L’Expert au Comité des droits des personnes handicapées de l’Organisation des nations unies (ONU), l’ivoirien Alfred Kouassi, a exhorté, samedi, les médias de Côte d’Ivoire, à privilégier la production de contenus accessibles aux personnes handicapées.
Il s’exprimait à l’occasion du séminaire de formation, intitulé : « projet de renforcement de la participation politique et citoyenne des personnes handicapées dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire » qui a regroupé du 19 au 20 mai une vingtaine de représentant des médias ivoiriens, à Bouaké. Ce projet a été co-financé par l’Union européenne (UE) et l’ONG chrétienne internationale de développement (CBM, sigle en anglais pour Christian Blind Misssion) et mis en œuvre par la COPH-CI.
« L’article 21 (de la Convention relative aux droits des personnes handicapées) demande à la presse d’accompagner la promotion des personnes handicapées sans que ces personnes n’aient à dépenser plus que les autres pour avoir accès à l’information, donc il faut rendre l’information accessible à tous les niveaux pour que les personnes handicapées aient l’information au même titre que les autres », a fait savoir Alfred Kouassi.
Ce qui implique, selon lui, l’intégration et l’implémentation de nouveaux outils sur les différents supports des médias tant traditionnels (presse papier, radio et télévision hertzienne) que modernes (presse en ligne, médias sociaux).
De manière pratique, les médias audiovisuels (télévision traditionnelle et en ligne) sont donc invités à sous-titrer et à intégrer des interprètes en langage des signes dans leurs productions respectives (au profit des personnes vivant avec handicap auditif). Quant à la presse écrite en ligne, elle devra implémenter sur ses sites internet les technologies d’audio-description (une technologie qui permet aux personnes vivant avec handicap visuel d’écouter ce qui est écrit). La presse écrite sur support papier devra pour sa part se réadapter en fournissant des pages en écriture braille (handicap visuel).
Selon le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (INS), datant d’avant le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2021 et repris par la COPH-CI, il existe en Côte d’Ivoire 620 639 personnes handicapées. Mais la COPH-CI, estime à environ 4 millions (15% de la population globale) le nombre de personnes vivant avec handicap en Côte d’Ivoire en se basant sur les normes établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La Confédération des Organisations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire (COPH-CI) a plaidé samedi à Bouaké, dans le centre ivoirien, pour l’adoption d’une nouvelle loi électorale plus inclusive.
Plaidoyer de la COPH-CI vendredi 19 et samedi 20 mai 2023 à Bouaké pour l’adoption d’une nouvelle loi électorale plus inclusive
Selon cette confédération, la nouvelle loi électorale qu’elle promeut, permettra une meilleur représentativité des personnes vivant avec handicap dans les processus électoraux, aussi bien en tant qu’électeurs, candidats et acteurs au sein des partis politiques et de la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections).
L’annonce a été faite dans un réceptif hôtelier de la deuxième grande ville ivoirienne lors d’un séminaire de formation, qui a regroupé du 19 au 20 mai une vingtaine de représentant des médias ivoiriens. Cet atelier s’est tenu dans le cadre du « projet de renforcement de la participation politique et citoyenne des personnes handicapées dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire », cofinancé par l’Union européenne (UE) et l’ONG chrétienne internationale de développement (CBM, sigle en anglais pour Christian Blind Misssion) et mis en œuvre par la COPH-CI.
Ce nouveau code électoral que propose la faitière des organisations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire permettra de lever diverses barrières empêchant la pleine participation des personnes vivant avec handicap dans les processus électoraux dans ce pays le plus développé d’Afrique de l’Ouest francophone.
Daouda Coulibaly, le président de la CAPH-VB
« Oui, bien sûr que j’ai déjà voté…mais dans des conditions difficiles », se souvient Daouda Coulibaly, personne non-voyante, président de la Coordination des Associations des personnes en situation de handicap de la Vallée du Bandama (CAPH-VB).
« Dans notre cas on est obligé de se faire assister pour aller voter. Je suis donc obligé de me faire accompagner dans le bureau de vote par un enfant, un ami ou ma femme. S’il n’y a personne de disponible alors je ne participe pas au vote parce qu’il n’y a aucune disposition pratique prévue par la CEI pour me permettre de voter de façon autonome », ajoute-t-il perplexe.
C’est pourquoi, poursuit M. Coulibaly, « on demande que le code électoral soit plus inclusive pour prendre en compte la question du handicap visuel pendant les élections en intégrant par exemple une tablette spécialisée avec laquelle on peut voter tout seul sans l’aide de quelqu’un », comme cela se fait d’ailleurs au Ghana, le pays voisin de la Côte d’Ivoire.
Alfred Kouassi, chef du projet
« Il existe encore des barrières de tout ordre à une bonne participation des personnes handicapées dans les processus électoraux en Cote d’Ivoire », dont plusieurs barrières physiques, a renchérit, le chef du projet, Alfred Kouassi. « Les escaliers dont on ne tient pas compte lorsqu’on affecte les personnes handicapées dans les bureaux de vote, quelqu’un qui est en fauteuil roulant qu’on met au premier étage. Comment cette personne peut-il voter ? », a-t-il interrogé avant de s’intéresser à la situation spécifique des personnes en situation de handicap visuel.
Comment doit-on interpréter, le cas d’une « personne qui doit voter et qui se fait accompagner par quelqu’un qui vient voter à sa place avec le risque de ne pas voter son candidat à lui mais plus grave encore la personne qui accompagne va savoir qui cette personne doit voter (pas de secret du vote donc).
Pour le conseiller au Conseil national des droits de l’homme (CNDH), il faut impérativement lever ces barrières en procédant à la mise en place d’un nouveau code électoral plus inclusif qui permettra à la CEI de prendre des mesures qui tiennent compte de la question du handicap et des personnes handicapées, favorisant ainsi leur participation « de façon pleine, entière et autonome en gardant le secret de leur vote ».
La convention relative aux droits des personnes handicapées, ratifiée par l’Etat de Côte d’Ivoire, en son article 29, recommande aux Etats parties à faire en sorte que les personnes handicapées puissent effectivement et pleinement participer à la vie politique et à la vie publique sur la base de l’égalité avec les autres, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de représentants librement choisis, et notamment qu’elles aient le droit et la possibilité de voter et d’être élues.
C’est d’ailleurs ce qui stimule la COPH-CI a encouragé les candidatures des personnes handicapées aux différentes élections locales à venir. Ce qui contribuera, selon M. Kouassi, à casser les tabous sur leur situation.
On n’a pas besoin d’être politicien de carrière pour gérer par exemple une ville où une région. Tout le monde doit participer, la seule problématique ce sont les barrières qui existent encore à ce sujet. « On veut être sur les listes et on est prêt », a rassuré l’Expert au Comité des droits des personnes handicapées de l’Organisation des nations unies (ONU).
A son tour de parole, le directeur des programmes de CBM Côte d’Ivoire, Marc Olivier Mara, a invité les parents des enfants en situation de handicap à la résilience.
« Si un enfant nait avec une déficience ce n’est pas la fin du monde. C’est un enfant comme tout autre il doit avoir accès à l’école et au travail (…) l’inclusion c’est un défi démocratique et de progrès social pour tous», a-t-il conclu.
Plusieurs thématiques ont meublé cette session co-animée par Alfred Kouassi, chef du projet, Dr Coulibaly Abdoudramane, médecin spécialiste en médecine physique et réadaptation ainsi que Adama Diabaté, membre de la COPH-CI et agent du trésor public.
Elections inclusives, CDPH et définition du handicap et la notion d’inclusion, CDPH et les notions d’égalité de non-discrimination et d’accessibilité, sont entre autres quelques sujets qui ont été traités par le trio de formateurs.
Un point d’honneur a été mis sur les articles 21 et 29 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). L’article 21 de la CDPH s’intéresse particulièrement à la liberté d’expression et d’opinion et à l’accès à l’information des personnes handicapées.
Quant à l’article 29, il met un accent sur la participation des personnes handicapées à la vie politique et à la vie publique.
Le projet de renforcement de la participation politique et citoyenne des personnes handicapées dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire, recommande entre autres la nomination de personnes handicapées dans des institutions de la République, tels que le Senat, le Conseil économique social environnemental et culturel ainsi qu’au sein du comité central de la CEI.
Selon le dernier rapport de l’Institut national de la statistique (INS), datant d’avant le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2021 et repris par Alfred Kouassi, il existe en Côte d’Ivoire 620 639 personnes handicapées. Mais la COPH-CI, estime à environ 4 millions (15% de la population globale) le nombre de personnes vivant avec handicap en Côte d’Ivoire en se basant sur les normes établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
CÔTE D’IVOIRE: 40 JOURNALISTES ET ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE FORMÉS À ABIDJAN .
Abidjan, Côte d’Ivoire (Top News Africa) Un atelier de quarante acteurs de la presse en ligne et de la société civile de Côte d’Ivoire, s’est ouvert, ce mardi 11 avril 2023, dans un complexe hôtelier d’Abidjan, autour du thème « couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits’’, dans le cadre du projet “Implication des Médias Numériques pour une Prévention Active des Conflits et des Tensions’’ (IMPACT), a constaté, sur place, un journaliste de l’agence de presse Top News Africa.
C’est la deuxième phase du projet qui vise à ‘’former les acteurs médiatiques qui couvrent les questions de conflits sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, afin d’assurer une meilleure prévention des conflits et la cohésion sociale’’, a indiqué Lassina Sermé, président du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), partenaire au projet.
L’objectif de cette action est de ‘’renforcer nos compétences pour faire face à la multiplication des fake news et des messages haineux qui divisent la population et créent des tensions.
Cette pertinente thématique est d’actualité en ce sens que notre pays connaîtra cette année des élections locales (municipales et régionales) dans le dernier trimestre de l’année’’, a ajouté M. Sermé en présence du Directeur général du Programme national de cohésion sociale (PNCS), Dr Théodore Konimi.
Lassina Sermé, président du REPPRELCI
Ces élections locales, a souligné Lassina Sermé, qui constitueront un véritable test pour les différents partis politiques avant l’élection présentielle de 2025 ne manqueront certainement pas de déchaîner les passions teintées parfois de discours haineux et de fausses informations.
‘’C’est pourquoi, le projet IMPACT, veut nous donner les instruments et outils pour mieux aborder cette période électorale et apporter notre modeste contribution à la consolidation d’un climat de paix et de cohésion sociale’’, a soutenu le président du REPPRELCI.
Il a annoncé qu’après cette série de formation sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, deux autres sessions de formation suivront dans les semaines à venir, portant sur les outils et mécanismes de vérification des fake news en direction de 74 bénéficiaires, soit 37 personnes par session.
M. Sermé a exhorté les participants à une assiduité accrue pour tirer profit de la formation qui leur sera dispensée par Mmes Stéphanie Lamy et Caroline Tétard, venues de la France pour partager avec eux leurs connaissances et savoir-faire.
Dr Théodore Konimi, directeur général du PNCS
Le directeur général du PNCS, Dr Théodore Konimi, s’est félicité de la tenue de cet atelier, dont la thématique rencontre l’adhésion du Programme qu’il dirige. ‘’Nous sommes en phase’’, a-t-il lancé à l’endroit des organisateurs, rappelant que ‘’dès la fin de la crise postélectorale 2010-2011, le président Alassane Ouattara a fait de la cohésion sociale un axe majeur de sa politique gouvernementale.
Une vue de la salle
Le projet IMPACT qui a une durée de 24 mois, est financé par la Délégation de l’Union Européenne à travers l’instrument contribuant à la stabilité et à la paix (IcSP) à hauteur de 700 millions FCFA.
Il est mis en œuvre en Guinée et en Côte d’Ivoire par cinq organisations composées de deux structures françaises, Avocats Sans Frontières France (ASF France) et Danaïdes, d’une plateforme panafricaine, AfricTivistes et deux associations nationales que sont l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) et le REPPRELCI.
Les personnes handicapées du district de la vallée du Bandama (centre nord ivoirien) ont réclamé, le samedi 17 décembre 2022 à Bouaké, plus d’autonomie en vue de leur « pleine participation », et en toute « égalité » dans la vie socio-économique de la Côte d’Ivoire.
L’annonce a été faite à l’occasion de la célébration de la journée internationale des personnes handicapées édition 2022, organisée à Bouaké par la Coordination des Associations des personnes en situation de handicap de la vallée du Bandama (CAPH-VB) en partenariat avec la direction régionale de la protection sociale et les associations sœurs, Société sans barrière, VHSM, CBM et Handi Senso plus.
Daouda Coulibaly, président de la CAPH-VB
Malgré quelques avancées notables » il y a encore un effort à faire pour accroître l’autonomie des personnes en situation de handicap. Parce que la dignité d’une personne c’est de travailler », a fait savoir devant des journalistes, le président de la CAPH-VB, Daouda Coulibaly. Selon lui, les personnes handicapées représentent près de 15% de la population ivoirienne. Pourtant, regrette-t-il ensuite, plus de 80% de cette population n’a pas encore accédé à son autonomie autant financière que sociétale.
Yede Adama Sanogo, directeur de l’ONG Société sans barrière
Yede Adama Sanogo, chef de projet, directeur de l’ONG « Société sans barrière » va plus loin. Résumant la conférence publique qu’il a animée à cette cérémonie, il propose des pistes de solutions. « Pour que les personnes handicapées puissent être autonome dans notre pays, il est important que ces personnes puissent avoir accès au système éducatif » c’est-à-dire « l’éducation primaire, secondaire, supérieur et à l’enseignement technique et à la formation professionnelle pour avoir des qualifications ». C’est à ce prix, a-t-il poursuivi, que ces dernières pourraient avoir accès à l’emploi donc à l’autonomie financière. Selon lui, l’autonomisation dépend aussi de l’accès au service, pourtant, « il y a encore beaucoup de barrières » à ce sujet.
« Nous devons nous mettre ensemble pour lever toutes ces barrières institutionnelles, comportementales et physiques. C’est ainsi qu’on va atteindre l’autonomisation des personnes handicapées en Côte d’Ivoire », a conclu M. Sanogo.
« Il n’y a pas de sous homme, il suffit simplement d’accepter notre handicap, de l’assumer et rien ne vous empêchera de vivre pleinement votre vie », a dit pour sa part, le directeur régional de la protection sociale de Bouaké, Sib Gotouré.
Poursuivant à l’endroit des « valides », M. Gotouré a demandé plus de considération pour les personnes handicapées car » nous sommes tous de virtuels handicapés ». Illustrant, ces propos par l’histoire d’un professeur d’histoire-géographie, devenu sourd-muet après s’être trompé sur la posologie d’un produit pharmaceutique. Le représentant régional du gouvernement ivoirien, n’a pas manqué de lister quelques réalisations majeures de l’Etat au profit des personnes handicapées. Notamment, la dérogation spéciale pour le recrutement de personnes handicapées dans la fonction publique et l’effectivité de la mise en route de l’éducation inclusive.
A Bouaké, 3 écoles primaires publiques pilotes accueillent depuis quelques années déjà des enfants en situation de handicap. Il s’agit des groupes scolaires, Ville nord, Mamianou et Ex-fille, qui compte dans leur effectif, des sourds-muets pour les deux premières et des non-voyants pour la dernière.
Un défilé sur l’artère principale du quartier Air France 2 a ponctué cette célébration placée sous le thème »pleine participation et égalité des personnes handicapées pour vivre autonome ». Ils étaient plusieurs sourds-muets, non-voyants, albinos ou autres handicapés physiques à participer à cette procession. Pour les organisateurs, ce défilé avait pour objectif principal de montrer aux yeux du monde que les personnes handicapées demeurent « fières et assument » leur état. Cheik Koné
L’équipe de football Maracaña, KTK du quartier Odiennekourani a remporté, le samedi 22 octobre 2022, au quartier Peyton à Koko, la finale de la 4e édition du tournoi doté du trophée du nom du PDG de Oriental groupe, Ibrahim Bamba dit IB.
Le capitaine de KTK soulevant le trophée, entouré des autorités
KTK a battu (1-0) l’équipe City Espoir de Koko, à l’issue du temps réglementaire. L’unique but de la partie est intervenu à la 12e minute du jeu grâce à une magnifique action collective de KTK, concrétisée par Amara Cissé alias Agogo. Malgré les assauts répétés de Koko dans le camp adverse tout au long de la 2e mi-temps, le score restera inchangé. Résultat final, 1 but à 0 pour KTK d’Odiennekourani, qui remporte pour la 2e année consécutive ce tournoi de Maracaña « petit poteau » parrainé par le PDG de Oriental groupe, Ibrahim Bamba.
Organisée par la jeunesse du quartier Peyton et placée sous le thème : « pour la paix, je m’engage », la finale de cette édition 2022 a vu la présence du commandant de compagnie de la gendarmerie de Bouaké et du commissaire du 2e arrondissement de police de Koko. Invités spéciaux à cette fête du sport, les patrons de ces deux corps de défense et de sécurité ont eu l’occasion de s’adresser aux nombreux jeunes qui ont effectué le déplacement à la place publique de Peyton.
Le commandant de compagnie de la gendarmerie de Bouaké, Karim Traoré
Prenant la parole en premier, le commandant de compagnie de gendarmerie nationale de Bouaké, Karim Traoré a exhorté la jeunesse de Peyton et de Bouaké au civisme et à la responsabilité.
« Vous êtes nos enfants et nos jeunes frères il est important qu’on vous sensibilise sur la chose civisme parce qu’il y a de grands projets » à venir pour Bouaké mais cela aura vraiment de l’impact que si cette jeunesse cible est consciente de son rôle qu’elle doit jouer, a-t-il fait savoir. Il a en outre invité la jeunesse de Bouaké à tourner le dos à toute action malveillante, et à prendre toute sa place dans les différents projets de développement en vue pour cette 2e ville du pays.
Le commissaire adjoint du 2e arrondissemnt de police de Bouaké, Tidjane Gbané, micro en main
A son tour, le commissaire adjoint du 2e arrondissement de police de Koko, Tidjane Gbané a fait savoir que la présence de son administration est de rassurer les uns et les autres de la bonne marche de cette activité sportive et de bonnes cohésions sociales. Il en a profité pour rappeler aux finalistes et à leurs différents supporteurs de se départir de tout acte de violence en privilégiant l’esprit de fairplay.
Le 5e adjoint au maire de Bouaké, Diaby Aboubakar
De son côté, Le 5e adjoint au maire de Bouaké, Aboubakar Diaby dit Peter, fils du quartier Peyton, a spécialement remercié le parrain IB, pour son esprit de solidarité et de partage au profit de la jeunesse de ce quartier. Le maire Diaby a par la suite félicité le comité d’organisation piloté par le trio Vieux Coulibaly alias « Vieux Gorgui », Djomouri Kouyaté, et Yacouba Coulibaly.
Le parrain du tournoi, Ibrahim Bamba « IB », PDG de Oriental groupe
Le parrain, Ibrahim Bamba, PDG de Oriental groupe, s’est réjoui quant à lui pour le bon esprit qui a prévalu tout au long de ce tournoi qui s’est refermé sans aucune violence enregistrée.
Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, a abrité le jeudi 30 juin 2022, la 5ème édition du Campus Jeunes de Nestlé Côte d’Ivoire, grande rencontre entre les jeunes et les professionnels de l’emploi et de l’entrepreneuriat.
Salle du centre culturel Jacques Aka de Bouaké, à l’ouverture de la 5e édition du campus jeunes de Nestlé
Placée sous le thème : « Quelles sont les perspectives entrepreneuriales et professionnelles pour la Jeunesse ? », cette activité de Nestlé, s’inscrit dans l’engagement de cette entreprise agroalimentaire pour une meilleure préparation des jeunes au monde de l’emploi et de l’entrepreneuriat.
L’événement présidé par le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, et de l’apprentissage a vu la participation de plusieurs centaines de participants en salle au centre culturel Jacques Aka de Bouaké et en ligne. Il s’agit notamment de jeunes étudiants, de nouveaux diplômés, et de jeunes entrepreneurs.
« La 5ème édition du Campus Jeunes qui nous réunit ce jour, pour parler de carrière et d’entrepreneuriat, illustre l’engagement de Nestlé à faire œuvre utile pour la jeunesse ivoirienne, et prouve à juste titre qu’elle est une grande entreprise citoyenne», a fait savoir, le ministre ivoirien de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi.
Pour la directrice des ressources humaines de Nestlé Côte d’Ivoire, Ivy Rockson, le Campus Jeunes vise à enrichir la vie des jeunes en les préparant à mieux se positionner pour trouver un emploi ou créer des opportunités d’emploi pour d’autres jeunes.
« Nous avons besoin de jeunes qui démontrent du dynamisme, de l’agilité, de la proactivité, qui soient orientés résultats et dotés d’un esprit de leadership pour travailler intelligemment », a-t-elle indiqué.
Nestlé Côte d’Ivoire multiplie les actions en vue d’offrir plus d’opportunités d’emplois pour les jeunes.
Les jeunes constituent plus de 77% de la population ivoirienne. Chaque année, plus de 400.000 d’entre eux sortent du système scolaire avec seulement 100.000 emplois formels créés. Leur insertion professionnelle est un véritable défi. Alors que le Gouvernement ivoirien met en place des politiques afin de leur offrir davantage d’opportunités, les acteurs privés ont aussi leur part à jouer. Nestlé Côte d’Ivoire s’inscrit dans cette démarche conformément à la vision globale du Groupe. En effet, la multinationale ambitionne d’aider 10 millions de jeunes à travers le monde, à accéder à des opportunités économiques d’ici 2030 à travers son Initiative Mondiale pour la jeunesse, ceci en se concentrant essentiellement sur l’emploi, l’employabilité, et l’entrepreneuriat.
Ainsi en Côte d’Ivoire, Nestlé multiplie les initiatives qui contribuent à l’autonomisation des jeunes. L’entreprise agroalimentaire a pu toucher plus de 20.000 jeunes en Côte d’Ivoire, à travers notamment l’installation de son Centre de Formation depuis 2017 avec 6 promotions d’étudiants, l’organisation d’atelier de renforcement de l’employabilité (Nestalk) suivi par plus 300 jeunes, une centaine de stages rémunérés en moyenne par année, et le Campus Jeunes, grande rencontre d’échanges et d’ateliers pratiques.
Le Campus Jeunes est d’ailleurs l’une des activités phares de Nestlé Côte d’Ivoire. Adressé aux étudiants en fin de cycle, aux nouveaux diplômés, et aux jeunes entrepreneurs. La ville de Bouaké a un fort potentiel jeune avec une moyenne d’âge de 19 ans, et plus de 40.000 étudiants inscrits dans une vingtaine de grandes écoles et à l’Université Alassane Ouattara.
Un panel de discussions avec des entrepreneurs, des chefs d’entreprise, et des professionnels de l’emploi était inscrit au menu de cette édition de Bouaké. L’objectif de cette rencontre était d’offrir les outils nécessaires au public afin de les préparer au monde de l’emploi et de l’entrepreneuriat. Les centaines de participants en ligne et en salle ont également bénéficié de sessions pratiques d’entretien d’embauche et d’élaboration du curriculum vitae.
Rappelons que Nestlé Côte d’Ivoire a été certifié en 2021 et 2022 Entreprise Top Employer par le Top Employers Institute. L’entreprise espère continuer à apporter une contribution efficace à l’employabilité des jeunes. Elle vient d’accueillir en juin 2022, une dizaine de jeunes diplômés pour 18 mois d’immersion professionnelle à travers différents départements stratégiques liés à leurs formations.
Le centre culturel Jacques Aka de Bouaké abritera le jeudi 30 juin 2022, la cinquième édition du Campus Jeunes, une initiative de Nestlé Côte d’Ivoire dont l’objectif est d’aider et outiller les jeunes à trouver du travail.
Plusieurs centaines de participants sont donc attendus dans la deuxième ville ivoirienne dans le cadre de cette rencontre entre les jeunes et les professionnels de l’emploi et de l’entrepreneuriat.
Placé sous le thème : « Quelles sont les perspectives entrepreneuriales et professionnelles pour la Jeunesse ? », cet événement de Nestlé Côte d’Ivoire, s’inscrit dans l’engagement de cette entreprise pour une meilleure préparation des jeunes au monde de l’emploi et de l’entrepreneuriat.
L’événement sera meublé par des panels, des simulations d’entretiens, des pitchs, et des ateliers.
Pierrette Kouakou, DG FIN’ELLE, l’une des panélistes de la 5e édition du campus Jeunes à Bouaké
Cette année, le Campus Jeunes se tiendra à Bouaké après Abidjan, la capitale économiques. Cette activité a pour cible les étudiants en fin de cursus, les jeunes diplômés, ainsi que les entrepreneurs dans l’informel, âgés de moins de 30 ans.
Lancé au mois d’août 2018 en Côte d’Ivoire, le Campus Jeunes est un programme de formation sur les techniques de pénétration du marché de l’emploi s’adressant aux jeunes. L’initiative s’est tenue en :
2018 avec 400 participants
2019 avec 1200 participants
2020 avec 1500 participants
2021 avec 2500 jeunes en salle et 30 000 en ligne.
Pour participer à cette édition de Bouaké, il est recommandé aux intéressés à s’inscrire gratuitement via le lien :
Depuis 2013, le groupe Nestlé Groupe a lancé le programme Global YOUth Initiative(GYI). Ce programme ambitionne d’aider 10 millions de jeunes à travers le monde à accéder à des opportunités économiques d’ici 2030, en se concentrant essentiellement sur trois domaines clés. A savoir, l’emploi et l’employabilité, l’entreprenariat agricole et l’entrepreneuriat.
L’une des principales actions de Nestlé en la matière est d’aider et d’outiller les jeunes à trouver du travail. Le Campus Jeunes s’inscrit dans cette dynamique.
La Jeunesse panafricaine démocrate (JPAD) a organisé le samedi 11 juin 2022 dans la capitale politique ivoirienne, à Yamoussoukro, un séminaire de formation sur l’élevage et les différentes procédures d’obtention de financement.
Séminaire de formation de la JPAD à Yamoussoukro
Au profit de ses membres, cette séance de formation de la JPAD était placée sous le thème : « L’entrepreneuriat, un moyen sûr pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ».
Prévu dans la matrice d’action annuelle de cette organisation de jeunesse présidée par Soumaïla Sylla alias Chado Walker, l’atelier s’est déroulé autour de plusieurs modules dont les techniques d’élevage et de recherche du financement de projets.
Avant l’ouverture des travaux, Adama Koné, le directeur des ressources humaines au ministère des ressources animales et halieutiques, représentant le ministre Sidi Touré, a salué cette initiative de la JPAD.
« L’entrepreneuriat est un secteur capital pour nous les jeunes. L’emploi jeune est une structure qui est à la disposition de la jeunesse. Le ministère des ressources animales et halieutiques ne peut pas recruter tous les jeunes à la fonction publique. Au nom du ministre, je vous encourage à entreprendre et nous avons plusieurs projets qui pourront intéresser les jeunes à travers l’agence emploi jeune », a fait savoir M. Koné.
Selon lui, c’est plus de 4 milliards de francs CFA qui sont investis chaque année par l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’importation des produits halieutiques. D’où tout l’intérêt de cette formation.
« Le président de la République Alassane Ouattara a mis en place l’agence emploi jeune, vous avez des encadreurs, des conseillers allez vers ces agences, je vous encourage à cela. Je vous encourage également à l’aquaculture et à la pisciculture pour que notre pays soit autosuffisant en poisson et cet appel, je le lance à l’endroit de toute la jeunesse de Côte d’Ivoire », a-t-il résumé.
Poursuivant dans la même veine, le sénateur du district autonome de Yamoussoukro, le vénérable Konan Yao Gbeugré a encouragé les jeunes à être attentif et s’approprier cette formation afin de prendre toute leur place dans le développement économique de la Côte d’Ivoire.
Avant lui, le président international de la jeunesse panafricaine démocrate, Soumaïla Sylla dit Chado Walker a remercié les séminaristes avant de les encourager à s’approprier cette formation pour l’intérêt de l’Afrique de demain.
« Un jeune former et entrepreneur est un trésor pour son pays. Une chose est de se faire former, une autre chose est d’avoir des financements pour les projets raison pour laquelle nous avons associé l’agence emploi jeune afin qu’elle accompagne nos camarades qui souhaitent entreprendre avec le dispositif que l’Etat a mis en place pour le bonheur de la jeunesse. Nous continuerons dans cet élan de former cette jeunesse tout en l’encadrant », a indiqué M. Sylla.
Ce séminaire de formation a vu là présence des élus, cadres et les membres du bureau international, coordonateurs des régions, responsables de sections, sous-section et leaders de la JPAD.
Les meilleurs élèves du groupe scolaire Plateau, situé au quartier Djamourou, dans le nord de Bouaké, ont été primés, par l’Association des anciens élèves de l’EPP Plateau (AEEP).
C’était le jeudi 26 mai 2022 à l’occasion de la fête de fin d’année de ladite école primaire publique.
Placée sous le parrainage du ministre des transports, Amadou Koné (ancien élève de l’école), la cérémonie marquant la fin d’année dans cet établissement scolaire a vu la présence de nombreux invités, dont l’AEEP, représentée au plus haut niveau par son président Langazany Dembelé.
Venue les bras chargés de présents, l’Association des anciens élèves de l’EPP Plateau a fait don de plusieurs kits scolaires aux meilleurs élèves de l’année finissante.
Le président Langazany Dembelé en a profité pour exhorter l’ensemble des élèves au travail et au mérite.
Après la série des allocutions, le 2e temps fort des festivités a été marqué par la prestation des enfants, à travers des sketchs, des ballets et un défilé géant. Le tout agrémenté par les sons endiablés de la célèbre fanfare de Kamounoukro.
L’EPP Plateau, 2e école primaire publique de Bouaké après l’EPP Ville Nord a été fondée en 1946. L’Association des anciens élèves de l’EPP Plateau existe quant à elle depuis 2020. Elle s’est donné pour objectifs de fédérer tous les anciens, en vue de venir en aide à cet établissement qui a donné de nombreux cadres à la Côte d’Ivoire, à l’instar du ministre des transports, Amadou Koné.
D’ailleurs, un appel à la mobilisation générale de tous les anciens a été lancé par l’AEEP en prélude à la journée hommage à Mme Yao Yao Jules, 3e directrice et 1re africaine à diriger l’EPP Plateau de 1966 à 1989.
A travers, cette journée hommage prévue l’année scolaire prochaine (2022-2023), l’AEEP entend célébrer la mémoire de cette dame de fer, cette éducatrice chevronnée qui a laissé une marque indélébile dans les souvenirs de tous les anciens qui ont fréquenté l’EPP Plateau dans les années 60 à 80.
La caravane Africa Woman Tour initié par Africa Woman Lab a déposé ses valises dans la capitale de la paix à Bouaké au centre de la Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 1ère édition du Digital Woman Tour.
Cérémonie d’ouverture 1ère édition Digital Woman Tour à Bouaké
C’était le mercredi 18 mai 2022 à la salle de conférence de la préfecture de région de Bouaké, en présence des autorités de la ville. Placée sous le thème : « la femme au cœur du numérique », l’objectif de cette caravane est de former mille filles dans le domaine du digital en vue de réduire le taux de chômage en Côte d’Ivoire.
Prenant la parole à la cérémonie d’ouverture de l’étape de Bouaké, la marraine de cette 1ere édition de l’Africa Woman Tour, Necy N’ Dri, a invité ses filleules à s’intéresser d’avantage au métier numérique.
« Nous sommes dans un monde où on n’a pas besoin d’effort pour voir les compétences de quelqu’un. A vous d’utiliser internet pour faire valoir ce que vous savez faire. Avec internet vous pouvez vous perfectionner et gagner de l’argent. Avec internet vous pouvez vendre ce que vous avez comme talent ; n’utilisez pas que les réseaux sociaux pour critiquer mais faire valoir ce que vous connaissez. Cette formation saisissez là, les femmes », a expliqué la présentatrice télé et entrepreneure.
Avant elle, Ouattara Youssouf, président de l’ONG Africa Woman Lab est revenu sur les objectifs de son organisation.
« Notre ONG vise à permettre aux femmes de pouvoir entreprendre grâce au numérique selon plusieurs thématiques. On parle de digitalisation et actuellement les réseaux sociaux doivent leurs permettre de pouvoir entreprendre et vivre de cette activité qu’on aura à choisir après cette formation ».
A son tour, Fanta Diomandé, point focal du projet Digital Woman Tour a relevé la faible participation des femmes dans les métiers du numérique en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle, a-t-elle souligné l’ONG Africa Woman Lab a initié ce projet pour permettre à toutes les filles de s’intéresser au digital.
Pour finir, le secrétaire général de la préfecture de région Katou Bony Francis, a exhorté les filles à ne pas « utiliser les réseaux sociaux dans le mauvais sens comme le font certains mais de les utiliser dans le bon sens en mettant des projets en place car l’Etat de Côte d’Ivoire à travers plusieurs structures pourra les financer ».
En plus de Bouaké, la caravane Digital Woman Tour sillonnera plusieurs villes de la Côte d’Ivoire dont Dabou (sud), Man (ouest), Korhogo (nord), Yamoussoukro (la capitale politique) et Abidjan (la capitale économique). Plusieurs activités, à savoir des ateliers de formation, des panels et des expositions sont inscrites au programme de cette tournée