Ouverture à l’université de Bouaké d’un colloque international sur « les nouvelles frontières du droit »

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Un colloque international sur le droit s’est ouvert le jeudi 2 décembre 2021 au campus 1 de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, dans le centre ivoirien, en présence de plusieurs experts venus du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, du Mali, du Sénégal et du pays hôte la Côte d’Ivoire.

Une vue de la table de séance à l’ouverture du colloque

Organisé par le Centre de Recherche et d’Etude sur le Droit et les Finances Publiques (C.R.E.D.Fi.P) de l’UAO, en collaboration avec la fondation Konrad Adenauer Stiftung, ce colloque de trois jours (du jeudi 2 au samedi 4 décembre 2021), s’articulera autour de la thématique centrale : « les nouvelles frontières du droit ».

Prenant la parole à la cérémonie d’ouverture, ce jeudi matin, à l’amphi KA du campus 1, Théodore Golli, chargé du programme dialogue politique en Afrique de l’Ouest, représentant de la fondation Konard Adenauer Stiftung a expliqué pourquoi sa structure a accepté d’accompagner la tenue dudit colloque.

 « La fondation a décidé de soutenir cette réflexion du C.R.E.D.Fi.P pour aider véritablement à des propositions, à des recommandations qui pourront aider le monde universitaire. Qui pourront aider les sociétés en générale à pouvoir tenir compte de ses nouvelles mutations vécues dans leur quotidien. Notre objectif est d’amener une prise de conscience générale sur le droit », a-t-il expliqué.

Quant à Professeur Téhoua Pélagie N’Dri, vice-présidente de l’UAO chargée de la planification, de la programmation et des relations extérieures, par ailleurs directrice du C.R.E.D.Fi.P, elle a mis un accent dans son intervention sur l’importance dudit colloque.

 « Nous savons tous que le droit est perçu de manière très générale comme étant l’ensemble des règles qui régissent la vie en société et qui sont édictées par le pouvoir public plus précisément par l’État en tant que règles qui régissent la vie en société. Les règles de droit évoluent, en même temps que la société elle-même évolue, il y a donc une influence que le droit va subir en fonction des transformations. Donc il est important qu’aujourd’hui, aux 21e siècles que nous puissions réfléchir sur les différentes mutations que le droit a pu subir au sein du droit ».

Une vue des participants

Le professeur de droit à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou au Burkina Faso, Salif  Yowaba a justifié sa présence en Côte d’Ivoire par la qualité et l’importance du thème de ce colloque.  

 « Ces occasions d’échanges sont des moments importants au cours desquels on apprend beaucoup plus de choses », a-t-il souligné avant d’ajouter : « Ces échanges d’expériences sont mutuellement enrichissants, parce que les problèmes se posent très souvent dans différents pays et il est bon de s’enrichir de l’expérience des autres pour savoir comment ils ont réglé ces problèmes ».

Le président de l’UAO, le professeur Kouakou Koffi a souhaité le traditionnel « akwaba » aux participants, soulignant qu’un colloque est très important pour une université parce qu’il constitue un cadre d’échanges et de partage du savoir.

Des participants venus du Burkina Faso, Bénin, Cameroun, Mali, Sénégal, etc, prennent part à colloque.

Les conclusions sont attendues pour le samedi 4 décembre 2021.

SEREKET FLORENT

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