Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)
« On a sillonné tous les campements, villages et tribus de Brobo, Mamini et Bounda. Nous sommes outillés et pensons que le terrain est à notre faveur », a estimé mardi 02 mars 2021, la candidate du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) dans la circonscription 061 pour les législatives du 06 mars prochain.
La candidate du RHDP dans la circonscription électorale de Bounda, Brobo et Mamini, communes et sous-préfectures, Bouaké, sous-préfecture, Dr Fatoumata Traoré s’exprimait à la fin d’une rencontre d’échanges avec le collectif des enseignants du privé de Brobo.
Face à ces derniers, la première femme ivoirienne Docteur d’Etat ès Sciences en Biochimie depuis 1991 s’est dite confiante pour son élection au soir du 06 mars 2021.
« On a sillonné tous les campements, villages et tribus de Brobo, Mamini et Bounda. Nous sommes outillés et pensons que le terrain est à notre faveur. On ira pour gagner ces élections dans la grande transparence et de façon éclatante », a-t-elle déclaré à la presse.
Pour elle, le développement local de la circonscription de Brobo « a besoin d’être donné, d’être reposé sur des gens qui ont des valeurs de respect, de la transparence parce que nous venons de loin ».
Notre sous-préfecture, a rappelé, Dr Traoré, existe depuis 1961 alors que les autres sont passées à département.
C’est pourquoi, a-t-elle réitéré, « je demande qu’on respecte les votes de nos citoyens. Qu’il n’y ait plus de fraudes chez nous, qu’on puisse sillonner campements, villages et rues librement. Qu’on nous laisse la possibilité d’afficher et de laisser nos affiches en place et que librement les électeurs de nos 5 tribus choisissent qui peut régler leurs difficultés ».
S’exprimant à son tour devant la presse, le porte -parole des enseignants du privé de Brobo, Alex Yao a rassuré la candidate du RHDP parce que « son programme sied à la population et en tant qu’enseignant, nous pensons que c’est un programme à épouser, à accepter. »
« J’approuve vraiment son programme d’action dans la mesure où pour parler de développement local, on ne tient plus compte de certaines considérations et appartenances », a-t-il conclu.
Cheik Koné