Bouaké : 15 femmes primées à la 3è édition du festival « 48 heures de valorisation du potentiel féminin » 

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Quinze femmes entreprenantes issues de plusieurs villes ivoiriennes ont été honorées le samedi 20 novembre 2021 à Bouaké, dans le centre ivoirien, à l’occasion de la 3è édition de la cérémonie de distinction des « femmes battantes » de Côte d’Ivoire dénommée « 48 heures de valorisation du potentiel féminin ».

Une vue des récipiendaires

A l’initiative de l’entreprise de communication DYA-NVY groupe prime, cette cérémonie de distinction qui s’est déroulée à l’esplanade du centre culturel Jacques Aka de Bouaké était placée sous le thème « compétences féminines locales et défi de la digitalisation ».

Sur trente-six nominées, ce sont quinze femmes qui ont été primées à cette édition dans les domaines de l’agriculture, l’artisanat, le commerce et l’entrepreneuriat. Les récipiendaires sont issues des villes de Bouaké, Katiola, Korhogo et Yamoussoukro.                                                                                 

Il s’agit de dame Yao Affoué Mo Élise (Bouaké-Languibonou). Ledjou Rosine, Nadinga Maimouna, Kouamé Akissi Fernandeze et Dogbo Carina Désirée (Bouaké ). Koné Pélégien  Josophine et Nibou Traoré (Katiola). Kouakou Affoué Florence (Bouaké-Brobo). Akissi NGuessan Danièle de Sakassou. Coulibaly Siata et Coulibaly Awa de Korhogo, et enfin, Konan Affoué Isabelle, Tano Audrey épouse N’Guessan de Yamoussoukro.

Assitan Coulibaly, la commissaire générale de « 48 heures de valorisation du potentiel féminin « 

 Selon Assistan Coulibaly, commissaire général de « 48 heures de valorisation du potentiel féminin » et manager générale de DYA-NVY groupe, la particularité de cette édition est la récompense des jeunes- filles entrepreneures, les femmes en situation de handicap venues des villes de Korhogo, Yamoussoukro et de Katiola. Elle a expliqué que cette distinction des femmes battantes s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement ivoirien qui est la promotion de l’entrepreneuriat féminin pour une autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire.

« Nous venons en apport aux actions du gouvernement .Il peut compter sur nous pour donner de la visibilité à l’entrepreneuriat féminin pour aboutir à l’autonomisation de la femme », a-t-elle affirmé.

Fernandeze Kouamé akissi, une des lauréates

Les récipiendaires ont exprimé leur joie et gratitude à l’endroit des organisateurs de cette cérémonie.

« Je ne savais pas qu’un jour j’allais être primé quelque part. Aujourd’hui grâce à mes activités de champs et de vente d’attiéké, je reçois ce prix. Je remercie madame Coulibaly pour cette action qui permet de voir ce que les femmes font comme travail », s’est réjouie Fernandeze Kouamé akissi, lauréate dans la catégorie des personnes en situation de handicap venue de Bouké Broukro-village.

Quant à l’ONG Association des volontaires pour le Service international (AVSI), partenaire de DYA-NVY groupe à cette cérémonie, son chef de projet Cyrille Komguep, a rassuré la commissaire de l’appui et de l’accompagnement constant de sa structure avant de lancer cet appel aux hommes : « Nous devons au quotidien lutter contre tout ce qui entrave l’épanouissement de la femme.».

SEREKET Florent

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Autonomisation : Diéto offre 13 millions FCFA aux femmes de Diabo

Bouaké360-Diabo (Côte d’Ivoire)

Le président de l’association « Agir pour le Gblo » (APG), Diéto Kouamé Marcel a offert jeudi 04 mars 2021, treize millions de francs CFA à plusieurs associations de femmes de la sous-préfecture de Diabo, dans le centre ivoirien, a constaté Bouaké360 sur place.

Ce don qui rentre dans le cadre d’un vaste programme initié par le généreux donateur à travers un partenariat entre son association et une structure financière de la place, vise entre autres à réduire la pauvreté à Diabo en donnant les moyens de leur autonomisation financière aux femmes et jeunes de cette ville.

« L’objectif est d’amener la jeune génération et nos parents à se prendre véritablement en charge de par leurs différentes activités rémunératrices de revenue », a fait savoir Diéto Kouamé Marcel.   

Pour ce jeune cadre de Diabo, cette aide financière est une réponse crédible face « aux langues mielleuses des hommes politiques qui ne manquent point d’occasion à utiliser ces braves populations quand l’aubaine se présente à eux » pour des postes électifs.

Plusieurs témoignages dans cette localité située à une dizaine de km au nord-ouest de Bouaké font état de « la générosité légendaire » de ce fils du peuple Gblo.

On compte parmi les réalisations de M. Dieto de nombreuses œuvres sociales dont la réhabilitation des bâtiments de l’école primaire de Télébopkli décoiffés par une tornade en mars 2020, des dons de kits scolaires aux enfants les plus démunis, la construction de 3 salles de classe plus un bureau dans le village de Yomien-kouadiokro, des dons de matériel pour lutter contre la covid-19 ainsi que la réhabilitation partielle de l’hôpital et la réparation de l’ambulance de Diabo.

Aussi, complètent d’autres temoignages, « Diéto a également offert des pots de peinture au lycée municipal Nanan Khissy Beynioua, redonné le sourire à plus de 175 orphelins et enfants issus des familles démunies en organisant un arbre de Noël à Diabo, au cours duquel  180 veuves ont reçu des vivres et des non vivres pour les fêtes de fin d’année ».

Eliezer Rodemi

Bouaké : des femmes du secteur informel sensibilisées sur la Covid-19

Côte d’Ivoire-Société-Genre-Autonomisation des femmes

Bouaké360-Bouaké

Quelque cinquante femmes de Bouaké exerçant dans divers secteurs d’activités génératrices de revenus ont été sensibilisées sur la Covid-19 d’une part et formées d’autre part à renforcer leur résilience face aux implications économiques de cette pandémie en vue de se prendre en charge et continuer à aider leur famille, a constaté Bouaké360, sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Du mercredi 27 au vendredi 29 janvier 2021, le foyer jeune Viateur de Bouaké a servi de cadre à ce séminaire de formation financé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et mis en œuvre par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Téré avec l’appui technique de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes Et Pouvoir de Décisions ».

Au cours de ces trois jours, les 50 participantes ont été instruites sur plusieurs modules se rapportant à la maladie à coronavirus dont entre autres la connaissance de ce virus, ses conséquences, ses différents modes de propagation ainsi que les gestes barrières à mettre en application pour freiner son évolution. Ces femmes ont également été outillées sur des stratégies de communication qui leur permettront en tant que relais de continuer la sensibilisation auprès de leurs consœurs des marchés et des associations.

Elles ont été par ailleurs, sensibilisées sur les questions de genre et sur leurs droits à être financièrement autonomes à travers la création d’activités économiques.

Les bénéficiaires de cet atelier de Bouaké ont aussi été initiés en gestion et comptabilité simplifiée ainsi qu’à l’entrepreneuriat collectif.

Pour la présidente de l’ONG Téré, Tata Tapsoba, ce séminaire de formation des femmes de Bouaké n’est que le début d’un processus qui permettra à terme de trouver des financements pour le repositionnement de ces femmes dans le tissu économique du pays.

« Il faut maintenant emmener les femmes au développement en les aidant à se repositionner dans leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle expliqué, ajoutant que cela permettra à ces « courageuses femmes de sortir de l’informel au formel ».  

Les 50 femmes bénéficiaires de ce projet de l’ONG Téré dont des handicapées sont issues de différents secteurs de l’économie de Bouaké telles que la production et la commercialisation d’attiéké, la commercialisation de poissons,  la commercialisation de produits vivriers ainsi que la confection et vente de vêtements, la restauration et la pâtisserie.

Cheik Koné et Lamine Tapsoba