Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)
Du mardi 30 novembre au mercredi 1er décembre 2021, s’est tenu à la Chaire UNESCO de Bioéthique du campus2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, un atelier de réflexion sur le thème : « Le futur de l’Université Alassane Ouattara en 2045 ».
Organisée par le Laboratoire de Littératie des Futurs (FLL) à l’Université Alassane Ouattara dirigé par le Professeur Kouassi Kouamé Sylvestre, cette rencontre a permis aux participants de penser le futur de l’UAO en 2045.
Cette rencontre pluridisciplinaire qui a convoqué des chercheurs de diverses disciplines (sociologie, histoire, communication, chercheur du CNRA, philosophie, géographie, la gouvernance de l’UAO, etc.), a permis à chacun des participants de donner son point de vue sur comment il voudrait voir cette institution d’ici 2045.
« Le futur de l’UAO que nous sommes en train de construire en 2045 est une université d’émergence. Une université qui intégrera tous les acteurs du système et de la société civile dans toutes les grandes questions comme l’environnement. Qui fera intervenir des spécialistes, des directeurs d’entreprises dans les maquettes de cours afin que les diplômés qui sortiront de l’UAO soient utiles dans des entreprises », a résumé le participant Mathias Loukou, doctorant à l’UAO.
Quant à la spécialiste anticipation venue du siège de l’UNESCO à Paris Eva Feukeu, elle a expliqué que l’UNESCO depuis 2012 porte une série d’activités en littératie des futurs qui est une approche fondée sur la compétence. Et les laboratoires des littératies des futurs sont des ateliers ou des processus de recherches-actions.
Selon Professeur Sylvestre Kouassi Kouamé, l’initiateur du projet chaire UNESCO « anticipation, prospective et territoires durables », dans le contexte actuel de recherche des performances des universités ivoiriennes dans le regard de leur positionnement peu enviable sur la liste des 200 premières universités africaines, ce thème est d’actualité.
Pour finir, le Professeur Gossouhon Sékongo, directeur de cabinet du président de l’UAO, représentant le Professeur Kouakou Koffi a salué cette initiative, car selon lui, « réfléchir sur l’UAO à l’horizon 2045 est la marque de l’intérêt qu’ils accordent à tout ce qui touche au bon fonctionnement de notre université ».
L’ouverture de cet atelier a été marquée par la présence de Krotoumou Diomande, 2e adjointe au maire de Bouaké, le secrétaire général de la commission nationale de l’UNESCO, le professeur n’Golo Soro et du titulaire de la chaire UNESCO bioéthique de l’UAO, le professeur Lazare Poamé.
SEREKET Florent