Santé/ Première transplantation de foie en Côte d’Ivoire : le PM salue la collaboration entre chirurgiens ivoiriens et égyptiens

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a salué le 29 décembre 2021 à Abidjan, la coopération sanitaire ivoiro-égyptienne qui a abouti à la première transplantation de foie le 27 décembre 2021 à l’Institut de cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville.

« Cette opération était suivie de près par le Président de la République, Alassane Ouattara, qui a appris, par la suite avec plaisir, qu’elle a été couronnée de succès. Il m’a donc chargé de vous transmettre ses félicitations et la gratitude de la Côte d’Ivoire. Cela traduit le raffermissement des relations sud-sud en général, et en particulier celles existant entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte », s’est réjoui Patrick Achi.

Le Chef du gouvernement a souhaité qu’après cette première étape réussie, ce genre d’opération conjointe se poursuive, non seulement par l’accroissement du nombre d’interventions, mais également qu’elle touche d’autres domaines qui requièrent une technologie avancée. Il a assuré du renforcement de la collaboration par l’envoi d’un nombre plus croissant de praticiens ivoiriens en formation en l’Egypte.

« L’objectif fixé par le Président de la République est de faire de la Côte d’ivoire un hub sanitaire. Et cela commence par la qualité du plateau technique. La prouesse que vous venez de réaliser est un pas de plus vers cet objectif. Nous voulons donc vous remercier et vous encourager à continuer dans cette voie qui contribue à l’amélioration de la qualité des soins aux populations », a conclu Patrick Achi.

Selon le ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre Dimba, après une transplantation réussie de rein en 2012, la Côte d’Ivoire est le premier pays de l’Afrique subsaharienne à réussir, grâce à l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une transplantation de foie.

Source CICG #GouvCI

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Lutte contre la fistule obstétricale : l’UNFPA instruit 200 leaders de jeunes et de femmes à Bouaké

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le bureau décentralisé du Fonds des Nations- Unies pour la Population (UNFPA) de Bouaké, dans le centre ivoirien, a organisé le mercredi 8 décembre 2021, une campagne de sensibilisation au profit de deux-cents leaders de jeunes et de femmes sur les causes, symptômes et conséquences de la fistule obstétricale.

Après les hommes de médias, les agents de santé et d’autres groupes professionnels, c’était au tour des leaders de jeunes et de femmes de la région de Gbêkê d’être outillés ce mercredi, sur les causes, les symptômes et les conséquences de cette pathologie qualifiée de « maladie de la honte ».

La rencontre qui s’est tenue à l’auberge de la jeunesse de N’Gattakro, a été vivement saluée par la directrice régionale de la promotion de la jeunesse de l’insertion professionnelle et du service civique, Bamba Fatoumata. A l’en croire, cette activité à fort impact social est nécessaire aux différents leaders pour être les relais dans les quartiers et villages. Ce qui contribuera efficacement selon lui à l’éradication de cette maladie avant 2030, comme le souhaite l’UNFPA.

« Cette campagne de sensibilisation à votre endroit vise à améliorer vos connaissances afin que vous puissiez à votre tour, participer à la prévention et à la détection des cas de fistules obstétricales dans vos communautés respectives. C’est une maladie qui peut se guérir. Nous comptons sur votre concours afin d’être des relais au sein de la population », a-t-elle indiqué.  

Présent à cette cérémonie, le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, Ankoun Kouadjo, a exhorté les femmes à fréquenter les centres de santé pendant leurs grossesses pour éviter de contracter cette maladie.

La formation a été assurée par le conseiller clinique Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) Bouaké, Zaouli Bi Zaouli. Selon lui, plusieurs causes sont à la base de la fistule.

« Les facteurs favorisant sont les pratiques traditionnelles néfastes (mutilations sexuelles, les mixtures abondantes à boire, l’ocytocique traditionnelle), les grossesses précoces, les mariages précoces, le manque de structures sanitaires, le mauvais suivi du travail, les pressions prolongées de la tête fœtale sur une vessie pleine, les césariennes, le viol, les manœuvres abortive et obstétricale… », a-t- il cité avant de rassurer que cette maladie se guérit, après une intervention chirurgicale qui se fait gracieusement lors des caravanes à intervalles de 4 mois, sur toute l’étendue du territoire. Il n’a pas manqué de revenir sur l’importance pour les femmes enceintes, de faire normalement les consultations prénatales (CPN).

Eliezer Rodemi

Chantier de l’autoroute Tiébissou-Bouaké : 400 travailleurs vaccinés contre la Covid 19

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Quatre cents employés de la Compagnie Nationale Chinoise des Travaux de Ponts et Chaussées (CNCTPC/ CRBC), chargée de l’exécution des travaux de construction de l’autoroute Tiébissou-Bouaké, ont reçu le samedi 27 novembre 2021 leur dose de vaccin contre la Covid-19.

Selon la direction de la CNCTPC/ CRBC, cette action s’inscrit dans la dynamique du gouvernement de la Côte d’Ivoire qui fait de la prévention contre la Covid 19, une grande priorité.

Initiée en partenariat avec l’Institut national de l’hygiène publique (INPH), cette campagne de vaccination a pour objectif de freiner la transmission de la Covid-19 en milieu du travail et d’éviter les formes graves de la maladie.

Les employés concernés sont ceux des projets de l’Autoroute Tiébissou-Bouaké et la Traversée A3 de Bouaké en cours d’exécution par cette entreprise.

A la date du 26 novembre 2021, plus de 400 travailleurs ont reçu les deux doses du vaccin chinois Sinopharma.

Pour l’entreprise, se faire vacciner, c’est se protéger soi-même, mais aussi protéger ceux qui nous entourent. Etant donné que les travaux de construction sont des travaux en équipe, l’entreprise ne veut pas occasionner les transmissions sur le chantier.

Par ailleurs, des sensibilisations sont régulièrement organisées à l’endroit du personnel sur l’application des mesures barrières sur le lieu du travail, précise la direction de la société de droit chinois.

Cheik Koné

L’ambulance communale de Bouaké en panne depuis octobre 2021

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

L’ambulance du pool des Centres de santé urbains (CSU) de Bouaké est garée depuis fin octobre 2021, soit plus d’un mois à cause d’une panne mécanique, a constaté Bouaké360, sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Une vue intérieure de l’ambulance

Cela fait déjà plusieurs semaines que la sirène de l’ambulance estampillée « politique communale de santé-Bouaké » ne retentit plus dans les rues de la capitale régionale du Gbêkê. Ce véhicule de secours géré en pool par 10 CSU de la ville de Bouaké relie ces derniers au Centre hospitalier universitaire (CHU). Depuis sa mise en circulation, il y a quelques années, elle a donc reçu pour mission d’évacuer vers l’hôpital général, les cas compliqués qui ne peuvent pas être pris en charge sur place dans les centres de proximité.

Selon une source hospitalière, cette ambulance faisait en moyenne 5 évacuations d’urgence par jour, dont les cas les plus fréquents étaient des accouchements difficiles, accompagnés le plus souvent d’hémorragie.

« L’année dernière ma belle sœur a été évacuée d’urgence vers 2 heures du matin et sans cette ambulance j’avoue que cela allait être un peu difficile », se souvient dame Awa Touré, interrogée par Bouake360.

Pour Coulibaly Broulaye, un habitant du quartier Zone, « il est important de tout mettre en œuvre pour le retour de cette ambulance dans le circuit».

« Je voudrais profiter de votre canal pour lancer un cri de cœur à l’endroit des autorités pour la réparation de cette ambulance, qui joue un rôle important dans le dispositif sanitaire de la ville de Bouaké », a-t-il ajouté.

L’ambulance du pool des CSU de Bouaké est un acquis du projet de « politique communale d’amélioration des services de santé primaire ». Il a été cofinancé à hauteur de 800 millions de francs CFA (80%) par l’Union européenne (UE) et 200 millions FCFA (20%) par la mairie de Bouaké. Ce projet d’un cout global de 1 milliard de francs CFA lancé en novembre 2014 a permis à terme en novembre 2017 (pendant 3 ans), la réhabilitation, la remise à niveau des plateaux techniques et l’organisation de la chaine de gestion des médicaments dans 10 CSU de Bouaké. Il s’agit entre autres des structures sanitaires d’Ahougnansou , Dar-es-Salam 3, Air-France Sopim , PMI et maternité de Sokoura , Diézoukouamékro , Belleville, Koko, Broukro et Kottiakoffikro.  

Du matériel biomédical, 2 incinérateurs pour la destruction des déchets biomédicaux, la construction de 2 clôtures, une ambulance médicalisée, la formation des agents de santé pour l’amélioration de la qualité du service, sont entre autres quelques acquis majeurs de ce projet.  

L’ambulance a été officiellement rétrocédée en février 2018 à la mairie puis à la direction régionale de la santé de Bouaké, lors d’une cérémonie solennelle.

Cheik Koné

Santé: l’UNFPA informe les professionnels des médias de Bouaké sur la fistule obstétricale

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et son partenaire, l’Association Ivoirienne pour le Bien Être Familial (AIBEF), ont entretenu ce mercredi 24 novembre 2021, les journalistes de Bouaké sur la fistule obstétricale.

L’objectif de cette session est de doter les journalistes des bonnes informations pour mieux renseigner les populations, sur cette maladie.

La fistule vésico-vaginale est une maladie qui se manifeste par la perte involontaire et incontrôlée de l’urine. Elle se présente par un « trou » entre la vessie et le vagin de la femme porteuse, ce qui provoque la rupture des liens sociaux, la fistule vésico-vaginale fait souffrir en silence de nombreuses femmes atteintes de la maladie. Pour prévenir cette pathologie, l’UNFPA a orienté sa campagne de sensibilisation et de lutte vers les journalistes afin qu’ils soient le relais privilégié des informations auprès des populations.

« La fistule est une maladie que la population ne connaît pas très bien donc nous voulons donner l’information aux hommes et aux femmes de médias, les informer sur la manifestation et la disponibilité d’une prise en charge pour qu’à leur tour, ils puissent faire passer l’information aux communautés et aux ménages », a expliqué Alice Zadi, coordonnatrice du bureau de l’UNFPA Bouaké.

Dans sa présentation, Zaouli Bi Zaouli, conseiller technique à l’AIBEF, a pour sa part, conseillé aux femmes enceintes d’effectuer un minimum de 4 consultations prénatales et 3 échographies afin de déceler tôt la dystocie qui est une cause directe de la fistule obstétricale.

Selon le Docteur Baï Arnaud Antoine Thierry, coordonnateur à l’AIBEF, plusieurs facteurs sont directement ou indirectement à l’origine de la fistule obstétricale. Il s’agit entre autres des pratiques traditionnelles néfastes, que sont l’excision, l’ocytocique traditionnelle, les mixtures abondantes à boire, les efforts de poussée précoce, les manœuvres obstétricales et la manœuvre abortive. Une pression prolongée de la tête fœtale sur une vessie pleine, la dystocie, les grossesses précoces, un mauvais suivi du travail par une matrone mais aussi le manque de structures sanitaires de qualité dans les zones enclavées, figurent également parmi les causes de cette maladie.

Il a ajouté aussi que, stigmatisées, refoulées et parfois même divorcées, les femmes souffrantes de la fistule vésico-vaginale « meurent socialement » en raison de l’odeur âcre de leurs urines.

Dans le cadre de cette lutte, il existe une coopération entre l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (Koica) et le gouvernement de Côte d’Ivoire. Elle travaille à la prévention et à la prise en charge des femmes porteuses de la fistule vésico-vaginale. Une caravane gratuite organisée par les deux partenaires a permis de prendre en charge plus d’une vingtaine de femmes, souligne-t-on.

Eliezer Rodemi

Les Etats-Unis font don de 1 173 510 doses supplémentaires du vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire (Communiqué)

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Abidjan – 11 novembre 2021 – L’Ambassade des États-Unis a le plaisir d’annoncer l’arrivée de 1 173 510 doses de vaccin Pfizer remises à la Côte d’Ivoire par le biais de l’initiative COVAX. 

Les doses sont arrivées en deux lots, l’un le 8 novembre et l’autre le 10 novembre. Ce don a été fait par les États-Unis en toute sécurité, équitablement et sans conditions, dans le seul but de sauver des vies.  Il porte ainsi à 2 727 270 le nombre total de doses du vaccin Pfizer que les États-Unis ont donné à la Côte d’Ivoire depuis août 2021.

« Les dons des États-Unis, portant à plus de 2.7 millions de vaccins Pfizer à la Côte d’Ivoire, représentent le ferme soutien américain aux efforts ivoiriens pour atténuer les effets néfastes de la pandémie sur la santé et l’économie », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.  Toute personne éligible est encouragée à se protéger et à protéger ses proches en se faisant vacciner ».

Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à faire don de 1,1 milliard de doses de vaccins contre le COVID-19 dans le monde.  À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 234 millions de doses de vaccins à plus de 100 pays.

Comme l’a dit le Président Joe Biden, « les États-Unis sont déterminés à apporter la même urgence aux efforts de vaccination internationaux, que celle dont nous avons fait preuve chez nous.  Nous partageons ces vaccins afin de sauver des vies et de montrer la voie au monde pour mettre fin à cette pandémie ».

Les États-Unis se réjouissent de poursuivre leur collaboration avec le gouvernement de Côte d’Ivoire dans la lutte contre le COVID-19, le VIH/SIDA, l’Ebola et d’autres menaces sanitaires mondiales.

Démarrage en Côte d’Ivoire d’une campagne de vaccination contre la rougeole, la rubéole et la poliomyélite

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Une campagne nationale de vaccination gratuite contre la rougeole, la rubéole et la poliomyélite a été lancée ce vendredi 15 octobre 2021 sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Démarrée ce vendredi 15 octobre pour s’achever le jeudi 21 octobre 2021 (6 jours), cette campagne concerne les enfants de 3 à 5 ans d’une part et ceux de 9 mois à 5 ans d’autre part.

Selon des chiffres fournis par le programme élargi de vaccination, c’est un total de 1 522 220  enfants de 3 ans à 5 ans qui sont attendus pour la poliomyélite contre 6 248 573 enfants de 9 mois à 5 ans pour la rougeole et la rubéole.

Pour cette campagne de vaccination, les agents vaccinateurs ne sillonneront pas les domiciles. Mais il y aura des postes fixes, avancés et mobiles, dans les quartiers, villages, campements pour accueillir les enfants, note-t-on.

Le but de la campagne est de vacciner au moins 95% des enfants cibles de chaque district et pour chaque antigène et de maintenir le cap de pays libre de poliomyélite, selon les responsables du programme élargi de vaccination, qui encourage la population à prendre massivement part à cette vaste campagne nationale.

Le type de vaccin qui sera administré est le Vaccin Polio Inactivé (VPI) pour la poliomyélite et les vaccins anti rougeoleux et anti rubéoleux (RR) pour la rougeole et la rubéole, précise le programme élargi de vaccination.

Cheik Koné

Rumeur d’un cas d’Ebola à Bouaké : démenti des autorités sanitaires

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le comité départemental de suivi, de veille et de lutte contre les épidémies a apporté le jeudi 19 aout 2021 un démenti à la rumeur selon laquelle un cas d’Ebola aurait été enregistré à Bouaké, dans la deuxième ville ivoirienne.

C’était à l’occasion d’une rencontre d’échange relative à la résurgence des maladies à coronavirus, la grippe aviaire et Ebola en Côte d’Ivoire.

Le point de la situation de chaque maladie a été fait au cours de cette réunion qui s’est tenue au centre régional des opérations d’urgence et santé publique (CROUSP) de Gbêkê.

Face aux rumeurs d’un cas d’Ebola détecté, il est ressorti qu’aucun cas n’est déclaré à ce jour à Bouaké.

« Nous sommes venus sensibiliser la population sur les fléaux qui sévissent dans notre pays. Nous traitons la pandémie du Covid-19 au niveau de la région. En ce qui concerne la grippe aviaire, nous avons donné des conseils.  Pour ce qui est de l’ébola, il n’y a pas de cas », a rassuré la directrice régionale de la santé de Bouaké, Bamba Fatoumata Touré.

S’agissant du bilan de la vaccination contre la Covid-19, Docteur Coulibaly M’Begnan, chef d’antenne de l’institut national de l’hygiène publique (INHP) Bouaké, a souligné que depuis le lancement de la campagne de vaccination en avril 2021 à Bouaké, ce sont 48 562 personnes qui ont été vaccinées dont 7 917 pour la deuxième dose.

Dans la foulé, les autorités administratives et sanitaires, ont invité la population à appliquer et respecter les mesures barrières édictées contre la propagation de ces fléaux.

Démarré à 15h, cette rencontre dirigée par le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, Katou Bony a pris fin vers 17h30.

Le même jeudi, animant une conférence de presse à Abidjan, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a à son tour démenti une autre rumeur selon laquelle la Côte d’Ivoire aurait enregistré plusieurs cas d’Ebola.

« Certaines presses font état de l’existence de 49 cas d’Ebola en Côte d’ivoire. Cette information est fausse. Il n’y a pas de nouveaux cas signalés à ce jour. Il s’agit de 49 cas contact de la famille de la patiente qui ont été identifiés en Guinée », a déclaré Pierre Dimba.

A en croire le ministre de la Santé, l’état de la patiente est stable. Il a par ailleurs précisé que les cas contact de la patiente en milieu hospitalier ont été isolés, ont bénéficié de prise en charge et ont été vaccinés.

Pour circonscrire cette pandémie, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé du renforcement du dispositif sanitaire et sécuritaire à la frontière avec la Guinée. Ainsi que la vaccination de plus de 800 personnes pour briser la chaîne de contamination, dont 65% sont des personnels soignants, indique le ministère de la santé.

La semaine dernière, une jeune Guinéenne de 18 ans qui était venue rejoindre son compagnon à Abidjan, par la route, depuis la ville de Labé en Guinée, distante de 1.500 km a été déclarée positive à Ebola.

Malade, son compagnon l’avait emmenée dans une clinique qui l’a redirigée vers un hôpital d’Abidjan où des échantillons ont été prélevés et analysés vendredi par l’Institut Pasteur. Transmis le lendemain aux autorités sanitaires, ils se sont révélés positifs au virus Ebola.

Eliezer Rodemi

Côte d’Ivoire/ Ebola: déclaration du gouvernement suite à la détection d’un cas à Abidjan

Les autorités sanitaires du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, d’un cas POSITIF de Maladie à Virus EBOLA après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody, sur une jeune fille âgée de 18 ans, de nationalité Guinéenne.

Cette jeune fille a quitté Labé en Guinée à destination d’Abidjan par voie routière. Elle est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiqué et prise en charge immédiatement par nos services sanitaires, le 12 août 2021 à 20 heures.
Il s’agit d’un cas isolé et importé.
La patiente est actuellement en isolement et prise en charge au centre de traitement des Maladies Hautement Épidémiques du CHU de Treichville.


La Côte d’Ivoire dispose des vaccins contre Ebola. Le Gouvernement procédera à la vaccination des groupes cibles (personnel de santé de première ligne, contacts immédiats de la patiente, les forces de sécurité aux points d’entrée…).


A la réception des résultats des analyses ce jour à 7 heures, une réunion d’urgence du comité de veille sanitaire s’est tenue ce jour, à 10 heures, sous la présidence de M. le Ministre en charge de la Santé et de l’Hygiène Publique.
Ce même jour, à 18 heures, vient de se tenir, sous la présidence de Monsieur le Premier Ministre, une réunion interministérielle d’urgence à la Primature.
Au terme de cette séance de travail, les mesures suivantes ont été arrêtées :

  • Réactivation de la surveillance communautaire de la riposte à Ebola ;
  • Organisation du suivi de tous les contacts identifiés ;
  • Sensibilisation, prévention, diagnostic et prise en charge des cas confirmés ;
  • Vaccination immédiate des groupes cibles ;
  • Respect des directives pour le diagnostic et la prise en charge des fièvres hémorragiques ;
  • Poursuite du strict respect des mesures barrières édictées contre le COVID-19 qui restent valables pour la Maladie à virus Ebola ;
  • Collaboration transfrontalière intense avec la Guinée
  • Mise en œuvre des procédures standards du Règlement Sanitaires Internationale (RSI).
  • Le Gouvernement remercie les partenaires techniques et financiers qui se sont rapidement manifestés pour exprimer leur soutien dans la riposte sanitaire.
  • Il rassure la population et les invite à la sérénité. Toutes les dispositions sont prises pour faire face à la situation. Le dispositif sanitaire pour le contrôle de la maladie existe et a été éprouvé avec succès par le passé. Le Gouvernement invite les populations au respect des mesures d’hygiène et de prévention.

Fait à Abidjan le 14 Août 2021

Pour le Gouvernement, le Ministre de Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle

Pierre DIMBA

Université de Bouaké : Journée scientifique du GIERSMA sur la COVID-19

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le Groupement Interdisciplinaire d’Etude et de Recherche en Santé Mentale et Addiction (GIERSMA) a organisé le jeudi 22 avril 2021 à la salle American Corner du campus2 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, une rencontre scientifique sous le thème : « Santé mentale et COVID-19 en Afrique : Retour d’expériences et perspectives ».

Venus des différentes universités et centres de recherches de la Côte d’Ivoire, ou intervenant par Visio conférence du Cameroun et du Burkina Faso, ces universitaires africains ont présenté à travers des communications les résultats de leurs recherches sur la COVID-19 en Afrique.

« On vit depuis plusieurs mois la crise de COVID-19 et nous, en tant qu’universitaire avons jugé bon de mener des réflexions et que ces réflexions contribuent à mieux gérer les questions de préventions, d’impacts psychologique de la COVID-19 sur la population ivoirienne.

Il est très important de faire le point des résultats de nos recherches, et essayer de voir les perspectives, les stratégies à mettre en place pour mieux juguler cette crise sanitaire. », a expliqué le Professeur Koua Asseman Médard, Psychiatre, Enseignant-Chercheur à l’UAO et président du comité d’organisation de ladite journée.

Parlant de l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale, l’Agrégé de Psychiatrie a mentionné que « La crise sanitaire de COVID est une crise de maladie, en même temps a un impact sur la psychologie des populations, sur la mentalité, sur les niveaux de croyances parce que pendant longtemps jusqu’à présent des gens ne croient pas encore à l’existence de la COVID-19 qui peut tuer. Il fallait donc axer notre réflexion sur toutes les questions de croyances, les représentations et l’impact psychologique de cette maladie sur la population ivoirienne. ».

Des communications portant sur les thèmes « COVID-19 et systèmes de croyances communautaires », « COVID-19 et impacts psychosociaux », « COVID-19 et engagement communautaire », ainsi que des libres échanges ont meublé cette journée scientifique du GIERSMA à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.

M.K.A