Quant à la spécialiste anticipation venue du siège de l’UNESCO à Paris Eva Feukeu, elle a expliqué que l’UNESCO depuis 2012 porte une série d’activités en littératie des futurs qui est une approche fondée sur la compétence. Et les laboratoires des littératies des futurs sont des ateliers ou des processus de recherches-actions.
Selon Professeur Sylvestre Kouassi Kouamé, l’initiateur du projet chaire UNESCO « anticipation, prospective et territoires durables », dans le contexte actuel de recherche des performances des universités ivoiriennes dans le regard de leur positionnement peu enviable sur la liste des 200 premières universités africaines, ce thème est d’actualité.
Pour finir, le Professeur Gossouhon Sékongo, directeur de cabinet du président de l’UAO, représentant le Professeur Kouakou Koffi a salué cette initiative, car selon lui, « réfléchir sur l’UAO à l’horizon 2045 est la marque de l’intérêt qu’ils accordent à tout ce qui touche au bon fonctionnement de notre université ».
L’ouverture de cet atelier a été marquée par la présence de Krotoumou Diomande, 2e adjointe au maire de Bouaké, le secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, le professeur n’Golo Soro et du titulaire de la chaire UNESCO bioéthique de l’UAO, le professeur Lazare Poamé.
Ouattara Klebien Jacob dit « général Guevara » a été élu le samedi 27 novembre 2021, nouveau secrétaire général national du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire(CEECI), à l’issue du 4è congrès de ce syndicat estudiantin fortement représenté dans les zones ex- centre nord et ouest (CNO) de la Côte d’Ivoire. Il remplace à ce poste Traoré Karamoko dit « général TK ». La rédaction de Bouake360 vous propose l’intégralité de son discours d’orientation.
Ouattara Klebien Jacob alias Guevara (micro en main) nouveau SG national du CEECI
Très honorables invités, en vos rangs, grades et qualités ; tout protocole rigoureusement respecté.
Chers camarades,
Vous venez de me m’investir en tant que Secrétaire Général National du Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), moi, ainsi que l’ensemble des membres du bureau qui travailleront à mes côtés durant cette mandature. Je tiens à vous remercier très chaleureusement de la confiance que vous m’accordez ainsi que celle témoignée au bureau exécutif qui assurera la gouvernance de notre structure. La responsabilité que vous me confiez est un honneur dont je mesure la grandeur. Avant de continuer de m’étaler par le verbe, permettez-moi tout d’abord de remercier chaleureusement les anciens du CEECI, à leur tête le National, Dr Konaté Moussa dit le First, qui ont démontré dernièrement leur affection sans condition pour la structure qu’ils ont fondée. En effet, leur présence sur l’espace de Bouaké a été d’une grande utilité, que d’ailleurs, nous, tenants actuels du CEECI avons plus d’une fois reconnus et saluer. Le CEECI leur doit l’effectivité et l’accomplissement de ce congrès. Je vous demande donc de les ovationner. Cher aînés, nous sommes fiers de vous. Sachez que vous avez laissé de la graine. Vos efforts ne seront pas vains, car nous comptons assurer valablement la relève et protéger les acquis de notre structure commune. À leur suite je voudrais remercier le bureau sortant du CEECI, géré par monsieur Traoré Karamoko dit le National T K. Cher Secrétaire Général National, très cher Soundjata, tu as été ce meneur infatigable qui a pu et su tenir le navire CEECI dans un contexte non seulement de paix national, mais de pacification des espaces universitaires, comme l’ont souhaité les autorités d’alors qui redoutaient probablement des théâtres sombres dans les milieux estudiantins. Grâce à vous, le crédo de la maturité syndicale a connu toutes ses lettres de noblesse, car en bon capitaine, vous avez veillé scrupuleusement à l’héritage que vous ont cédé nos aînés jusqu’aujourd’hui. Félicitations à vous. À nos invités venus d’ailleurs, permettez-moi de vous apporter au nom du CEECI, mon salut fraternel et toute mon amitié. Il serait par ailleurs ingrat de ne pas formuler des remerciements à nos partenaires qui nous suivent d’année en année avec fidélité, constance et qui contribuent aussi à réalisation de nos différentes activités. Je salue aujourd’hui la présence de toutes ces personnes d’exceptions dans la salle.
Je voudrais au nom de toute l’équipe qui a cru en moi et surtout en mon projet d’accéder à la tête de la communauté écolière et estudiantine, dire merci. Au comité d’organisation, avec à sa tête, son président, Monsieur Diomandé Ben Moustapha, dit National Borino. Vous venez de démontrer une fois de plus votre savoir-faire, félicitations à vous, très chers camarades. Aux camarades congressistes du CEECI, je veux singulièrement saluer votre abnégation de tous les jours à croire en la lutte. Vous avez aujourd’hui assuré le succès d’affluence de ce congrès, merci à vous. Durant toutes ces années, vous avez été plusieurs à sentir, à vivre, et même à compatir aux instants fiévreux de notre structure. Nous nous apprêtons comme ce fut pour le National TK, il y a de cela quelques années à tenir le témoin du futur. Mais, de quel futur s’agit-il ? Il s’agit du futur du CEECI, il s’agit de notre futur en tant que défenseur des intérêts moraux et matériels des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Mes chers camarades, la période dans laquelle nous entrons nous oblige à encore plus d’attention et de responsabilité. La communauté scolaire et estudiantine a plus que besoin d’un CEECI fort et sûr de son destin.
Elle a besoin d’un CEECI qui porte haut leurs attentes et leurs espoirs. Elle a besoin d’un CEECI qui sache proposer des solutions novatrices, claires et cohérentes en accord avec les attentes légitimes et constructives des élèves et étudiants de notre beau pays. Sans toutefois vous rappeler le cahier de charge d’un syndicaliste élève et étudiant, je veux vous notifier néanmoins qu’il est de sa responsabilité de syndicaliste de parvenir à faciliter une coexistence pacifique, à offrir un équilibre harmonieux à ses pairs de la classe scolaire et estudiantine. Aussi, faut-il ajouter la protection des biens et services, directs et indirects qu’offrent la tutelle et maintenir la qualité de vie et conditions souhaitables pour tous les élèves et étudiants sans exception. Camarades, si au CEECI, les avancées et acquis ont été légions ces dernières années, le manque à combler continue de demeurer. Ne dit-on pas qu’à chaque génération sa lutte ? Nos prédécesseurs ont contribué, à leur manière, à satisfaire les besoins d’hier. D’ailleurs, pour eux, nous ne tarirons jamais d’éloges, car ils ont taillé une stature particulièrement exceptionnelle à la structure.
Cependant, aujourd’hui, d’autres besoins se posent avec acuité. Les étudiants et élèves ivoiriens rencontrent chaque jour des problèmes qui doivent être de nature à activer notre capabilité et notre sens aigu du militantisme. Et mon souhait durant cette gestion est de prendre tous les avis possibles pour construire solidairement un appareil syndical fièrement destiné à servir la cause publique.
Notre crédo, accompagné de ce slogan novateur et quelque peu intrigant pour certains, « Une École Nouvelle dans un Esprit Nouveau » ; a un seul objectif. Celui d’être un collaborateur à l’écoute, certes, des préoccupations sociales, scolaires et académiques de nos condisciples, mais surtout de nous poser comme une interface d’écoute active de l’autorité pour créer un creuset synergique, communicatif dans la perspective de donner la plus grande chance d’aboutissement de nos requêtes et promouvoir une nouvelle forme de relation avec notre tutelle. Camarades, ne me voyez pas dans la peau d’un soliste en quête d’un piédestal pour hisser son égo à une dimension narcissique. Appréciez ma volonté dans la posture d’un représentant imbibé d’un altruisme solidaire dont le constant leitmotiv sera de militer pour l’ensemble, dans un élan du service public.
Juger moi aux résultats de toutes les actions que nous allons initier ensemble, car mon seul objectif est de servir la cause scolaire et estudiantine pour que l’élève et l’étudiant, c’est-à-dire vous et moi soyons vu autrement et positivement autrement.
Que Dieu bénisse le CEECI, les Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire, ainsi que tous les acteurs du système scolaire et universitaire ivoirien.
Vive la lutte ! Vive le CEECI ! Vive l’École ivoirienne !
Je vous remercie.
Pour rappel, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara qui a ouvert le 4e congrès électif du comité des élèves de Côte d’Ivoire(CEECI), tenu les 27,28 novembre 2021.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara, a procédé le vendredi 26 novembre 2021, à l’amphi KF du campus 1 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, à l’ouverture du 4e congrès électif du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI).
Une vue de la salle à l’ouverture du congres du CEECI
Ce congrès a pour objectif de renouveler les instances de gestion de cette structure scolaire et estudiantine fortement représentée dans les zones ex- centre nord et ouest (CNO).
Le ministre Adama Diawara, parrain dudit congrès s’est adressé aux étudiants en leur expliquant les nombreux sacrifices que fait l’état pour le bon fonctionnement du système éducatif ivoirien, surtout la sous-section enseignement supérieur.
« Il faut que nos chers apprenants sachent que l’état de Côte d’Ivoire fait énormément pour le système éducatif de façon générale et pour le sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de façon particulière. J’ai même égrainé à l’ endroit des étudiants un certain nombre d’actions, un certain nombre de réalisations effectuées par le gouvernement. Il faut que nos jeunes frères, nos étudiants lorsqu’ils font des revendications, il faut qu’ils en tiennent compte, qu’ils sachent que l’état fait beaucoup pour le système éducatif », a-t-il affirmé.
Le SG national sortant du CEECI, Traoré Karamoko alias général TK au pupitre
Le secrétaire général national sortant, Traoré Karamoko alias général TK a remercié le ministre Diawara pour son soutien constant à cette structure.
« Je voudrais remercier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour son écoute attentive à nos problèmes et pour s’être fait d’office, parrain de toutes les activités en lien avec son ministère ».
Ce 4e congrès du CEECI verra la désignation du 3e secrétaire général national de cette structure le samedi 27 novembre 2021.