Bouaké : l’opération de réservation des droits d’entrée au grand marché démarre le 5 avril 2022 (Communiqué)

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

L’opération de réservation des droits d’entrée au grand marché en construction à Bouaké démarre le mardi 05 avril 2022, indique un communiqué signé le 9 mars dernier par le maire de la commune, Youssouf Nicolas Djibo.

COMMUNIQUÉ

Le Maire de la commune de Bouaké, DJIBO Youssouf Nicolas, informe les commerçants et la population de Bouaké que l’opération de réservation des droits d’entrée au Grand Marché de Bouaké démarre le 05 Avril 2022.

L’opération de réservation se déroulera au bâtiment de l’ancien Etat Civil de Dougouba.

dans l’enceinte du chantier du Grand Marché. L’entrée se fera par la rue qui vient de la Grande Mosquée.

L’accueil des commerçants s’effectuera selon l’ordre suivant:

1. Commerçants d’ex-STM (installés en dur) ;

2. Commerçants mur UTB;

3. Commerçants du marché Indigo;

4. Commerçants du marché Boucherie;

5. Commerçants vivriers du marché de Bromakoté;

6. Commerçants du marché de Belleville;

7. Commerçants du marché Poisson;

8. Commerçants du marché Vox;

9. Commerçants du marché Face Total (Kennedy);

10. Commerçants issus de l’ex Harmatan.

11. Commerçants issus des autres marchés.

Le Bureau de Réservation du Grand Marché informera les commerçants concernés du jour de convocation. L’information sera communiquée par affichage au Bureau de réservation et sur le site du marché concerné. Elle sera également consultable sur le site Web et la page officielle Facebook de la Mairie https://mairiedebouake.ci et https //www.facebook com/MairieDeBouake/

Les commerçants convoqués devront se présenter au Bureau de Réservation avec les pièces suivantes;

1. Contremarque remise par le Bureau de Réservation (pour les sites concernés)

2. Pièce d’identité valide (CNI. passeport, carte consulaire, permis de conduire, attestation d’identité);

3. Contacts téléphoniques valides;

4. Carte TFPCA (ou Carte de l’Entreprenant);

5. Identifiant fiscal ADC.

Le commerçant devra être on mesure de régler 40 % du montant du droit d’entrée par Mobile Money (Orange ou MTN), ou se rendre au guichet de la BNI (Quartier Commerce ou

Marché de Gros) pour effectuer son réglement. Les paiements devront être effectués dans les 2 jours après l’enregistrement du réservataire, sous peine d’annulation.

Le réservataire devra avoir plus de 18 ans.

L’ORDRE DE CONVOCATION ET LA LISTE DES PIÈCES DOIVENT ÊTRE RESPECTÉS

Fait à Bouaké, le 09 mars 2022

Le Maire

DJIBO Youssouf Nicolas

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A Bouaké, le prix des produits continue de grimper malgré les mesures contre la vie chère

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

A Bouaké, l’indice des prix alimentaires a augmenté avec une forte hausse allant de 100 à 150 % sur les matériaux de construction en dépit des mesures du gouvernement contre la vie chère, a constaté le vendredi 11 mars 2022, un journaliste de Bouaké360 dans différents marchés de cette 2è ville ivoirienne.

Vendredi, le kilogramme de la viande de bœuf était revendu à 2500 F CFA au petit marché de Koko contre 2400 FCFA la veille (jeudi), soit une augmentation de 100 F CFA. Sur le même marché situé au centre de Bouaké, le prix du kilogramme du riz a augmenté de 50 FCFA sur chaque variété. Les nouveaux prix sont à 350, 400, 450 voire 500 F CFA le kg en fonction des différentes qualités de cette céréale.

Plus loin, au grand marché de Bouaké, le kilogramme du lait en poudre est passé de 2500 à 3000 F CFA, soit une hausse de 500 FCFA.

Ces augmentations « tous azimuts, du jour au lendemain » font craindre à dame Salimata, une ménagère retrouvée au grand marché, « des disputes interminables avec mon époux ». « Vivement, il faut que le gouvernement face quelque chose en urgence, ça commence à devenir insoutenable », a-t-elle par la suite lâché, le visage grave.

Même son de cloche, dans quelques supermarchés de la ville, où le prix du litre de l’huile raffinée est affiché à 1250 F CFA et celui de la bouteille de 5 litres à 6050 F CFA, soit en augmentation de 50 F CFA depuis quelques jours.

C’est dans le domaine de la construction que cette inflation généralisée se fait le plus sentir avec des indices en hausse entre 100 et 150%.  Par exemple, le prix du tuyau 110 (plomberie) est passé entre 4000 et 5000 F CFA en 2021 à 15000 F CFA à ce jour dans plusieurs quincailleries de Bouaké. Ce qui représente une hausse de 150% en l’espace d’une année. Le rouleau de 100m du fil électrique 3X1,5 est cédé en ce moment à 62500 F CFA contre 45000 F CFA en 2021. Le fil 2,5 a quant à lui connu une augmentation de 7500 F CFA sur la même période. Pendant ce temps, le rouleau du tube orange qui était vendu à 9000 F CFA est passé à 21500 F CFA. La tonne de ciment est négociée à 100 000 FCFA, contre 70 000 FCFA, il y a un an.

Le mercredi 9 mars dernier, le gouvernement a adopté une série de décret pour préserver le pouvoir d’achat des populations, face à la hausse des prix de certains produits de grande consommation.

Il s’agit d’une mesure de plafonnement de 3 mois des prix de sept produits de grande consommation que sont l’huile de palme raffinée, le riz, la tomate concentrée, le sucre, le lait, les pâtes alimentaires et la viande de bœuf.

Le jeudi 10 mars, au lendemain des mesures adoptées, le ministère du commerce et de l’industrie en liaison avec le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC), a rencontré les acteurs de la grande distribution pour les informer et les sensibiliser au respect des prix des produits plafonnés. A cette occasion, injonction a été faite aux agents du ministère du commerce et de l’industrie à demeurer intransigeant dans les contrôles sur le terrain.

« On espère que ce ne sont pas des paroles en l’air car on attend de vraies actions vigoureuses sur le terrain contre cette anarchie totale », a réagi, Namory Kouyaté, un consommateur du quartier Koko. Selon lui, pour avoir la preuve qu’il s’agit d’une « véritable anarchie sur le marché, il suffit de faire le tour de plusieurs boutiques de quartier et des quincailleries pour se rendre compte que les prix pratiqués diffèrent d’un commerce à l’autre ».

« Ce n’est pas sérieux. C’est pourquoi nous invitons les agents inspecteurs à plus de probité et à la fermeté sur le terrain », a-t-il ensuite exhorté.

 Cheik Koné

Bouaké : des travaux de réhabilitation lancés au cimetière municipal

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

La direction des services techniques de la mairie de Bouaké a lancé depuis quelques semaines des travaux de réhabilitation et d’assainissement au cimetière municipal de la ville sis au quartier Air France.

Selon une note d’information de la mairie de Bouaké, publiée le vendredi 11 mars 2022, ces travaux prévus pour une durée d’environ 24 mois, se déclinent en quatre axes majeurs. Il s’agit entre autres de la réhabilitation de la clôture du cimetière et de la maison du gardien.  La construction de bureaux, le reprofilage léger des routes en terre pour une circulation fluide ainsi qu’une opération de désherbage et pulvérisation de l’enceinte du site pour éloigner les reptiles dangereux.

D’une superficie de 36 ha à l’origine, le cimetière municipal de Bouaké sis au quartier Air-France a vu 3 ha de son patrimoine être illégalement morcelés pour des habitats. A cette régression non négligeable, il faut ajouter 2 autres ha inutilisables car recouverts de roches. Le danger de la colonisation du site vient de la dégradation de la clôture. Autres problèmes relevés par Patrice Taki et ses services, l’affaissement des tombes dû à l’érosion provoquée par les eaux pluviales et à la divagation des animaux.

Selon le directeur des services techniques Patice Taki assisté de son sous-directeur Sanogo Mamadou, la divagation des animaux, principalement le bétail, a un impact sur les dalles (recouvrant les tombes) qui s’affaissent par usure, sous le poids des bêtes.

Par ailleurs, l’érosion a un impact tant sur les routes en terre à l’intérieur du cimetière les rendant peu praticables que sur la résistance des tombes ; sans oublier la présence de serpents venimeux dans les hautes herbes, représentant un grand danger pour les familles et proches des défunts.

Face à ces maux qui minent le cimetière municipal, le maire Nicolas Djibo a fait inscrire au programme triennal, des travaux destinés à redonner un autre visage à ce lieu, tout en lui assurant la protection contre d’autres morcellements illégaux.

En outre, la mairie projette la création de cimetières annexes au regard de la taille de la commune de Bouaké, que le seul cimetière municipal d’Air France ne peut visiblement satisfaire.

Ces travaux de réhabilitation du cimetière municipal, s’inscrivent dans une dynamique de travaux importants engagés par la mairie de Bouaké, dans le cadre de son programme triennal.

Sercom mairie de Bouaké

Les écoles secondaires paralysées à Bouaké par un groupe d’élèves

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Les cours ont été bruyamment perturbés dans la quasi-totalité des écoles secondaires, ce jeudi 10 mars 2022 à Bouaké suite à un débrayage d’un groupuscule d’élèves sans « raison valable », a constaté Bouake360, sur place, dans la deuxième ville ivoirienne.

Du lycée Djibo Sounkalo à Ahougnanssou (Ouest de Bouaké) en passant par le lycée classique 1 (Centre) et le lycée moderne 2 (Nord), les cours ont été fortement perturbés ce jeudi matin par un groupe d’élèves, qui, à coup de sifflet et de menaces a réussi à fermer la majeure partie des écoles de Bouaké. Remorqués à plusieurs sur des motos, les élèves perturbateurs ont fait le tour des écoles de la ville pour exiger l’arrêt immédiat des cours.

 « Je ne sais pas ce qui se passe, on nous a demandé de sortir des classes sans nous donner une raison valable », a fait remarquer un élève du lycée 2 de Bouaké, retrouvé aux abords de son établissement après le passage des «délogeurs » à moto. Même son de cloche pour de nombreux autres élèves, qui, interrogés, ont dit ne rien savoir de ce saut d’humeur qui a fini par se généraliser dans l’ensemble des écoles secondaires publiques et privées de la capitale régionale du Gbêkê.

« L’un des meneurs a raconté à des élèves de mon établissement qu’ils manifestaient pour protester contre le manque d’enseignants et réclamer plus de tables-bancs dans des écoles à Bouaké », a indiqué pour sa part, un éducateur qui a requis l’anonymat.

Selon plusieurs indiscrétions, ce mouvement d’élèves serait parti du quartier populaire de Dar-es-salam avant de s’étendre au reste de la ville.  

« Cette histoire ressemble étrangement a de la manipulation. D’autant plus que certains meneurs ont affirmé avoir reçu des sms les incitant à manifester », s’est confié à son tour, une autre source.

Le secteur de l’éducation nationale à Bouaké avait retrouvé la quiétude depuis le début de la rentrée scolaire 2021-2022. Lors des récents événements des « congés anticipés » qui avaient secoué plusieurs villes du pays en décembre dernier, Bouaké s’était fort bien illustrée avec zéro cas de perturbations.

Cheik Koné

Bouaké : le Boulevard du carnaval interdit à toutes cérémonies excédent 24 heures (Mairie)

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le Boulevard du palais du carnaval au quartier commerce à Bouaké est désormais interdit à toutes cérémonies excédent une durée de 24 heures, selon un communiqué de la mairie de Bouaké, rendu public le mercredi 9 mars 2022.

« Suite aux plaintes récurrentes des operateurs économiques, du Tribunal de 1ère instance de Bouaké (Justice) et des banques, il est porté à l’attention des usagers et promoteurs de spectacles, que le Boulevard du palais du carnaval ne peut plus être occupé au delà d’une durée de 24 heures dans le cadre de la tenue de spectacles musicaux et autres activités culturelles », stipule le texte signé par le maire de la commune Nicolas Youssouf Djibo.

Par conséquent, conclut le document, toute activité excédent ce temps (24 H), doit dorénavant se tenir à la place « Alassane Ouattara » sise au quartier Dar-es-salam (ancien Sagabo).

Cheik Koné

Ladji Abou Sanogo réélu président de l’UNAJCOP-CI, la faîtière des correspondants de presse en Côte d’Ivoire

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le correspondant du quotidien Soir Info dans la région du Gbêkê, Ladji Abou Sanogo a été réélu, en début de soirée ce samedi 12 février 2022, à Bouaké, président de l’Union des journalistes et correspondants de presse de Côte d’Ivoire (UNAJCOP-CI), à l’issue du 2e congrès ordinaire de cette association créée en 2017.

Ladji Abou Sanogo installé dans le fauteuil du président de l’UNAJCOP-CI par le ministre Jean Claude Kouassi et le journaliste à la retraite Issouf Sylla

« A la première mandature, nous nous sommes engagés dans les œuvres sociales et de renforcement des capacités de nos membres. Nous comptons nous appuyer sur notre » expérience acquise « pour améliorer notre gouvernance à travers la définition de nouvelles stratégies de mobilisation des ressources », a déclaré M. Sanogo à l’issue de sa réélection au terme d’une journée marathon au foyer Jeune Viateur de Bouaké.

Candidat unique à sa propre succession, M. Ladji Abou Sanogo a été réélu à main levée par la majorité des congressistes pour un 2e mandat de 4 ans.

Une vue de la salle du congrès

« L’UNAJCOP-CI est la faîtière qui regroupe la majorité des journalistes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire et animateurs des radios de proximité. Elle a été créée dans le but d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres », a-t-il réitéré avant d’interpeller le président du Groupements des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et celui de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sur la situation précaire des correspondants de presse à travers la Côte d’Ivoire.

« Depuis 1990, année printemps de la presse en Côte d’Ivoire, les correspondants de presse sont payés à la pige. 50 F CFA la pige, c’est une catastrophe. Aucun n’est embauché quand bien même qu’ils sont journalistes professionnels. Certains ne perçoivent aucun centime à la fin du mois. Nous dénonçons cela », a lancé le président Sanogo, qui revendique une vingtaine d’année de carrière en tant que correspondant régional de presse.

Les invités au 2e congrès ordinaire de l’UNAJCOP-CI le samedi 13 février 2022 au foyer jeune viateur de Bouaké

Plus de 200 journalistes et correspondants de presse venus de la quasi-totalité des régions de la Côte d’Ivoire ont répondu à l’appel de Bouaké. Etaient également présents à la cérémonie d’ouverture du congrès, plusieurs forces vives de Bouaké, dont le procureur de la République prés le tribunal de 1ère instance de Bouaké, Braman Koné.  

Placé sous le thème : « Le correspondant de presse face aux défis de son respect, de sa notoriété et de sa situation financière dans un monde de medias en crise », le congrès a été officiellement ouvert un peu plus tôt dans la matinée par le ministre-gouverneur du district autonome de la Vallée du Bandama, Jean-Claude Kouassi, par ailleurs patron de la cérémonie.  

Le ministre-gouverneur Jean Claude Kouassi répondant aux questions des journalistes

Le choix d’une telle problématique, a rappelé le ministre Jean Claude Kouassi, faisant allusion au thème du congrès, « nous interpelle tous » par son « actualité » et cela « témoigne de votre volonté de faire face aux nombreux défis que votre corporation doit relever et que vous relevez déjà si bien ».

« En effet, grâce aux efforts conjugués des uns et des autres, le mérite du journaliste correspondant est aujourd’hui reconnu et même récompensé comme en témoigne tous les nominés, dans vos rangs, à la soirée des Ebony », a-t-il rappelé, citant entre autres Amy Cissoko, chef d’antenne régionale de la RTI à Korhogo (Ebony télé 2021) et Marcel Ngbesso Assoumou de l’AIP Abengourou (Ebony agence de presse en ligne 2020).

« Au regard des efforts qu’il fournit, souvent sans grand moyens, le journaliste correspondant mérite notre attention et nos encouragements. C’est pourquoi, je voudrais vous promettre de me tenir à côté de l’UNAJCOP-CI, pour vous accompagner dans votre quête permanente de meilleures conditions de travail et de vie », a promis le ministre Kouassi. Joignant l’acte à la parole, il a remis une enveloppe de 1 800 000 francs CFA aux organisateurs pour la nourriture et l’hébergement des congressistes.

Le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly accueilli par Amy Cissoko de la RTI Korhogo

Dans le même élan, le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly a adressé d’entrée, ses vives félicitations à l’équipe conduite par Ladji Abou Sanogo, qui, en moins de 5 ans a réussi le pari du positionnement de l’UNAJCOP-CI sur l’échiquier national.

« Les correspondants de presse font 50% du personnel de tous les medias confondus. Ce sont nos relais dans toute la Côte d’Ivoire. Ce sont des hommes et des femmes qui se battent chaque jour pour apporter la vraie information dans nos foyers. C’est pourquoi pour nous ce sont des journalistes à part entière », a-t-il fait remarquer. Il a ensuite invité les correspondants de presse à s’inscrire massivement aux différents projets de formation et immobilier lancés par l’UNJCI. Jean Claude Coulibaly a conclu son intervention en faisant don au nom de l’UNJCI, de 2 ordinateurs portables et une somme de 300 000 FCFA, à l’UNAJCOP-CI pour l’organisation de son congrès.

Bien avant lui, la 2e adjointe au maire de Bouaké, Korotoumou Diomandé, s’est rejoui de la tenue de ce 2e congrès de l’UNAJCOP-CI sur les terres qui l’ont vu naitre il y a 4 ans.

« C’est une joie pour notre cité, ville d’hospitalité légendaire, centre de fortes dynamiques migratoires de vous recevoir. Bouaké ne sait pas seulement accueillir, Bouaké sait faire germer ; sa terre fertile a donné tant de bons fruits. En témoigne cette jeune mais ô combien importante union emmenée non pas par un président mais un empereur. L’empereur Ladji Abou Sanogo dont nous sommes si fiers », s’est exprimé Mme Korotoumou Diomandé.

Quant au ministre de l’hydraulique, Laurent Tchaga, parrain de la cérémonie, il s’est fait représenter par son Directeur régional de Bouaké, Dr Yéo. Ce dernier était porteur d’un message d’encouragement, accompagné d’une enveloppe de 2 millions de FCFA, offerte par son patron à ses filleuls de l’UNAJCOP-CI.

Le secrétaire exécutif du GEPCI, André Ouohi animant sa conférence inaugurale sur le thème du congrès

Le secrétaire exécutif du GEPCI, André Ouohi, a dans une conférence inaugurale sur le thème du congrès « le correspondant de presse face aux défis de son respect, de sa notoriété et de sa situation financière dans un monde de medias en crise », invité les correspondants de presse à prendre en compte trois facteurs essentiels.

Il s’agit selon lui, de la connaissance et la maitrise de la loi régissant la presse en Côte d’Ivoire. De la nécessité de se former dans un monde des medias en pleine mutation où la pluridisciplinarité (journaliste papier, web, son, et vidéo) est devenue une condition de recrutement. Il a en outre insisté sur la posture que doit avoir le journaliste correspondant de presse, s’il veut se faire respecter.                                    

Selon le conférencier Ouohi, c’est le correspondant de presse qui doit travailler sur lui-même afin de faire face aux nombreux défis de son respect, de sa notoriété et de sa situation financière.

Par ailleurs, les travaux en séance plénière ont permis d’apporter quelques ajouts et amendements au texte fondateur de l’union. Ainsi, la conjonction de coordination « et » a été ajoutée à la dénomination de la structure à l’article 1 des statuts. La nouvelle appellation devient donc Union nationale des journalistes et correspondants de presse de Côte d’Ivoire avec la même abréviation UNAJCOP-CI. Selon les défenseurs de ce changement, cet ajout, permettra de prendre en compte de nombreux journalistes exerçant à l’intérieur du pays, non pas en tant que correspondant de presse mais comme des prometteurs de site d’informations ou de radio de proximité. L’assemblée a aussi acté le nouveau mode de fonctionnement du Bureau exécutif national (BEN) qui passe de 11 à 14 membres avec 4 vice-présidences respectivement chargées du social, de la promotion du genre, des relations extérieures et de la formation.

Cheik Koné  

Bouaké/ Université Alassane Ouattara : le département de philosophie fait sa rentrée solennelle

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

La rentrée solennelle du département de philosophie de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké a eu lieu le jeudi 10 février 2022, en amphithéâtre C du campus2 de cette institution.

Au cours de cette cérémonie, la leçon inaugurale a été prononcée par le plus jeune promu au grade de professeur titulaire Yéo Kolotioloma Nicolas sur le thème « les sophistes, pourfendeurs ou défenseurs de la morale ? »

Pour le Professeur Fié Doh Ludovic, chef de département de philosophie de l’UAO, la rentrée solennelle instituée depuis 2017 dans ce département s’inscrit dans la tradition universitaire qui consiste, pour un département de réunir ses membres afin d’engager la nouvelle année. « Elle est pour nous l’occasion d’accueillir les nouveaux étudiants, mais aussi, d’écouter la leçon inaugurale. Nous allons récompenser par ailleurs, nos meilleurs étudiants et encourager les autres au travail ».

Quant à Docteur Assié Marthe, présidente du ‘’Cercle Minerve’’, elle s’est réjoui que l’organisation soit confiée à l’association des femmes enseignantes-chercheures de Département de philosophie. « De tradition, le département de philosophie, soucieux de s’inscrire résolument dans la vision de modernisation des universités, organise une cérémonie pour marquer publiquement la reprise des activités académiques ». A-t-elle dit avant d’ajouter que « la cérémonie de ce jour, à l’instar des éditions précédentes, célèbre le mérite et l’excellence. C’est pourquoi les meilleurs étudiants des cycles licences 1, 2 et 3 de l’année académique 2020-2021 sont félicités et récompensés publiquement. ».

Au terme de cette cérémonie, 10 étudiants ont reçu le prix de l’excellence des parcours Licence et Master. Les Promus au Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES) 2021, du Grade de Maitre- Assistant à celui de Professeur Titulaire en passant par la Maîtrise de Conférences, au nombre de neuf ont été présentés à l’assemblée.

LARQUÉ Florent

Mohamed Berté, président de l’ONG Murir : « on peut ne pas être du même bord politique mais cela ne doit pas empêcher un pays d’évoluer »

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le président de L’Organisation non gouvernementale (ONG) « Mains unies pour le respect des institutions de la république » (Murir), Mohamed Berté s’est prononcé ce jeudi 10 février 2022 à Bouaké sur plusieurs sujets relevant de l’actualité sociopolitique et économique de la Côte d’Ivoire, estimant dans la foulée qu’on « peut ne pas être du même bord politique mais cela ne doit pas empêcher un pays d’évoluer ».

Mohamed Berté, président de l’ONG Murir

Il a fait cette déclaration au cours d’une rencontre au siège de son ONG au quartier Air France, au sud de Bouaké.

Épris de paix et plongé dans la lutte pour le respect des institutions de la république, le président de l’ONG Murir, Mohamed Berté a dit toute sa satisfaction après la reprise du dialogue politique sous la volonté du gouvernement ivoirien.

« C’est avec une grande joie que nous avons appris la reprise du dialogue politique. Je suis heureux pour cette décision du gouvernement. C’est ce que nous voulons pour la Côte d’Ivoire. La paix rien que la paix. Lorsqu’il y a la paix il y a le développement et Murir s’inscrit dans cette vision du président de la République Alassane Ouattara », s’est-il réjoui.

« Le dialogue politique qui vient de reprendre, que cela perdure, que ce soit continu parce que la Côte solidaire en a besoin. Que les ivoiriens se parlent comme des frères. On peut ne pas être du même bord politique mais cela ne doit pas empêcher un pays d’évoluer. Ce dialogue est d’ailleurs conduit par le premier ministre Patrick Achi qui est un très bon modérateur, il conduira avec maestria ce dialogue », a-t-il ajouté.

L’ONG « Mains unies pour le respect des institutions de la République » a été créée en 2020. Elle s’est donnée comme mission principale de sensibiliser et lutter contre toutes sortes d’incivismes mais aussi sensibiliser la population sur la pandémie de la Covid-19 et d’autres phénomènes.

Par ailleurs, dressant son bilan à la tête de l’organisation depuis sa création il y a 2 ans, Mohamed Berté s’est dit comblé face au travail abattu sur le terrain.

« Le bilan est positif après plusieurs actions menées sur le terrain depuis 2020. Notre objectif étant de contribuer à la réduction des cas d’accidents à zéro accident dans notre région et partout en Côte d’Ivoire. Dans les jours à venir, nous allons organiser une cérémonie qui prendra en compte toutes ces personnes qui se sentent être laissées pour compte, pour leurs permettre de s’épanouir en cette période de la célébration de la fête de l’amour », s’est exprimé le président de l’ONG Murir.

A l’en croire, la situation socio-économique de la Côte d’Ivoire selon les spécialistes demeure stable. « Selon les spécialistes de l’économie, nous avons la meilleure croissance, ce qui veut dire que la situation économique de la Côte d’Ivoire est en bonne santé. Mais ce que nous demandons réellement, que cette distribution économique puisse se faire ressentir dans nos différents ménages. Le social est au cœur du programme gouvernemental du président Alassane Ouattara et nous croyons que le gouvernement aura une oreille attentive à cela », a-t-il conclu avant d’inviter les jeunes à être une jeunesse exemplaire qui respecte les institutions de la République.

Eliezer Rodemi

1ère édition de  »Agwa festival nanan agni » : 3000 participants attendus le samedi 19 février à Bouaké (Organisateurs)

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Plus de 3000 participants sont attendus, le samedi 19 février 2022 à Bouaké, dans le centre ivoirien, à l’ouverture de la 1ère édition de  »Agwa festival Nanan Agni », selon les organisateurs de cet événement culturel qui promeut la cohésion sociale, le vivre ensemble communautaire et la paix dans la région de Gbêkê.

Photo d’archive de l’édition 0 en 2020. Le PCO Kouakou-Habonouan en pantalon blanc au centre

Après l’édition zéro, place à la 1ère édition  »Agwa festival Nanan Agni » qui se tiendra au stade de Konankankro dans la capitale de la paix à Bouaké, en présence des autorités traditionnelles, les chefs de communautés et les différentes couches sociales. Pour faire de ce rendez-vous culturel, un véritable succès, le comité d’organisation est à pied d’œuvre. Il ne cesse de multiplier les initiatives dans ce sens à travers plusieurs rencontres.

Pour le président du comité d’organisation (PCO), Louis Kouakou-Habonouan, cet événement qui se veut un creuset de cohésion sociale, du vivre ensemble communautaire et de paix dans la région de Gbêkê, attend plus de 3 000 participants.

<< Agwa festival Nanan Agni dont l’édition zéro s’est tenue en 2020 à Kouassiblékro dans le canton Faafouè, valorise et met en exergue la culture, les us et coutumes, les pratiques et traditions des deux grandes communautés baoulé et Malinké qui peuplent la région de Gbêkê. Il prône les idéaux et les valeurs cardinales de l’Houphouëtisme vrai>>, a fait savoir le PCO Kouakou-Habonouan, par ailleurs président du conseil d’administration (PCA) de l’Office national de l’eau potable (ONEP).  Il a ajouté que cet événement ouvrira également une lucarne pour les populations afin d’exprimer leur profonde gratitude et leur infinie reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara pour tous les projets de développement réalisés, en cours et à venir dans le Gbêkê.

Pour cette édition qui va se tenir dans le canton Pharis, des échanges de vœux de nouvel an auront lieu entre les différentes couches sociales, les élus, les cadres et la chefferie traditionnelle de Gbêkê.

Eliezer Rodemi

Bouaké : les étudiants invités à apprendre les métiers du digital

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Olivier Bassa, Manager général de l’entreprise Marketing expert, spécialisée dans les métiers du digital et créée en 2017 à Bouaké, a exhorté, les jeunes, surtout les étudiants à se former aux métiers du digital.

Olivier Bassa (au centre) Manager général Marketing expert, animant une conférence au campus 1 de l’UAO

Il a lancé cet appel au cours d’une conférence sur le thème : « sensibiliser aux métiers du digital », tenue au campus1 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, le samedi 5 février 2022.

« Il est important que nos frères s’intéressent à cette formation parce qu’aujourd’hui dans tous les secteurs d’activités, nous tendons vers la digitalisation et ne pas avoir une base en informatique, cela pourrait jouer sur leur futur de ces jeunes », a-t-il affirmé.

Une vue des participants à la conférence sur le digital à l’UAO

Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet ’’tout dépend de toi’’ qui consiste à former 1.000 étudiants de Côte d’Ivoire sur 3 ans aux métiers du digital. Son objectif est d’inculquer l’amour du numérique aux plus jeunes pour qu’ils puissent s’intéresser véritablement à tout ce qui est TIC.

Au cours de cette conférence, des offres de formations ont été présentées aux étudiants des grandes écoles et universités.

Les premiers bénéficiaires de ce projet ont reçu leur attestation de fin de formation et les commerciaux de cette entreprise ont à leur tour reçu des primes d’encouragement.

LARQUÉ Florent