Congés anticipés : le CEECI sensibilise à Bouaké pour le respect du calendrier scolaire

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le Secrétaire général national du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), Ouattara Klebien Jacob alias Guevara, a initié une tournée de sensibilisation des élèves sur les congés anticipés à Bouaké le mardi 14 décembre 2021.

Le SG national du CEECI, Ouattara Klebien Jacob alias Guevara (micro devant la bouche) en pleine campagne de sensibilisation au lycée classique et moderne 1 de Bouaké

La première étape de cette rencontre publique d’échanges entre le Secrétaire général national du CEECI et les élèves a eu lieu au lycée classique moderne1 de Bouaké.

Le ‘’général Guevara’’ a fait savoir que ladite rencontre a pour objectif d’inviter les élèves à une prise de conscience sur les dangers liés au phénomène des congés anticipés afin de respecter le calendrier scolaire.

« Nous les sensibilisons sur la nécessité à respecter les calendriers scolaires règlementaires. Il est nécessaire d’abord, car parmi eux, certains n’arrivent pas à finir leur programme, or ne pas finir le programme peut avoir des conséquences sur les examens d’un élève. Ce phénomène est encore plus dangereux pour les élèves qui sont en classe d’examen», a-t-il expliqué.

Pour éradiquer ce phénomène, le CEECI propose au ministère l’éducation nationale et de l’alphabétisation une collaboration franche qui permettra aux syndicalistes de « s’approcher de nos jeunes frères ». Avec le CEECI, c’est la pacification, la non-violence dans les universités et écoles de Côte d’Ivoire », a indiqué le national Guevara. Le premier responsable du CEECI a également appelé les parents d’élèves à jouer pleinement leur rôle dans cette campagne de sensibilisation.

« Les parents d’élèves doivent faire leur part, pas en se limitant aux frais de scolarité, mais en s’investissant au quotidien comme conseillers auprès de leurs enfants», a-t-il ajouté.

 Message bien reçu par l’élève Traoré Nanan Noura en 2nd C, et  qui  a exprimé toute sa joie en ces mots : « Je suis fière, je suis contente qu’ils soient venus aujourd’hui dans notre école pour nous dire que, les congés anticipés ne sont pas normaux et que ce n’est pas bon pour notre avenir », et par N’zi Alain,  élève en terminale D qui  a également salué cette action du CEECI.

Pour l’heure, aucune manifestation pour des congés anticipés n’a été constatée à Bouaké, dans la deuxième ville du pays.

Les congés de Noël et du Nouvel An sont prévus pour le vendredi 17 décembre 2021 après les cours du soir.

SEREKET Florent

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Marche blanche en hommage à Hermine, l’étudiante violée et assassinée à Bouaké 

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Plusieurs centaines d’élèves et étudiants ont manifesté, ce samedi 4 décembre 2021, à Bouaké pour rendre hommage et réclamer justice pour Kouakou Amoin Marie Josée Hermine, l’une des leurs, retrouvée morte il y a quelques jours, dans cette deuxième ville ivoirienne.

Ils étaient des milliers à prendre part à cette « marche blanche », en hommage à Hermine, l’étudiante en licence 2 communication à l’université Alassane Ouattara (UAO). Le jeudi 25 novembre dernier, le corps sans vie de la jeune fille de 19 ans a été retrouvé dans une maison inachevée au quartier Broukro, au sud-ouest de Bouaké. Elle avait été enterrée là, après avoir été enlevée, violée puis sauvagement assassinée par son ravisseur, un chauffeur de mototaxi.

Habillés de T-shirts blanc ou orange avec la photo de Hermine, les jeunes ont marché sur plusieurs kilomètres en partant du campus 1 de l’UAO, à l’extrême ouest de la ville. Des bandeaux oranges sur la tête ou les bras, ils brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Hermine notre héroïne, merci, merci, merci. Vas en paix dans les bras de ton seigneur », « Le CEECI dit non aux violences basées sur le genre » ou « Justice, rien que la justice » ou encore « violences sexuelles, je ne suis pas d’accord, je dénonce ».

La procession a ensuite marquée un bref arrêt au feu de la Madone, à l’intersection des quartiers N’Gattakro et Broukro, là où la jeune fille a été aperçue vivante pour la dernière fois. C’est à cet endroit précis, qu’elle avait emprunté, le jeudi 18 novembre 2021, aux environs de 19 heures, le taxi-moto qui devait normalement la conduire à son domicile familial au quartier Broukro. Hélas, elle ne retrouvera plus jamais les siens.

Apres ce petit temps d’arrêt, la longue file de marcheurs s’est ensuite ébranlée vers la place du carnaval, où une motion a été adressée aux autorités de la ville, en présence des parents de la victime. Cette marche pour « dire non au viol à Bouaké » s’inscrivait dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire. Elle a été organisée par les directions régionales des ministères, de la femme, famille et de l’enfant, de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, le ministère de l’emploi et de la protection sociale, le conseil régional des droits de l’homme, le comité des élèves, et étudiants de côte d’ivoire (CEECI), et les Ong de lutte pour la défense des droits humains, avec l’appui technique et financier du fonds des nations unies pour la population (UNFPA).

Ce samedi matin, à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne, une grande marche baptisée « Offensive Orange » a été également organisée pour dénoncer les violences faites aux femmes en Côte d’Ivoire où plus de 800 viols ont été enregistrés en 2020.

A l’initiative de la ministre de la femme de la famille et de l’enfant, Nassebena Touré, la marche d’Abidjan a vu la participation de plusieurs centaines de femmes.

Selon des chiffres fournis par le système national de collecte de données des violences basées sur le genre, en 2020, en Côte d’Ivoire, ce sont 5 405 cas de violences qui ont été enregistrés dont 822 cas de viol. La majorité de ces agressions était faite sur des mineurs de moins de 18 ans, stipule entre autres ces données officielles.

Cheik Koné

Election au CEECI : le discours d’orientation du nouveau SG national Ouattara Klebien Guevara

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Ouattara Klebien Jacob dit « général Guevara » a été élu le samedi 27 novembre 2021, nouveau secrétaire général national du Comité des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire(CEECI), à l’issue du 4è congrès de ce syndicat estudiantin fortement représenté dans les zones ex- centre nord et ouest (CNO) de la Côte d’Ivoire. Il remplace à ce poste Traoré Karamoko dit « général TK ». La rédaction de Bouake360 vous propose l’intégralité de son discours d’orientation.

Ouattara Klebien Jacob alias Guevara (micro en main) nouveau SG national du CEECI

Très honorables invités, en vos rangs, grades et qualités ; tout protocole rigoureusement respecté.

Chers camarades,   

Vous venez de me m’investir en tant que Secrétaire Général National du Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), moi, ainsi que l’ensemble des membres du bureau qui travailleront à mes côtés durant cette mandature. Je tiens à vous remercier très chaleureusement de la confiance que vous m’accordez ainsi que celle témoignée au bureau exécutif qui assurera la gouvernance de notre structure. La responsabilité que vous me confiez est un honneur dont je mesure la grandeur. Avant de continuer de m’étaler par le verbe, permettez-moi tout d’abord de remercier chaleureusement les anciens du CEECI, à leur tête le National, Dr Konaté Moussa dit le First, qui ont démontré dernièrement leur affection sans condition pour la structure qu’ils ont fondée. En effet, leur présence sur l’espace de Bouaké a été d’une grande utilité, que d’ailleurs, nous, tenants actuels du CEECI avons plus d’une fois reconnus et saluer. Le CEECI leur doit l’effectivité et l’accomplissement de ce congrès. Je vous demande donc de les ovationner. Cher aînés, nous sommes fiers de vous. Sachez que vous avez laissé de la graine. Vos efforts ne seront pas vains, car nous comptons assurer valablement la relève et protéger les acquis de notre structure commune. À leur suite je voudrais remercier le bureau sortant du CEECI, géré par monsieur Traoré Karamoko dit le National T K. Cher Secrétaire Général National, très cher Soundjata, tu as été ce meneur infatigable qui a pu et su tenir le navire CEECI dans un contexte non seulement de paix national, mais de pacification des espaces universitaires, comme l’ont souhaité les autorités d’alors qui redoutaient probablement des théâtres sombres dans les milieux estudiantins. Grâce à vous, le crédo de la maturité syndicale a connu toutes ses lettres de noblesse, car en bon capitaine, vous avez veillé scrupuleusement à l’héritage que vous ont cédé nos aînés jusqu’aujourd’hui. Félicitations à vous. À nos invités venus d’ailleurs, permettez-moi de vous apporter au nom du CEECI, mon salut fraternel et toute mon amitié. Il serait par ailleurs ingrat de ne pas formuler des remerciements à nos partenaires qui nous suivent d’année en année avec fidélité, constance et qui contribuent aussi à réalisation de nos différentes activités. Je salue aujourd’hui la présence de toutes ces personnes d’exceptions dans la salle.

Je voudrais au nom de toute l’équipe qui a cru en moi et surtout en mon projet d’accéder à la tête de la communauté écolière et estudiantine, dire merci. Au comité d’organisation, avec à sa tête, son président, Monsieur Diomandé Ben Moustapha, dit National Borino. Vous venez de démontrer une fois de plus votre savoir-faire, félicitations à vous, très chers camarades. Aux camarades congressistes du CEECI, je veux singulièrement saluer votre abnégation de tous les jours à croire en la lutte. Vous avez aujourd’hui assuré le succès d’affluence de ce congrès, merci à vous. Durant toutes ces années, vous avez été plusieurs à sentir, à vivre, et même à compatir aux instants fiévreux de notre structure. Nous nous apprêtons comme ce fut pour le National TK, il y a de cela quelques années à tenir le témoin du futur. Mais, de quel futur s’agit-il ? Il s’agit du futur du CEECI, il s’agit de notre futur en tant que défenseur des intérêts moraux et matériels des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Mes chers camarades, la période dans laquelle nous entrons nous oblige à encore plus d’attention et de responsabilité. La communauté scolaire et estudiantine a plus que besoin d’un CEECI fort et sûr de son destin.

Elle a besoin d’un CEECI qui porte haut leurs attentes et leurs espoirs. Elle a besoin d’un CEECI qui sache proposer des solutions novatrices, claires et cohérentes en accord avec les attentes légitimes et constructives des élèves et étudiants de notre beau pays. Sans toutefois vous rappeler le cahier de charge d’un syndicaliste élève et étudiant, je veux vous notifier néanmoins qu’il est de sa responsabilité de syndicaliste de parvenir à faciliter une coexistence pacifique, à offrir un équilibre harmonieux à ses pairs de la classe scolaire et estudiantine. Aussi, faut-il ajouter la protection des biens et services, directs et indirects qu’offrent la tutelle et maintenir la qualité de vie et conditions souhaitables pour tous les élèves et étudiants sans exception. Camarades, si au CEECI, les avancées et acquis ont été légions ces dernières années, le manque à combler continue de demeurer. Ne dit-on pas qu’à chaque génération sa lutte ? Nos prédécesseurs ont contribué, à leur manière, à satisfaire les besoins d’hier. D’ailleurs, pour eux, nous ne tarirons jamais d’éloges, car ils ont taillé une stature particulièrement exceptionnelle à la structure.

Cependant, aujourd’hui, d’autres besoins se posent avec acuité. Les étudiants et élèves ivoiriens rencontrent chaque jour des problèmes qui doivent être de nature à activer notre capabilité et notre sens aigu du militantisme. Et mon souhait durant cette gestion est de prendre tous les avis possibles pour construire solidairement un appareil syndical fièrement destiné à servir la cause publique.

Notre crédo, accompagné de ce slogan novateur et quelque peu intrigant pour certains, « Une École Nouvelle dans un Esprit Nouveau » ; a un seul objectif. Celui d’être un collaborateur à l’écoute, certes, des préoccupations sociales, scolaires et académiques de nos condisciples, mais surtout de nous poser comme une interface d’écoute active de l’autorité pour créer un creuset synergique, communicatif dans la perspective de donner la plus grande chance d’aboutissement de nos requêtes et promouvoir une nouvelle forme de relation avec notre tutelle. Camarades, ne me voyez pas dans la peau d’un soliste en quête d’un piédestal pour hisser son égo à une dimension narcissique. Appréciez ma volonté dans la posture d’un représentant imbibé d’un altruisme solidaire dont le constant leitmotiv sera de militer pour l’ensemble, dans un élan du service public.

Juger moi aux résultats de toutes les actions que nous allons initier ensemble, car mon seul objectif est de servir la cause scolaire et estudiantine pour que l’élève et l’étudiant, c’est-à-dire vous et moi soyons vu autrement et positivement autrement.

Que Dieu bénisse le CEECI, les Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire, ainsi que tous les acteurs du système scolaire et universitaire ivoirien.

Vive la lutte ! Vive le CEECI ! Vive l’École ivoirienne !

Je vous remercie.

 Pour rappel, c’est le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara qui a ouvert le 4e congrès électif du comité des élèves de Côte d’Ivoire(CEECI), tenu les 27,28 novembre 2021.

Un sujet de SEREKET Florent

Ouverture à l’université de Bouaké du 4è congrès du CEECI

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara, a procédé le vendredi 26 novembre 2021, à l’amphi KF du campus 1 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, à l’ouverture du 4e congrès électif du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI).

Une vue de la salle à l’ouverture du congres du CEECI

Ce congrès a pour objectif de renouveler les instances de gestion de cette structure scolaire et estudiantine fortement représentée dans les zones ex- centre nord et ouest (CNO).

Le ministre Adama Diawara, parrain dudit congrès s’est adressé aux étudiants en leur expliquant les nombreux sacrifices que fait l’état pour le bon fonctionnement du système éducatif ivoirien, surtout la sous-section enseignement supérieur.

« Il faut que nos chers apprenants sachent que l’état de Côte d’Ivoire fait énormément pour le système éducatif de façon générale et pour le sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de façon particulière. J’ai même égrainé à l’ endroit des étudiants un certain nombre d’actions, un certain nombre de réalisations effectuées par le gouvernement. Il faut que nos jeunes frères, nos étudiants lorsqu’ils font des revendications, il faut qu’ils en tiennent compte, qu’ils sachent que l’état fait beaucoup pour le système éducatif », a-t-il affirmé.

Le SG national sortant du CEECI, Traoré Karamoko alias général TK au pupitre

Le secrétaire général national sortant, Traoré Karamoko alias général TK a remercié le ministre Diawara pour son soutien constant à cette structure.

« Je voudrais remercier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour son écoute attentive à nos problèmes et pour s’être fait d’office, parrain de toutes les activités en lien avec son ministère ».

Ce 4e congrès du CEECI verra la désignation du 3e secrétaire général national de cette structure le samedi 27 novembre 2021.

SEREKET Florent

Côte d’Ivoire/ Election du SG national du CEECI : Ouattara Klébien « Guevara », candidat

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Ouattara Klébien Jacob alias « Guevara » a déposé sa candidature pour l’élection au poste de secrétaire général (SG) du bureau exécutif national (BEN) du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) qui se réunira en congrès du 26 au 28 novembre 2021 à l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne.

Ouattara Guevara répondant aux questions des journalistes

L’information a été donnée ce mardi 2 novembre 2021 par l’intéressé lui-même au cours d’un entretien avec la presse.

Secrétaire à la mobilisation du BEN sortant du CEECI, Ouattara Klébien revendique une longue expérience acquise sur le terrain de l’implantation de ce syndicat estudiantin, créé en 2006 sur les cendres du comité des étudiants de l’ex-zone Centre-Nord-Ouest (CNO).

« Nous sommes des militants des premières heures du CEECI, nous avons gravi les échelons jusqu’à atteindre le bureau national. Nous avons participé à instaurer le respect du CEECI », a-t-il soutenu devant les journalistes.

Outre son expérience, la motivation réelle de sa candidature, l’étudiant en Master 1 de droit au département des sciences politiques de l’UAO, l’explique par sa volonté de faire renouer le CEECI avec le syndicalisme « vrai ». C’est-à-dire « travaillé à unir tous les étudiants (militants ou non) autour de l’idéal de ce syndicat », qui se veut un instrument de lutte exclusivement dédié à la défense des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, a-t-il relevé.

D’ailleurs, sa candidature, il la place sous le triptyque de la réconciliation, de l’union et de la lutte contre le climat de clivage qui mine cette organisation, selon lui. 

« Notre première action sera de proposer les états généraux du CEECI pour savoir réellement ce qui ne va pas car tout le monde se plaint », a-t-il promis, ajoutant qu’il faudra emmener les militants, les responsables à s’asseoir pour échanger afin de mettre fin au clivage et redorer aussi l’image du syndicalisme vrai.

Poursuivant, le candidat Guevara a révélé avoir mené  des enquêtes dont les résultats ont montré que « les étudiants n’ont plus confiance à cette structure » censée les défendre.                                      

 « Nous devons donc ramener cette confiance (perdue) pour mieux repositionner le CEECI dans le système universitaire », a-t-il confié.  Pour lui, il faut donc associer tous les étudiants sans exception, « qu’ils soient syndicalistes, militants, sympathisants ou non » à tous les niveaux de décisions.

Il a tout de même tenu à féliciter le bureau sortant dirigé par Traoré Karamoko alias général TK, pour le travail abattu dans le cadre du positionnement du CEECI, principalement dans les zones dites ex-CNO (une partie du centre, de l’ouest et du grand nord ivoirien).

Par ailleurs, se prononçant sur le climat pré-électoral qui prévaut dans les différentes cités universitaires, M. Ouattara a dit avoir enregistré quelques cas isolés de belligérances entre différents groupes.

« C’est à nous (différents candidats) de travailler sur l’esprit des camarades en leur faisant comprendre que le congrès à venir n’est pas une bagarre mais plutôt une fête », a conclu le candidat Ouattara Klébien Jacob alias « Guevara ».

D’autres candidatures ont été enregistrées pour l’élection à la tête du bureau exécutif national du CEECI, prévue les 26, 27 et 28 novembre 2021 à l’UAO de Bouaké.

Cheik Koné

Sécurité routière : des dos d’âne construits devant les entrées de l’université de Bouaké

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Des dos d’âne sont visibles depuis ce mardi 10 aout 2021 sur le boulevard de la reine Pokou, précisément devant les entrées principales des campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké.

La construction de ces dos d’âne intervient au lendemain d’une marche de protestation des étudiants de Bouaké qui réclamaient plus de sécurité routière aux abords de leur université.                                                           

Selon des chiffres fournis par le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), au moins 8 personnes ont été tuées au cours de ces deux dernières années à la suite d’une vingtaine d’accidents sur le tronçon reliant les deux campus.

La réalisation de ce dispositif spécial a été vivement saluée mardi après-midi par le secrétaire général adjoint 1 (SGA1) du CEECI, Zana Coulibaly, qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée au campus 2 de l’UAO.

Aperçu des dos d’âne installés devant les entrées des campus 1 et 2 de l’UAO

« Hier, lundi 09 août, la ville de Bouaké a connu un déferlement d’élèves, étudiants et étudiantes dans les rues, avec un seul et commun objectif : celui de crier leur ras-le-bol face aux multiples accidents de la circulation qui interviennent sur la voie qui passe devant les campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara », a rappelé le SGA1 du CEECI, avant de qualifier de miraculeux la promptitude avec laquelle les autorités de la ville ont répondu à leurs préoccupations.

« Il y a désormais des dos d’âne sur notre voie. Quel miracle, oui, quel miracle. Notre préfet de région est un prophète. Aucun qualificatif aussi mélioratif qu’il soit né porte suffisamment de sens pour le qualifier ni pour le remercier de cette pro activité et de ce pragmatisme. Grand merci au préfet de région Tuo Fozié et au maire Nicolas Djibo », s’est-il réjoui.

Zana Coulibaly a ensuite conclu sa conférence en levant le mot d’ordre d’arrêt des activités académiques préalablement lancé par son syndicat.

Eliezer Rodemi

Marche de protestation d’étudiants à Bouaké pour dénoncer l’insécurité routière aux abords de l’université

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) a organisé ce lundi 9 aout 2021 à Bouaké, une marche de protestation pour exiger plus de sécurité sur la voie publique menant aux campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara (UAO), où « des étudiants et élèves sont de plus en plus victimes d’accidents mortels ».

Partie de la préfecture de police au centre-ville, la procession composée de plusieurs centaines d’étudiants s’est ensuite ébranlée vers la préfecture de région au nord de Bouaké, perturbant ainsi la circulation sur un bon tronçon de la nationale A3.

« On veut juste traverser», « On veut des feux tricolores » ou encore « Les élèves meurent le CEECI n’est pas content », « Le CEECI dit non à l’insécurité routière », pouvait-on lire sur des bouts de cartons brandis par les manifestants.

« Ce qui explique notre  présence  aujourd’hui à la préfecture de région, c’est que sur le boulevard entre  les campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara,  nous constatons un nombre croissant du taux d’accident c’est pour ça que nous sommes là aujourd’hui pour dire aux autorités que trop c’est trop », a fait remarquer à la presse, le secrétaire général adjoint 1 (SGA1) du CEECI, Zana Coulibaly.

« Nous avons demandé au préfet que les dispositions les plus sérieuses soient prises dans l’immédiat pour freiner le taux d’accident et faire de telle sorte que nous évitions les pertes en vie humaine que nous enregistrons quotidiennement sur cette voie », a-t-il poursuivi, soulignant que des propositions concrètes ont été faites pour la résolution de ce problème. Il s’agit entre autres selon le SGA1 Coulibaly, de la pose de dos d’âne et de feux tricolores aux endroits stratégiques de ce boulevard de la reine Pokou menant dans plusieurs villes environnantes dont Béoumi, Sakassou et Botro.

 « Le préfet a dit qu’on devait attendre dans 24 heures et nous allons observer les 24 heures et faire confiance à nos autorités et nous savons compter sur eux pour la résolution de nos problèmes », a-t-il ajouté avant de lancer un message à ses camarades étudiants.

 «Ce que nous pouvons dire à nos amis, c’est que le combat a commencé, nous n’allons pas baisser les bras et nous sommes prêts à aller au bout pour que les dispositions soient prises dans la discipline.  Je demande à mes amis de rester rattaché aux valeurs de la République », a-t-il conclu.

Les étudiants se sont ensuite dispersés dans le calme à la suite de cette promesse du préfet de région de Bouaké, Tuo Fozié qui était accompagné par Nicolas Djibo, le maire de la commune.

 Eliezer Rodemi

Les étudiants ivoiriens invités à l’entrepreneuriat face au manque d’emploi à la fonction publique

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le secrétaire général national du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), Traoré Karamoko alias général TK, a invité, le jeudi 6 mai 2021 à Bouaké, les étudiants ivoiriens à se tourner de plus en plus vers l’entrepreneuriat dans le secteur privé face au manque d’emploi à la fonction publique.

Il s’exprimait à l’occasion de la 3è édition de la journée de l’entrepreneuriat organisée par la coordination régionale des grandes écoles, universités privées et des établissements techniques et professionnels au compte du CEECI section « Goly ».

Prenant la parole devant des centaines d’étudiants au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké, le secrétaire national du CEECI a invité les uns et les autres à entreprendre car aujourd’hui, comme on le constate partout, dira-t-il « la fonction publique n’arrive plus à embaucher le maximum de nos camarades ».

« Au-delà de la fonction publique, on s’est dit qu’il fallait initier ce genre d’activité pour exhorter nos camarades des universités à prendre conscience que l’entrepreneuriat reste une option d’emploi qui nous permet de subvenir à nos besoins et même à ceux de nos familles », a ensuite expliqué le général TK.

Placée sous le thème : « L’importance d’un mentor ou d’un carnet d’adresses dans la création d’une entreprise », cette 3è édition de la journée de l’entrepreneuriat a eu pour clou une conférence publique animée par Tuo Kolo Rémy, Docteur en Administration des affaires.

S’expliquant sur le choix du thème, Dr Tuo a démontré l’importance capitale que cela revêt, dans la mesure où « nous sommes dans un contexte où la jeunesse est encouragée à entreprendre ».

« Nous voyons beaucoup de jeunes qui se lancent dans l’entrepreneuriat sans avoir des orientations claires, et nous pensons que le mentor dont il s’agit, est cette personne qui a déjà une expérience dans le domaine de l’entrepreneuriat, qui a des acquis, et qui va servir de modèle, d’exemple et même de guide afin de permettre au nouveau entrepreneur d’éviter certaines erreurs qu’on appelle des erreurs de débutant », a-t-il relevé.

Pour Siaka Coulibaly, le coordonnateur régional du CEECI dans les grandes écoles et établissements de l’enseignement technique et professionnel de la région de Gbêkê, ce n’est qu’une question de logique que de parler d’entrepreneuriat à des étudiants dont le premier débouché se trouve dans les entreprises.

« Notre lutte syndicale n’est pas seulement d’aller siffler dans les écoles, mais aussi d’inculquer des valeurs entrepreneuriales à nos condisciples pour qu’au sortir de leur cursus scolaires, ils puissent s’insérer dans la vie professionnelle ou créer leur propre entreprise », a-t-il fait remarquer à ce sujet.

Le Comité des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire, structure scolaire et estudiantine fortement représentée dans les zones ex Centre Nord et Ouest mène depuis plusieurs années des actions sur le civisme, la lutte contre des maladies et la promotion l’entrepreneuriat.

Eliezer Rodemi

Le CEECI positionne la non-violence au centre de sa lutte syndicale

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

A travers son nouveau slogan « Une école nouvelle dans un esprit nouveau », le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) veut positionner d’avantage la notion de non-violence au centre de ses revendications syndicales en milieu estudiantin et scolaire, a déclaré le samedi 10 avril 2021 à Bouaké, son secrétaire général national, Traoré Karamoko alias « général TK ».

Il s’exprimait en marge de la traditionnelle Assemblée générale (AG) ordinaire du CEECI qui s’est tenue en présence d’une forte délégation de la Coordination des grandes écoles.

« Dans un monde comme l’Université, il faut la paix, la non-violence afin que la quiétude puisse régner », a fait savoir d’entrée le général TK. « Pour mieux étudier et achever son parcours scolaire, cela doit se faire dans un climat de paix c’est pourquoi nous en tant qu’étudiants avons dit : Le CEECI, c’est une école nouvelle dans un esprit nouveau, cela voudrait dire qu’il faut mettre en arrière les anciennes pratiques et s’approprier de nouvelles méthodes de travail », a-t-il ajouté.

Dans le passé, a-t-il tenu à faire remarquer, « on a été taxé de ceux qui sont violents, la lutte syndicale avait été présentée comme une lutte violente, alors aujourd’hui, il est bon de nous approprier d’autres valeurs telles que la non-violence et la pacification de l’espace universitaire ».

Pour le secrétaire général du CEECI qui se rappelle avoir remporté avec son organisation, le prix de la pacification universitaire en 2019, ce travail doit se poursuivre.                                                                                           

C’est d’ailleurs pourquoi, dira-t-il ensuite, que l’AG annuelle de la CEECI trouve tout son intérêt car cela « nous permet de donner des consignes d’usage à nos camarades pour qu’ils puissent adopter la conduite à tenir pour atteindre cet objectif » de pacification de nos espaces universitaires.

« C’est une Assemblée générale ordinaire que nous tenons chaque année selon notre statut et règlements intérieur qui nous permet de veiller et de redynamiser notre groupe mais surtout de faire le bilan de l’année écoulée et dresser les perspectives de l’année en cours », a-t-il expliqué à ce sujet.

Le national Traoré Karamoko a également saisi l’occasion pour appeler au respect des mesures barrières contre la covid-19 en milieu universitaire.

Cheik Koné

Côte d’Ivoire : le CEECI « affolé de joie » après la suppression des frais annexes de scolarité

Côte d’Ivoire-Bouaké- Bouaké360

Le comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), s’est dit « affolé de joie », suite à la décision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara de suspendre les frais annexes liés à la scolarité en Côte d’Ivoire.

La déclaration a été faite, le samedi 14 décembre 2020, à Bouaké par le secrétaire général de ce principal syndicat estudiantin du centre nord ivoirien, Karamoko Traoré, alias National TK.      « Aujourd’hui, nous nous réjouissons grandement de cette décision du chef de l’Etat de supprimer ces frais COGES (Comité de gestion des établissements scolaires) de notre école à partir de janvier 2021 », a-t-il fait savoir, à l’occasion d’une conférence de presse animée au campus 2 de l’université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké. Poursuivant, M.Traoré a tenu a exprimé la gratitude et la reconnaissance des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire au président Ouattara pour la prise de cette décision également salué par de nombreux parents d’élèves du pays. 

Cependant a-t-il conclu, « Il nous faut souligner que, même si cette décision nous affole de joie, il nous faut, tout de même, émettre des réserves quant à son application sur le terrain. Car, nous avons l’habitude de ces décisions que chacun comprend à sa manière en Côte d’Ivoire ».

A l’occasion de sa prestation de serment pour un troisième mandat, le 14 décembre dernier, le président Alassane Ouattara avait annoncé la suppression des frais annexes liés à la scolarité en Côte d’Ivoire et gérés par les COGES.