Côte d’Ivoire/ Entrepreneuriat : la JPAD forme des jeunes sur l’élevage et le financement de projets

Bouaké360-Yamoussoukro (Côte d’Ivoire)

La Jeunesse panafricaine démocrate (JPAD) a organisé le samedi 11 juin 2022 dans la capitale politique ivoirienne, à Yamoussoukro, un séminaire de formation sur l’élevage et les différentes procédures d’obtention de financement.

Séminaire de formation de la JPAD à Yamoussoukro

Au profit de ses membres, cette séance de formation de la JPAD était placée sous le thème : « L’entrepreneuriat, un moyen sûr pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ».  

Prévu dans la matrice d’action annuelle de cette organisation de jeunesse présidée par Soumaïla Sylla alias Chado Walker, l’atelier s’est déroulé autour de plusieurs modules dont les techniques d’élevage et de recherche du financement de projets.

Avant l’ouverture des travaux, Adama Koné, le directeur des ressources humaines au ministère des ressources animales et halieutiques, représentant le ministre Sidi Touré, a salué cette initiative de la JPAD.

« L’entrepreneuriat est un secteur capital pour nous les jeunes. L’emploi jeune est une structure qui est à la disposition de la jeunesse. Le ministère des ressources animales et halieutiques ne peut pas recruter tous les jeunes à la fonction publique. Au nom du ministre, je vous encourage à entreprendre et nous avons plusieurs projets qui pourront intéresser les jeunes à travers l’agence emploi jeune », a fait savoir M. Koné.

Selon lui, c’est plus de 4 milliards de francs CFA qui sont investis chaque année par l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’importation des produits halieutiques. D’où tout l’intérêt de cette formation.

« Le président de la République Alassane Ouattara a mis en place l’agence emploi jeune, vous avez des encadreurs, des conseillers allez vers ces agences, je vous encourage à cela. Je vous encourage également à l’aquaculture et à la pisciculture pour que notre pays soit autosuffisant en poisson et cet appel, je le lance à l’endroit de toute la jeunesse de Côte d’Ivoire », a-t-il résumé.

Poursuivant dans la même veine, le sénateur du district autonome de Yamoussoukro, le vénérable Konan Yao Gbeugré a encouragé les jeunes à être attentif et s’approprier cette formation afin de prendre toute leur place dans le développement économique de la Côte d’Ivoire.

Avant lui, le président international de la jeunesse panafricaine démocrate, Soumaïla Sylla dit Chado Walker a remercié les séminaristes avant de les encourager à s’approprier cette formation pour l’intérêt de l’Afrique de demain.

« Un jeune former et entrepreneur est un trésor pour son pays. Une chose est de se faire former, une autre chose est d’avoir des financements pour les projets raison pour laquelle nous avons associé l’agence emploi jeune afin qu’elle accompagne nos camarades qui souhaitent entreprendre avec le dispositif que l’Etat a mis en place pour le bonheur de la jeunesse. Nous continuerons dans cet élan de former cette jeunesse tout en l’encadrant », a indiqué M. Sylla.

Ce séminaire de formation a vu là présence des élus, cadres et les membres du bureau international, coordonateurs des régions, responsables de sections, sous-section et leaders de la JPAD.

Eliezer Rodemi

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Bouaké : 15 femmes primées à la 3è édition du festival « 48 heures de valorisation du potentiel féminin » 

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Quinze femmes entreprenantes issues de plusieurs villes ivoiriennes ont été honorées le samedi 20 novembre 2021 à Bouaké, dans le centre ivoirien, à l’occasion de la 3è édition de la cérémonie de distinction des « femmes battantes » de Côte d’Ivoire dénommée « 48 heures de valorisation du potentiel féminin ».

Une vue des récipiendaires

A l’initiative de l’entreprise de communication DYA-NVY groupe prime, cette cérémonie de distinction qui s’est déroulée à l’esplanade du centre culturel Jacques Aka de Bouaké était placée sous le thème « compétences féminines locales et défi de la digitalisation ».

Sur trente-six nominées, ce sont quinze femmes qui ont été primées à cette édition dans les domaines de l’agriculture, l’artisanat, le commerce et l’entrepreneuriat. Les récipiendaires sont issues des villes de Bouaké, Katiola, Korhogo et Yamoussoukro.                                                                                 

Il s’agit de dame Yao Affoué Mo Élise (Bouaké-Languibonou). Ledjou Rosine, Nadinga Maimouna, Kouamé Akissi Fernandeze et Dogbo Carina Désirée (Bouaké ). Koné Pélégien  Josophine et Nibou Traoré (Katiola). Kouakou Affoué Florence (Bouaké-Brobo). Akissi NGuessan Danièle de Sakassou. Coulibaly Siata et Coulibaly Awa de Korhogo, et enfin, Konan Affoué Isabelle, Tano Audrey épouse N’Guessan de Yamoussoukro.

Assitan Coulibaly, la commissaire générale de « 48 heures de valorisation du potentiel féminin « 

 Selon Assistan Coulibaly, commissaire général de « 48 heures de valorisation du potentiel féminin » et manager générale de DYA-NVY groupe, la particularité de cette édition est la récompense des jeunes- filles entrepreneures, les femmes en situation de handicap venues des villes de Korhogo, Yamoussoukro et de Katiola. Elle a expliqué que cette distinction des femmes battantes s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement ivoirien qui est la promotion de l’entrepreneuriat féminin pour une autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire.

« Nous venons en apport aux actions du gouvernement .Il peut compter sur nous pour donner de la visibilité à l’entrepreneuriat féminin pour aboutir à l’autonomisation de la femme », a-t-elle affirmé.

Fernandeze Kouamé akissi, une des lauréates

Les récipiendaires ont exprimé leur joie et gratitude à l’endroit des organisateurs de cette cérémonie.

« Je ne savais pas qu’un jour j’allais être primé quelque part. Aujourd’hui grâce à mes activités de champs et de vente d’attiéké, je reçois ce prix. Je remercie madame Coulibaly pour cette action qui permet de voir ce que les femmes font comme travail », s’est réjouie Fernandeze Kouamé akissi, lauréate dans la catégorie des personnes en situation de handicap venue de Bouké Broukro-village.

Quant à l’ONG Association des volontaires pour le Service international (AVSI), partenaire de DYA-NVY groupe à cette cérémonie, son chef de projet Cyrille Komguep, a rassuré la commissaire de l’appui et de l’accompagnement constant de sa structure avant de lancer cet appel aux hommes : « Nous devons au quotidien lutter contre tout ce qui entrave l’épanouissement de la femme.».

SEREKET Florent