Lancement à Bouaké des activités de « Ivoire Taxi »

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Les activités du projet « Ivoire Taxi » ont été officiellement lancées ce jeudi 30 décembre 2021 à Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne, en présence du représentant du ministre des transports, Amadou Koné et des autorités locales.

Les locaux du garage Mercedes de Bouaké ont servi de cadre à cette cérémonie de remise officielle des clés des taxis Ivoire Bouaké aux entreprises bénéficiaires. La remise de ces engins émane de la volonté du ministre des transports Amadou Koné de rendre plus fluide et dynamique le transport dans la région du Gbêkê précisément dans la ville de Bouaké.

Pour cette première phase du projet, ce sont 30 véhicules flambants neufs qui ont été remis à 13 entreprises de transports qui en ont fait la demande. Le projet prévoit à court et moyen terme de doter la ville de Bouaké de 200 taxis.

Représentant le ministre des transports, Kouakou Kouakou Romain, DG de l’Autorité de la mobilité urbaine dans le grand Abidjan (AMUGA) a rappelé l’importance de ce projet pour le développement du transport à Bouaké.

« La remise des clés des véhicules à usage de taxi aux entreprises de transports de la commune de Bouaké va permettre l’amélioration des conditions de mobilité des populations à l’intérieur du pays. Ceci contribuera également à l’amélioration du transport, la lutte contre la dégradation de l’environnement et aussi le combat contre l’insécurité routière et la création d’emplois car la ville d’Abidjan est saturée », a fait savoir M. Kouakou. Poursuivant, il a exprimé les remerciements des populations au président de la République et à son gouvernement pour cet autre projet de renaissance de la ville de Bouaké.

« En effet, le président est attaché à la ville de Bouaké et cela est visible à travers divers projets dont le ré-profilage des routes, le déploiement de la Sotra et autres », a-t-il ajouté. Le patron de l’AMUGA a ensuite invité les bénéficiaires à faire preuve de rigueur en remboursant les prêts à échéance, gage de la réussite de cette phase-test.  Il a conclu en invitant les transporteurs des régions de Yamoussoukro et de San-Pédro à s’inscrire dans cette dynamique « porteuse de développement ».

Pour sa part, le directeur général du Fonds de développement du transport routier (FDTR), Kouyaté Mohamed a expliqué que le partenariat financier avec la banque SIB et le partenariat technique avec CFAO Suzuki ont permis de réaliser ce projet.

« La mise en place d’un modèle financier avec d’une part un partenaire financier qui est la SIB et d’autre part, un partenaire technique qui est CFAO Suzuki, nous a permis de mettre en place des prêts en faveur des transporteurs du Gbêkê pour un prix unitaire de 7,5 millions de francs CFA, hors frais financiers et frais généraux à rembourser sur une maturité de trois ans », a indiqué M. Kouyaté. Ce préalable de prêt conditionnera donc selon lui, « l’horizon de livraison des 200 taxis remis par le ministre des transports. Nous espérons continuer ce projet avec vous en espérant que cette phase-test permettra d’obtenir les résultats attendus ».

Au nom des bénéficiaires, Cissé Moussa a exprimé sa gratitude au ministre des transports en promettant de faire bon usage des engins.

Eliezer Rodemi

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Transport urbain : Ivoire Taxi débarque à Bouaké avec une centaine de véhicules

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Plusieurs véhicules flambant neufs estampillés « Bouaké Ivoire Taxi» ont été aperçus, ce mercredi 29 décembre 2021, à Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne.

Au nombre de deux cents, ces nouveaux taxis « full option », c’est-à-dire avec toutes les commodités modernes, arrivent donc à Bouaké pour renforcer et moderniser l’écosystème des transports urbains dans cette ville capitale régionale du Gbêkê.

« Le parc automobile actuel des taxis communaux de Bouaké est vieillissant. Les véhicules ne sont pas entretenus et beaucoup sont sans papiers. Il faut donc voire à travers ce déploiement de Ivoire Taxi à Bouaké, un nouveau départ pour cette ville qui vient de loin », a fait remarquer sous le couvert de l’anonymat, un syndicaliste du secteur.

Pour Aboubakar Sidik, un habitant du quartier Dar-es-Salam, l’arrivée de ces taxis modernes quelques mois seulement après les autobus de la SOTRA est un signal « fort », une image « forte » pour Bouaké. « Avec ce déploiement, ce sont des emplois en vue pour nos jeunes, c’est aussi plus de sécurité sur nos routes, et la fin de l’anarchie dans ce domaine où la totalité des taxis de la ville roulent au gaz butane », a-t-il ajouté.

Dans l’ensemble, cette annonce de l’arrivée de « Ivoire Taxi » à Bouaké est accueillie par les populations comme « une bonne nouvelle ». Ces dernières disent attendent « beaucoup » de ces véhicules flambant neufs qui viennent pour renforcer leur mobilité.

Ce déploiement de « Ivoire Taxi » à Bouaké rentre dans le cadre du projet national du renouvellement du parc automobile en Côte d’Ivoire. Une initiative du ministère des transports avec l’appui du Fonds de Développement du Transport Routier (FDTR).

Le ministre des transports Amadou Koné est attendu ce jeudi 30 décembre 2021 à Bouaké où il procédera au lancement officiel des activités de « Ivoire Taxi » dans cette deuxième ville ivoirienne, capitale régionale du Gbêkê.

Cheik Koné

Le gouvernement ivoirien réglemente le secteur des transports à 2 et 3 roues

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé le mercredi 15 décembre 2021, l’adoption en Conseil des ministres, d’un décret réglementant la circulation des motocyclettes, cycles, cyclomoteurs, tricycles, quadricycles et vélomoteurs à des fins de transport sur les voies routières ouvertes à la circulation publique.

Tricycle pour le transport de marchandises

« Compte tenu de la proportion alarmante d’accidents sur la voie publique, environ 68%, impliquant ces engins à deux, trois ou quatre roues, ce décret limite leur utilisation dans des périmètres autorisés », a expliqué le ministre Amadou Coulibaly à la presse.

Ainsi, a-t-il fait savoir « l’utilisation de ces engins est exclue sur certains axes routiers, notamment les axes routiers interurbains et intercommunaux, et leur circulation sur les autres voies routières ouvertes à la circulation publique est assujettie à certaines conditions ».

Au nombre des conditions, a poursuivi le porte-parole du gouvernement, « il est mis à la charge des propriétaires de ces véhicules de se constituer en entreprise, d’être inscrits au registre des transporteurs, d’avoir les autorisations de transport nécessaires, délivrées par le Ministre chargé du Transport routier, et de doter les moyens de transport concernés et les chauffeurs, d’équipements de sécurité appropriés en fonction des cylindrées des engins ».

« Ce décret réglemente par la même occasion, les activités de livraison à domicile ou dans les bureaux, de colis ou de repas prêts à la consommation, en vue de sauvegarder la fluidité routière et de résorber les accidents de la circulation sur la voie publique liés à ces engins », a conclu sur ce sujet, le ministre des medias et de la francophonie, porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

L’activité de mototaxi (transport de personnes) et tricycle (transport de marchandises) a fait son apparition en Côte d’Ivoire, dans le centre du pays, à Bouaké, et dans d’autres zones ex centre-nord et ouest (CNO) après le déclenchement de la crise militaro-politique de 2002.                    

Utilisés alors comme moyen subsidiaire en l’absence des taxis ville et taxis brousse qui avaient déserté la zone, les mototaxis ont fini par s’imposer dans le paysage des transports de ces localités. Aujourd’hui, ce phénomène s’est exporté dans toutes les grandes agglomérations du pays y compris Abidjan, la capitale économique.

Cheik Koné

Patrick Achi annonce deux jours de gratuité dans les bus de la Sotra à Bouaké

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi a procédé, ce vendredi 24 septembre 2021, au lancement des activités de la Société des transports abidjanais (Sotra) à Bouaké, en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre des transports, Amadou Koné, fils de la région.

Prenant la parole à cette occasion, le chef du gouvernement a annoncé la gratuité du transport pendant deux jours (vendredi et samedi) dans les autobus de cette société de transport urbain pour les usagers de la capitale régionale du Gbêkê.

« J’ai le plaisir de vous annoncer, chères populations, que les bus et les lignes de la Sotra, seront gratuits pendant deux jours, dès cet après-midi (vendredi) et jusque demain samedi soir », a-t-il déclaré, soulignant qu’une telle « révolution » (implantation de la Sotra à Bouaké) ne vaut que si on peut s’en emparer immédiatement, la tester, l’éprouver, la ressentir, et la vivre librement.

Selon Patrick Achi, cette extension des activités de ce transporteur urbain au-delà d’Abidjan, notamment dans la ville de Bouaké, répond à un besoin de transformation de la mobilité et du dynamisme humain de cette ville carrefour.

 « Aujourd’hui, nous célébrons donc cette Côte d’Ivoire nouvelle, voulue par le président Alassane Ouattara. C’est-à-dire une Côte d’Ivoire efficace, réactive, travailleuse, et engagée », a-t-il fait savoir, rappelant qu’il y a seulement un an que le Conseil des ministres donnait quitus à la Sotra pour son déploiement à Bouaké en lui octroyant un terrain pour abriter sa gare centrale.

« Quelle fierté pouvons-nous avoir aujourd’hui de constater qu’à cette rentrée scolaire, la Sotra, comme attendu, comme souhaité, comme espéré, lance ses activités dans la ville de Bouaké afin d’en changer la mobilité et donc d’en changer la vie », s’est réjoui M. Achi.

Pour lui, ce déploiement de la Sotra à Bouaké vient donc changer la vie de près d’un million d’habitants dont les déplacements sont aujourd’hui perturbés par la vétusté et l’insuffisance des moyens de transport existant.

A son tour, le ministre des transports, Amadou Koné a soutenu que Bouaké, la deuxième ville ivoirienne qui compte à peu prés un million d’habitants enregistre environ quatre millions de déplacements tous les jours. Ce qui pose selon lui, un problème en terme de déplacement parce que les moyens qui existent ne permettent pas de transporter plus du tiers de ces personnes, notamment les élèves et étudiants.

 « La ville de Bouaké compte 795 établissements scolaires, soit à eu près 300 000 élèves qui se déplacent tous les jours dans la ville et qui sont transportés dans des conditions difficiles », a indiqué M. Koné, précisant que c’est sur cette base des études faites par la Sotra qu’il a été décidé, l’année dernière par le gouvernement d’étendre les activités de cette société nationale de transport urbain à Bouaké.

« La Sotra ne vient pas à Bouaké pour qu’on dise que la Sotra est à Bouaké, c’est un besoin important pour le déplacement des populations en terme de qualité, de moyens de mobilité dans la ville mais c’est également un besoin en terme de sécurité pour nos populations », a-t-il ajouté.

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé, a poursuivi dans la même lancée. S’adressant aux usagers de la route à Bouaké, plus précisément aux conducteurs de taxi-motos, il les a exhortés à plus de responsabilité sur la voie publique, en mettant fin aux conduites à risque.

« Depuis le mardi 7 septembre 2021, la campagne gouvernementale de lutte contre l’incivisme sur nos routes est rentrée dans sa phase répressive avec une tolérance zéro», a-t-il prévenu.

Pour sa part, le directeur général de la Sotra, Bouaké Méïté, a axé son intervention sur les nouvelles lignes qui viennent de s’ouvrir à Bouaké. A ce sujet, il a fait savoir que 4 lignes sur 8 sont déjà opérationnelles , en attendant la fin des travaux de voirie et d’aménagement en cours sur les quatre autres. Soixante autobus ont été déployés à Bouaké pour cette première phase de lancement, a ajouté M. Meité.

« Nous monterons par la suite en puissance pour desservir à terme, 8 lignes avec 100 autobus avec pour objectif de transporter environ 100 000 passagers par jour à travers la ville de Bouaké », a promis le DG de la Sotra, relevant que ce déploiement permettra entre autres de créer 500 emplois locaux, des emplois directs et indirects sans compter son impact sur les autres secteurs d’activités économiques.                                                                                            

 Il a terminé en invitant les Bouakéens à prendre soin de ce « bébé » qu’est la Sotra en le protégeant de tout acte de vandalisme lors de manifestations violentes, car, a-t-il conclu, « l’exemple de Bouaké doit être une réussite afin de conforter le gouvernement dans la poursuite de sa politique de modernisation du transport urbain dans les villes de l’intérieur ».

Cheik Koné

Patrick Achi attendu vendredi à Bouaké pour le lancement des activités de la SOTRA

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi est attendu, le vendredi 24 septembre 2021 à Bouaké pour le lancement officiel des activités de la Société des transports abidjanais (SOTRA) dans cette deuxième ville du pays.

L’information a été donnée ce lundi 20 septembre 2021 par le maire de Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo, après une séance de travail avec une délégation de la Sotra conduite par son directeur de la division et de la production, Tiémoko Ibrahim Coulibaly.                                                                                

Selon la sous-direction de la communication de la mairie de Bouaké, le PM Patrick Achi devrait effectuer un trajet inaugural en bus, le vendredi, donnant ainsi le top départ officiel de l’histoire de la Sotra à Bouaké.

L’arrivée de cette société nationale de transport urbain est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme dans la capitale régionale du Gbêkê, surtout, en cette période de rentrée scolaire. Des élèves, étudiants et parents d’élèves n’avaient pas caché leur joie depuis les premières implantations dans la ville, des panneaux d’arrêt de bus, il y a déjà quelques semaines.

« Je dépense en moyenne 1000 Fcfa en aller et retour par jour entre le campus et mon domicile au quartier Koko en empruntant un taxi ou mototaxi. Ce qui me revient à 5000 Fcfa pour 5 jours de cours. Jugez-en vous-mêmes », avait fait observer, l’étudiant en sciences économiques, Abdoulaye Kouyaté. « C’est donc avec une grande joie que j’attend cette arrivée de la Sotra ici », s’était-il réjoui dans un micro-trottoir réalisé le mois dernier par Bouake360.

Même son de cloche pour Kouakou Konan, parent d’une élève de 5è au lycée Djibo Sounkalo, à l’extrême ouest de Bouaké.                                   

« L’année dernière (année scolaire 2020-2021), j’ai dépensé prés de 20 000 Fcfa par mois en terme de transport pour ma fille, en plus de tous le stress que j’ai enduré tout au long de l’année à cause de l’insécurité routière à laquelle elle était exposée tous les jours. C’est donc un vrai ouf de soulagement pour moi », avait relevé à son tour ce père de famille de 6 enfants.

Si la majeure partie de la population de Bouaké semble attendre avec beaucoup d’impatience ce déploiement effectif de la Sotra, cependant quelques avis divergents se font quand même entendre. Des sceptiques se demandent comment les autobus de la Sotra arriveront à circuler convenablement dans ce tohu-bohu de la circulation à Bouaké, où de nombreux motocyclistes et automobilistes sont souvent indexés pour leur manque de civisme sur la voie publique.

Des grincements de dents se font également entendre du côté des acteurs du transport déjà présents sur le terrain. Si les chauffeurs de taxi ville donnent l’impression de minimiser l’impact que peut avoir cette implantation sur leur recette journalière, ce n’est pas le cas pour les conducteurs de taxi-motos qui n’arrivent pas à cacher leur inquiétude. Ce moyen de transport à deux roues était le plus prisé auprès des élèves et étudiants de Bouaké.

En attendant, l’arrivée du premier ministre ce vendredi, des abris ont été installés depuis samedi dernier sur le trajet des 8 lignes qui desserviront la ville de Bouaké du nord au sud et de l’est à l’ouest en passant par la gare centrale au centre-ville où temporise depuis le week-end une trentaine de bus flambant neuf.

Cheik Koné

Des « Bus école » de la SOTRA en circulation à Bouaké depuis ce mercredi

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Des « Bus école » de la Société des transports abidjanais (SOTRA) étaient visibles ce mercredi 18 aout 2021 sur les grandes artères de Bouaké, matérialisant ainsi la dernière ligne droite avant le déploiement effectif des activités de cette société nationale de transport urbain dans la capitale régionale du Gbêkê.

Selon les responsables de cette régie déjà présente à Abidjan et ses banlieues depuis 1960, la Sotra devrait commencer à Bouaké avec 73 autobus dès la prochaine rentrée scolaire, prévue dans le courant du mois de septembre. Des panneaux d’arrêt de bus ont d’ailleurs été installés depuis plusieurs semaines déjà sur le trajet des 8 lignes qui desserviront la ville du nord au sud et de l’ouest à l’est en passant par le centre-ville.

Ce projet de la Sotra à Bouaké est un vieux rêve qui se réalise pour les habitants de la ville cosmopolite du centre ivoirien. Plusieurs étudiants et parents d’élèves interrogés par Bouake360 ont exprimé leur satisfaction face à cette arrivée imminente des autobus à Bouaké.

« Je dépense en moyenne 1000 Fcfa en aller et retour par jour entre le campus et mon domicile au quartier Koko en empruntant un taxi ou mototaxi. Ce qui me revient à 5000 Fcfa pour 5 jours de cours. Jugez-en vous-mêmes », lance perplexe, l’étudiant en sciences économiques, Abdoulaye Kouyaté. « C’est donc avec une grande joie que j’attend cette arrivée de la Sotra ici », a-t-il ajouté avec un large sourire au coin des lèvres.

Même son de cloche pour Kouakou Konan. Ce parent d’une élève de 5è au lycée Djibo Sounkalo, à l’extrême ouest de Bouaké, dit être le père le plus heureux en ce moment avec la réalisation de ce projet d’autobus à Bouaké. « L’année dernière, j’ai dépensé prés de 20 000 Fcfa par mois en terme de transport pour ma fille, en plus de tous le stress que j’ai enduré tout au long de l’année à cause de l’insécurité routière à laquelle elle était exposée tous les jours. C’est donc un vrai ouf de soulagement pour moi », s’est-il réjoui à son tour.

Cependant, de vives inquiétudes demeurent pour les septiques qui se demandent comment les bus de la Sotra vont arriver à circuler convenablement dans ce tohu-bohu de la circulation à Bouaké, où de nombreux motocyclistes et automobilistes sont souvent indexés pour leur manque de civisme sur la voie publique.

Sur le plan économique, l’inquiétude existe également chez les acteurs du transport déjà en activité sur le terrain. Si les chauffeurs de taxi ville donnent l’impression de minimiser le manque à gagner que cette implantation va entrainer dans leur recette journalière, ce n’est pas le cas pour les taxi-motos qui n’arrivent pas à cacher leur embarras. Ce moyen de transport à deux roues est très prisé par les élèves et étudiants de Bouaké. Le sera-t-il encore à la rentrée des classes prochaines ?

Cheik Koné