Ouverture à Bouaké de la 3ème édition de la fête de la Daba

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

La 3è édition de la fête de la Daba s’est ouverte le vendredi 3 septembre 2021 à Minankro, un village périurbain situé au nord de la ville de Bouaké.

A l’initiative de l’association  »Edjou Eyo » (en langue Baoulé) et qui veut dire « levons nous pour faire », la fête de la daba se veut selon ses organisateurs, un tremplin pour honorer les braves cultivateurs de Minankro en particulier et de toute la Côte d’Ivoire en général. Cette 3è édition de ce festival de la reconnaissance au bras nourriciers s’est déroulée sur le terrain du groupe scolaire du village en présence des chefs traditionnels et de plusieurs présidents d’associations de la localité.  

Placée sous la tutelle du ministre de la culture et de l’industrie des Arts et du spectacle, Mme Harlette Badou N’Guessan Kouamé et parrainée par le maire de Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo, cette édition 2021 de ce festival a ouvert ses portes le vendredi 3 septembre pour s’achever le dimanche 5 septembre 2021 autour du thème central : « Entreprenariat jeune, la terre ne trahit jamais ».

Le président de l’association Edjou Eyo, N’Guessan Kouadio Hermann dans son intervention à la cérémonie d’ouverture a expliqué que le festival de la daba vise à honorer les braves cultivateurs de Minankro.

« Ce festival est une occasion de rendre hommage à nos parents cultivateurs car le succès de la Côte d’Ivoire repose sur l’agriculture. Le thème de cette troisième édition est une interpellation que nous faisons à nos jeunes frères de retourner à la culture de la terre », a exhorté M. N’Guessan.

Pour lui, « l’exode rural n’est pas la solution car peu importe là où l’on se trouve nous consommons les produits de la terre ».

« Les fonds recueillies pendant ce festival permettrons d’offrir des kits scolaires aux élèves de Minankro », a-t-il par la suite précisé avant de lancer son message.

« Je demande aux autorités de nous aider et de nous accompagner car nous avons du matériel pour travailler. Aujourd’hui nos populations sont vieillissantes alors ils n’ont plus la force pour labourer le sol alors nous demandons des produits phytosanitaires et autres », a-t-il sollicité.

A sa suite, le délégué de la mutuelle de Minankro, N’Guessan Kouadio Hermann a également exhorté la jeunesse ivoirienne à retourner à la terre.

« Ce festival est une bonne chose car il permet de reconnaître les efforts abattus par ceux qui cultivent la terre. La ville n’est pas l’Eldorado alors que la jeunesse prenne conscience de l’importance à cultiver la terre », s’est-il exprimé.

Un défilé des paysans a marqué le clou de cette 3è édition de la fête de la daba à Minankro.

Eliezer Rodemi

Publicité

Développement du football et de la culture à Bouaké depuis 1956 : les anciennes gloires célébrées par la municipalité

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

La commune de Bouaké a rendu hommage aux personnes ayant contribué à l’essor de son football et de sa culture, depuis la période de l’indépendance.

Samedi soir, au quartier Kennedy en présence des hôtes venus de Ziguinchor, à l’occasion du gala de remise des trophées aux équipes vainqueurs du tournoi communal de football édition 2021, ce sont près d’une vingtaine d’anciens footballeurs et anciens musiciens qui ont été fêtés par l’équipe municipale dirigée par le maire Nicolas Djibo.

Parmi les récipiendaires, on a pu reconnaître Konaté Adaman dit « Adama Poitrine » qui a fait les beaux jours de l’USRAN dans les années 1965, 1970, Diabaté Mamadou qui a joué avec l’équipe de Gonfreville dans les années 1976, Salif Sangaré, Kouamé Bah et Kaboré Daouda vainqueurs de la coupe nationale de Côte d’Ivoire en 1987 avec l’ASCB. Salif Sangaré ira par la suite à l’ASEC, sous l’ère Philippe Troussier.

Pour le maire Nicolas Djibo, « Il s’agit pour toute la ville de Bouaké, en particulier les générations actuelles, de leur témoigner la profonde reconnaissance pour les précieux services rendus en faveur du rayonnement culturel et sportif de cette ville. Ils ont porté haut, en son temps, les couleurs de notre cité partout où besoin se faisait sentir, nous avons en retour pour eux, une place de choix dans nos cœurs ».

S’agissant du tournoi communal de football, remporté par l’équipe de l’Efodas au détriment de celle de l’Inter, le maire a salué l’esprit du vivre ensemble qui a prévalu.

Poursuivant M. Djibo a tenu à féliciter les partenaires et opérateurs économiques pour leurs contributions au succès du tournoi.

« Si ce tournoi s’est aussi bien déroulé, c’est grâce à votre précieux concours et votre inestimable soutien. En acceptant de nous accompagner, vous avez permis à notre rêve de s’approcher encore plus près de la réalité », a-t-il réitéré, soulignant que cette gratitude ne saurait être passée sous silence.

« Recevez alors notre grand merci du fond du cœur, et, à travers moi, retrouvez les remerciements de toutes les populations de Bouaké, particulièrement des anciennes gloires de la culture et du football. Par votre soutien, vous nous avez aidés à leur témoigner la reconnaissance de cette cité pour les précieux services rendus en faveur du rayonnement culturel et sportif de cette ville », a poursuivi le maire de Bouaké.

Entre vous et nous, dira-t-il ensuite « l’aventure ne fait que commencer. La prochaine édition, la barre doit être encore plus haute. C’est pourquoi la reconduction du capital confiance, entre vous et nous, se pose comme une nécessité vitale. Nous comptons sur vous, et, nous sommes sûrs que vous ne nous laisserez pas tombés ».

Prenant la parole à son tour, Adama Kéita, le vice-président des clubs de Bouaké a particulièrement remercié le 5ème adjoint au maire, Diaby Aboubacar, le président du Comité d’organisation du tournoi communal.

Sous-direction de la communication Mairie de Bouaké