Le village de Benanou, localité située à quelques kilomètres de la capitale de l’iffou ( Daoukro) est le lieu de résidence de Madame Ipou N’Goran. Cette veuve de 75 ans a reçu le mercredi 5 Mai 2022, une délégation de la fondation joie de vivre ( FJV) conduite par son président, Yao Frédéric Konan dit tonton Bob.
Mme Ipou N’Goran
Cette visite s’inscrivait dans le cadre des actions de ladite fondation à venir en aide aux personnes vulnérables et défavorisées afin de leur offrir un sourire et de contribuer à leurs épanouissements. Ainsi, Yao Frédéric Konan a expliqué les raisons qui l’ont poussé à venir en aide de manière spontanée à cette veuve qui a perdu sa jambe gauche dans un accident de circulation en 1974.
» J’étais de passage dans ce village quand j’ai aperçu pour la première fois, cette dame assise au bord de la route. Après des renseignements, j’ai compris que cette dame vivait avec une seule jambe depuis 48 ans alors l’objectif de la fondation étant d’offrir le sourire aux personnes vulnérables et défavorisées, nous avons décidé de lui venir en aide à travers des dons. Désormais son nom est inscrit dans le registre de nos bénéficiaires. Cette dame ne nous a pas sollicité mais nous lui avons apporté assistance », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a exhorté les élus et cadres de la région à œuvrer dans le sens du social afin que les plus démunis ne soient pas laissés pour contre. Car pour lui, on ne peut pas être heureux seul.
Ipou N’goran, bénéficiaire du jour n’a pas manqué de remercier le premier responsable de ladite fondation pour son geste spontanée qui a donné de la joie à tous les membres de familles. Des prières ont été formulées pour l’évolution de la fondation.
Du mercredi 08 au samedi 11 décembre 2021, la Mutuelle des Agents des Services Financiers et Comptables (MASFIC) de l’Université Alassane Ouattara (UAO), a fait plusieurs dons de vivres et non vivres aux pensionnaires desprisons et pouponnières de Bouaké dans le cadre de ses activités annuelles intitulées : « la semaine de la MASFIC ».
Dans la soirée du vendredi 10 décembre 2021, les membres la MASFIC ont fait parler leur cœur en faisant don aux pensionnaires des prisons et pouponnières de la ville de Bouaké.
Au camp pénal ainsi qu’à la prison civile de Bouaké, le président Charles Bélédji et ses collègues mutualistes, ont offert du Javel, du savon, des habits et des chaussures aux pensionnaires de ces lieux. Un geste très apprécié par le capitaine Koffi Kouassi, directeur de la maison d’arrêt et de correction de Bouaké.
« C’est un don qui va droit au cœur surtout que les personnes incarcérées viennent de divers horizons. Quand elles doivent passer à la cour d’appel pour être jugées, ce n’est pas tous les jours que les parents viennent leur rendre visite. C’est donc avec ces dons qu’on les nourrit et on les vêtit. ».
À la maison des bébés de N’Gattakro tout comme à la pouponnière de Bouaké, la MASFIC a fait don de riz, pâtes alimentaires, savons, parfums, poudre, huile, couches, vêtements.
Pour la directrice de la maison des bébés de N’Gattakro, Madame Amoakon Elisabeth, ce don est arrivé à pic parce qu’il répond à un besoin urgent des enfants.
« Ces dons sont presque les bienvenus parce qu’on n’avait presque rien à la pouponnière. C’est arrivé à pic. Ça répond à un besoin urgent des enfants. Merci à tous ceux qui ont participé à ces dons », a-t-elle affirmé.
Samedi 4 décembre 2021, l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) « Bonne Action de + », basée à Bouaké, a fait don de vivres et de non-vivres à la pouponnière « la maison des bébés notre dame de la visitation » de N’Gattakro, et à la maternité du quartier Koko, au centre de Bouaké.
Aux enfants pensionnaires de la pouponnière de N’Gattakro, Gautier KONAMBIN, fondateur et coordonnateur général de « Bonne action de + », a offert des vivres (sacs de riz, lait, huile, sucre, pommes de terre, pâtes alimentaires) et non-vivres (savons, javel, Omo, vêtements, etc.).
À la maternité de Koko, six nouvelles mamans ont reçu des kits d’accouchement composés de berceaux, savons, javel, Omo, vêtements, etc.). Ces dons d’une valeur d’environ 500.000FCA s’inscrit dans le cadre du lancement des activités de cette organisation à travers la journée baptisée « Journée de la Solidarité et du Partage (JSP) 2021 ».
Selon M. KONAMBIN, ce geste caritatif à l’endroit des enfants de zéro à quatre ans de cette pouponnière vise à aider les responsables de cette pouponnière afin d’apporter du sourire aux tout petits.
À la maternité de Koko, les membres de « Bonne action de + » ont remercié les infirmiers et infirmières de cette maternité pour le travail abattu avant d’inviter les autres femmes à fréquenter les centres de santé et à suivre les différents rendez-vous de consultations donnés par les infirmiers.
Au nom des responsables et pensionnaires de la pouponnière de N’Gattakro, Eric Brou a remercié les donateurs pour ce geste de portée sociale et humanitaire.
L’organisation Bonne action de + a trois objectifs : Mener des actions caritatives et sociales ; Faire la promotion du leadership et de l’entrepreneuriat et enfin faire la promotion de l’environnement et de la salubrité.
Abidjan – 11 novembre 2021 – L’Ambassade des États-Unis a le plaisir d’annoncer l’arrivée de 1 173 510 doses de vaccin Pfizer remises à la Côte d’Ivoire par le biais de l’initiative COVAX.
Les doses sont arrivées en deux lots, l’un le 8 novembre et l’autre le 10 novembre. Ce don a été fait par les États-Unis en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies. Il porte ainsi à 2 727 270 le nombre total de doses du vaccin Pfizer que les États-Unis ont donné à la Côte d’Ivoire depuis août 2021.
« Les dons des États-Unis, portant à plus de 2.7 millions de vaccins Pfizer à la Côte d’Ivoire, représentent le ferme soutien américain aux efforts ivoiriens pour atténuer les effets néfastes de la pandémie sur la santé et l’économie », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell. Toute personne éligible est encouragée à se protéger et à protéger ses proches en se faisant vacciner ».
Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à faire don de 1,1 milliard de doses de vaccins contre le COVID-19 dans le monde. À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 234 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays.
Comme l’a dit le Président Joe Biden, « les États-Unis sont déterminés à apporter la même urgence aux efforts de vaccination internationaux, que celle dont nous avons fait preuve chez nous. Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et de montrer la voie au monde pour mettre fin à cette pandémie ».
Les États-Unis se réjouissent de poursuivre leur collaboration avec le gouvernement de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le COVID-19, le VIH/SIDA, l’Ebola et d’autres menaces sanitaires mondiales.
L’Organisation non gouvernementale (ONG) Femmes actives pour le développement et la cohésion (Fadec) a procédé le jeudi 21 octobre 2021 à une distribution de kits scolaires à plusieurs enfants démunis de sept écoles primaires de Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne.
Il s’agit de 140 élèves repartis dans les groupes scolaires Dar-es-Salam, N’guattakro 1, Camp militaire de Belleville 3, Djezou 2 à la Zone, N’gouattanikro et de Tollakouadiokro. Ces 140 élèves ont retrouvé le sourire, ce jeudi, grâce à la Fadec et à sa présidente Diomandé Krotoumou épse Ouattara.
« Chaque année scolaire nous savons combien de fois les parents souffrent pour scolariser leurs enfants et en tant qu’une ONG qui milite également dans le domaine de l’éducation, il était important pour nous de penser cette année aux enfants démunis de la ville de Bouaké parce que cela fait partir de notre devoir », a expliqué Mme Diomandé-Ouattara, annonçant dans la foulée une action similaire que son ONG compte mener dans la région du Bafing, dans le nord-ouest ivoirien.
« Ce 30 octobre 2021 nous organisons également cette même activité dans mon village à un kilomètre de Ouhaninou où nous allons donner beaucoup de kits aux enfants (des cahiers, des tenues scolaires, des gels mains, des sacs de riz, des vêtements) qu’on va offrir à la région du Bafing et nous continuerons toujours nos actions » a révélé la présidente des Fadec avant de lancer un appel.
« Je tiens à remercier toutes ces personnes qui nous soutiennent à tous niveaux que ce soit. Je lance un appel à toutes ces personnes de bonnes volontés qui peuvent nous aider à le faire, parce que dans un pays sans les ONG le pays ne peut pas avancer parce que l’Etat ne peut pas tout faire. Il faut de telle initiative pour pouvoir soutenir la population et si nous arrivons à le faire nous allons résoudre beaucoup de problèmes », a-t-elle conclu.
La tournée de distribution dans la ville de Bouaké a vu la participation de plusieurs enseignants et élèves et d’une forte délégation de l’ONG Fadec.
Après les remises des dons, Amani Kouamé Blaise, directeur de l’école primaire N’guattakro 1 B a exprimé sa gratitude au nom des différents directeurs des sept écoles.
« D’abord nous remercions l’Ong Fadec à travers sa présidente Krotoumou Diomandé épse Ouattara. Il faut dire que ces dons viennent à point nommé, parce que ces enfants attendaient ces kits depuis un bon moment et grâce à vos dons les enfants démunis pourront commencer à travailler pour cela l’ensemble des directeurs, des parents d’élèves et les élèves vous disent infiniment merci et nous vous attendons l’année prochaine », a-t-il lancé.
Quant à Traoré Mien Moh, élève au groupe scolaire Belleville 3, elle a remercié la donatrice pour son élan de solidarité à leurs égards.
« Aujourd’hui est un jour spécial pour nous parce que nous ne sommes pas les seuls enfants démunis de la région de Gbêkê et vous avez pensé à nous cela témoigne du fait qu’il y’a longtemps que vous nous portez dans votre cœur. Maman Krotoumou merci d’avoir pensé à nous », s’est exprimé l’écolière.
L’ONG Fadec existe depuis 2015. Elle œuvre dans les domaines de l’environnement, de la santé, de l’autonomisation de la femme et de l’éducation.
L’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), section sciences juridique, administrative et de gestion (SJAG) de l’université Alassane Ouattara a fait don d’un important lot de vivre et non vivre aux pensionnaires de la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké, communément appelée « prison civile de Bouaké ».
C’était le vendredi 13 aout 2021 en marge de la journée du juriste Aeemciste organisée par cette section du SJAG de l’UAO Bouaké. Ce don composé de riz, pâtes alimentaires, vêtements, savons…etc. a été réceptionné par le capitaine Ban Franck, attaché des services pénitentiaires par ailleurs régisseur adjoint de la maison d’arrêt et de correction de Bouaké.
Saluant et prenant en exemple ce geste noble des étudiants, le capitaine Ban a appelé la population à ne pas avoir de préjugés envers les détenus.
« Ça me fait plaisir de voir des jeunes, des étudiants avoir de la considération pour les détenus parce que ce n’est pas tout le monde qui a une pensée pour les incarcérés. Déjà nous avons des préjugés à l’égard de ceux qui sont à l’intérieur et penser à eux pourra les aider à leur sortie », a-t-il fait remarquer.
« Nous sommes tous des prisonniers ambulants, c’est la maison de tout le monde et je pense qu’on ne doit pas avoir de préjugés pour les détenus. C’est vrai que l’administration a créé ce lieu pour recevoir les personnes en conflit avec la loi mais aussi on doit aussi préparer ces personnes pour leur sortie », a conclu le régisseur adjoint.
Prenant la parole à son tour, le président de l’Aeemci section SJAG, Seydou Bamba a fait savoir que les actions sociales font partie des missions premières de son association.
« L’association Aeemci œuvre dans le social depuis plus de sept ans. Et cette année nos activités s’étendent sur deux jours du vendredi 13 au samedi 14 août 2021.Nous sommes venus voir les détenus dans le cadre de la journée du juriste Uao qui consiste à se mobiliser et réunir des vivres et non vivres et cette activité s’étend sur deux jours. Ce jour nous l’avons consacré à la visite des prisonniers et détenus et ce samedi nous allons organiser un panel au tour du thème : l’islam dans les relations internationales », a ajouté l’étudiant en droit, Seydou Bamba.
Selon des chiffres recueillis sur place, 935 détenus dont 30 femmes sont incarcérés à la maison d’arrêt et de correction de Bouaké. Cette prison exerce en matière correctionnelle et à la resocialisation des détenus après leur sortie.
A quelques jours de la fête de pâques, l’Organisation non gouvernementale (ONG) « Urgence Eau Côte d’Ivoire » vient d’apaiser les cœurs des populations de Langbassou, village situé à 17 km du quartier Belleville au nord-est de Bouaké et celui de Sessety localité située sur l’axe Bouaké- Béoumi (ouest) en offrant des pompes à motricité humaine.
Les cérémonies officielles de remise de ces pompes à motricité humaines ont eu lieu le jeudi 01 avril 2021 dans les villages cités.
C’est dans une joie totale et indescriptible que les différentes populations ont accueilli cette nouvelle car leurs calvaires viennent de prendre fin.
« Aujourd’hui, nous avons notre pompe, nous sommes totalement dans la joie. Nous remercions le bon Dieu et les responsables de l’ONG « Urgence Eau Côte d’Ivoire ». Avant nous nous réveillons à 4h du matin pour aller au marigot. On creusait souvent des trous pour avoir de l’eau. Nous à l’eau potable maintenant et nous sommes vraiment heureuses », s’est réjouie N’goran Aya Célestine, la présidente des femmes de Langbassou.
Quant à Kouakou Lezin, il a expliqué ce que lui et la jeunesse de Sessety feront pour que leur pompe ne s’endommage pas aussitôt.
« Avant la construction de cette pompe, les femmes allaient chercher de l’eau au marigot mais elle n’était de qualité. Pour mieux entretenir notre première pompe, nous allons mettre en place un comité de surveillance qui veillera sur la propreté et l’état de cette pompe afin qu’elle puisse durer ».
Prenant la parole, Docteur Kouassi N’dri, Vice-président de ladite ONG a expliqué véritablement les raisons qui ont motivées sa structure à faire ces dons à ces deux villages.
« Dans ce grand village de Langbassou, il y avait une seule pompe, les autres étaient endommagées et à Sessety, il n’y avait pas de pompes complètement, il fallait apporter ce besoin important à la population. Cette action permettra à la population d’éviter de faire un long chemin avant d’avoir de l’eau potable et éviter aux femmes de se réveiller tôt les matins », a-t-il affirmé.
Pour terminer, le Vice-président de l’ONG « Urgence Eau Côte d’Ivoire » a ensuite exhorté les populations à bien entretenir ces pompes afin d’éviter les maladies.
« Nous demandons aux populations d’utiliser ces pompes à bon escient et surtout avec beaucoup de mesures d’assainissement pour éviter les maladies ».
Créé en 2018 à Bouaké, l’objectif de l’ONG « Urgence Eau Côte d’Ivoire », est de faciliter l’accès à l’eau potable et à l’eau améliorée aux populations de la Côte d’Ivoire, d’aider au déploiement de matériels, de personnels et d’infrastructures d’urgence et de développement ainsi que de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Le président de l’association « Agir pour le Gblo » (APG), Diéto Kouamé Marcel a offert jeudi 04 mars 2021, treize millions de francs CFA à plusieurs associations de femmes de la sous-préfecture de Diabo, dans le centre ivoirien, a constaté Bouaké360 sur place.
Ce don qui rentre dans le cadre d’un vaste programme initié par le généreux donateur à travers un partenariat entre son association et une structure financière de la place, vise entre autres à réduire la pauvreté à Diabo en donnant les moyens de leur autonomisation financière aux femmes et jeunes de cette ville.
« L’objectif est d’amener la jeune génération et nos parents à se prendre véritablement en charge de par leurs différentes activités rémunératrices de revenue », a fait savoir Diéto Kouamé Marcel.
Pour ce jeune cadre de Diabo, cette aide financière est une réponse crédible face « aux langues mielleuses des hommes politiques qui ne manquent point d’occasion à utiliser ces braves populations quand l’aubaine se présente à eux » pour des postes électifs.
Plusieurs témoignages dans cette localité située à une dizaine de km au nord-ouest de Bouaké font état de « la générosité légendaire » de ce fils du peuple Gblo.
On compte parmi les réalisations de M. Dieto de nombreuses œuvres sociales dont la réhabilitation des bâtiments de l’école primaire de Télébopkli décoiffés par une tornade en mars 2020, des dons de kits scolaires aux enfants les plus démunis, la construction de 3 salles de classe plus un bureau dans le village de Yomien-kouadiokro, des dons de matériel pour lutter contre la covid-19 ainsi que la réhabilitation partielle de l’hôpital et la réparation de l’ambulance de Diabo.
Aussi, complètent d’autres temoignages, « Diéto a également offert des pots de peinture au lycée municipal Nanan Khissy Beynioua, redonné le sourire à plus de 175 orphelins et enfants issus des familles démunies en organisant un arbre de Noël à Diabo, au cours duquel 180 veuves ont reçu des vivres et des non vivres pour les fêtes de fin d’année ».
L’Organisation non gouvernementale internationale (ONGI) Save the children a procédé jeudi 25 février 2021 à Bouaké, dans le centre ivoirien à l’ouverture officielle d’un centre d’écoute pour les victimes des violences basées sur le genre (VBG), a constaté Bouaké360.
Dénommé « One stop center », ce centre intégré qui permet d’assurer une prise en charge globale des cas de VBG est installé dans l’enceinte du Centre de santé urbain (CSU) de Koko, en plein centre de Bouaké. Cette structure spécialisée apportera une réponse aux effets immédiats et secondaires de la Covid-19 sur l’enfance, notamment sur les questions de violences basées sur le genre.
Financé par l’Union Européenne (UE), ce projet de Save the children intitulé « Devco19 » permettra donc de renforcer le mécanisme de protection de l’enfant au niveau de la ville Bouaké où de nombreux cas de violences faites aux enfants et aux femmes ont été enregistrés depuis le début de la pandémie.
Prenant la parole en présence des autorités administratives de la santé de la ville, Lath Alain Didier, directeur de la protection de l’enfant s’est dit ravi d’assister au nom de la ministre Ly Ramata Bakayoko à cette cérémonie solennelle marquant l’ouverture du bureau de « One stop center » à Bouaké.
«One stop center est un élément nouveau qui vient compléter le dispositif de protection des enfants en Côte d’Ivoire et le ministère de la femme, de la famille et de l’enfant se réjouit » de ce beau fruit de sa collaboration avec l’ONG Save the children, a-t-il fait savoir.
Selon M. Lath, « c’est avec un grand bonheur que nous accueillons un tel dispositif qui s’installe dans un centre de santé où la vulnérabilité est encore plus proche nous aide véritablement à nous rapprocher de toutes les formes de victimes et de vulnérabilité ».
Poursuivant, il a souhaité que ce dispositif « puisse fonctionner et nous donner des résultats qui viendront renforcer notre base de données et aider dans les prises de décisions et surtout renforcer notre disposition et nos actions pour 2021 dans le cadre d’un programme national ».
A son tour, Mme Cissé Sononsa, chef bureau Save the children Bouaké, représentant le directeur pays, a appelé la population à visiter le centre qui est mis à leur disposition.
« C’est un centre d’écoute qui a été mis à la disposition de la population de Gbêkê pour aider les personnes (hommes, femmes, enfants) qui sont victimes des violences basées sur le genre pour une écoute très attentive », a-t-elle réitéré, ajoutant que le dispositif est composé de psychologues et de travailleurs sociaux formés à écouter les victimes et les aider à surmonter les violences subies.
Pour ceux qui n’arrivent pas à se déplacer, a conclu Mme Cissé « ils peuvent appeler le numéro vert (800 888 89) pour expliquer leur différents problèmes pour trouver une solution ».
Selon une étude récente de Save the Children, la pandémie de COVID-19 risque de contraindre 2,5 millions de filles supplémentaires dans le monde à des mariages précoces au cours des cinq prochaines années.
Toujours selon cette étude, la COVID-19 menace d’exacerber les risques de violence à l’encontre des enfants, en particulier ceux qui y sont déjà particulièrement exposés ; c’est le cas notamment des filles, des enfants pauvres, des enfants handicapés et de ceux qui vivent dans des contextes fragiles.
Selon Save the children, dans près d’un tiers (32 %) des ménages, un enfant, un parent ou un autre adulte s’occupant d’enfants a indiqué que des violences physiques ou psychologiques avaient été commises dans le foyer depuis le début de la pandémie.
La perte de revenus et la fermeture des écoles ont renforcé ces violences ; 19 % des ménages au sein desquels des enfants ont signalé des violences avaient perdu la totalité ou la plus grande partie de leurs revenus à cause de la COVID-19, contre 5 % là où il n’y avait pas eu de perte de revenus. Les violences au sein des foyers rapportées par les enfants ont été deux fois plus nombreuses durant la fermeture des écoles (17 %) que lorsque les écoles étaient ouvertes et que les enfants s’y rendaient (8 %).
Les réponses à l’enquête ont également laissé entendre que les filles pâtissaient des rôles attribués à chaque sexe au sein du foyer. Près de deux tiers des filles (63 %) ont évoqué une augmentation des tâches ménagères et plus de la moitié (52 %) ont dit passer plus de temps à s’occuper de leurs frères et sœurs ainsi que d’autres personnes depuis le début de la pandémie. Les filles ont expliqué que cela les empêchait d’étudier, dans une proportion deux fois plus importante que les garçons, révèle l’enquête de Save the children.
L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Femmes Actives Pour le Développement et la Cohésion (FADEC) de Bouaké présidée par Madame Krotoum Diomandé épouse Ouattara, a organisé ce samedi 20 février 2021 un déjeuner de presse pour faire le bilan de ses actions menées sur le terrain en 2020 et donner les grandes lignes de ses projets pour l’année 2021.
Face à la presse, la Présidente Diomandé Krotoum a présenté le rapport d’activités de 2020.Ce rapport met l’accent sur les campagnes de sensibilisation sur la cohésion, des dons à plusieurs communautés de Bouaké ainsi que des activités d’alphabétisation.
Pour 2021, de nombreux projets communautaires sont déjà listés comme actions prioritaires de l’ONG FADEC.
Créée en Février 2015, son siège social est situé à Bouaké, précisément au quartier Tolakouadiokro.
L’ONG FADEC a été mise en place pour l’autonomisation des Jeunes et des Femmes.