Bouaké abritera en mars « une grande cérémonie » de relance du secteur de l’hôtellerie (Acteurs)

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

La ville de Bouaké dans le centre ivoirien, abritera en mars prochain « une grande cérémonie » de relance du secteur de l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel, a annoncé mercredi 10 févier 2021, le président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière de Côte d’Ivoire (FNIH), Lolo Diby.

M. Diby a fait cette annonce à la chambre de commerce et d’industrie de Bouaké à l’occasion d’une séance de travail et de renforcement des capacités des différents acteurs locaux de l’industrie hôtelière de ladite ville.

« C’est un secteur qui a été beaucoup affecté par la crise sanitaire (de la Covid 19) et les fonds de soutien mis en place par l’État n’ont pas bien fonctionné » a fait remarquer d’entrée Lolo Diby. C’est pourquoi, dira-t-il ensuite que « nous préparons une grande cérémonie de relance du secteur sûrement dans le mois de mars à Bouaké avec toutes les autorités après les élections législatives pour un meilleur partenariat au profit de la région de Bouaké et même de la Côte d’Ivoire ».

Par ailleurs, revenant sur les contours de la réunion de Bouaké, le président de la FNIH a fait savoir que celle-ci avait pour principal objectif de donner l’opportunité aux membres de sa faitière que sont les hôteliers, restaurateurs, propriétaires de bar et promoteurs d’événementiel d’analyser sérieusement les impacts négatifs de la crise sanitaire de la covid-19 sur leur secteur d’activité.

« Il s’agissait d’une réunion d’informations et d’échanges avec les opérateurs économiques du secteur du tourisme et des loisirs de la région de Gbêkê sur plusieurs préoccupations dont la crise sanitaire, le fond de soutien aux PME et les différents problèmes auxquels nous sommes confrontés et les problématiques à indexer pour la relance du tourisme dans la région de Gbêkê », a-t-il souligné à la presse.

« Les établissements ont souffert donc ils ont besoin d’être mis à niveau concernant les financements, le problème de traçabilité, sans oublier le problème d’agrément, la fiscalité, la parafiscalité. Ce sont les problèmes spécifiques sur lesquels nous avons penché pour mieux nous comprendre afin de trouver les solutions » a ensuite expliqué M. Diby.

En outre, a-t-il conclu « il faut nécessairement être dans une organisation reconnue par l’État pour pouvoir avoir les bonnes informations et professionnaliser le secteur parce qu’ il faut faire les choses dans les normes ».

A son tour, le responsable local de la (FNIH), Elogne Aka a appelé à une union concrète autour de la fédération mère en vue d’une redynamisation de ce secteur ravagé par les effets de la maladie à Coronavirus.

« Nous avons besoin d’être unis si nous voulons maintenir nos activités », a-t-il conseillé, précisant que « nous n’avons pas eu de satisfaction parce que nous ne sommes pas unis raison pour laquelle le président est venu pour qu’ensemble nous puissions interpeller nos frères ».

Eliezer Rodemi

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Début des travaux d’aménagement de la nationale A3 à Bouaké

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Les travaux d’élargissement de la nationale A3 ont démarré depuis quelques jours à Bouaké avec une vaste opération de déguerpissement des installations sous les emprises de cette route internationale qui traverse la ville du nord au sud, a constaté Bouaké360 sur place.

Construction de canalisations, destruction des panneaux publicitaires et réinstallation des poteaux électriques sont entre autres quelques faits visibles de cette vaste opération qui s’étend du carrefour Saint Camille du quartier Nimbo au sud de la ville jusqu’au corridor nord.

Long de 11 km avec une emprise de 36 mètres de largeur contre 20 mètres actuellement, ce tronçon de la nationale A3 qui traverse la ville de Bouaké du corridor sud au corridor nord sera aménagé en 2X2 voies avec un terre plein central pour empêcher la circulation anarchique d’un coté à l’autre de la route.

Annoncé depuis 2017, ce projet financé par la Banque mondiale et l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre du « Projet de renforcement des infrastructures pour le développement urbain et la compétitivité des agglomérations secondaires » (Piducas) comprend deux autres sous-composantes que sont le bitumage de la route principale du quartier Tollakouadikro (6 km), au nord de Bouaké et la réalisation d’une aire de repos de 8 hectares au corridor nord.

 « Au terme des travaux, Bouaké sera doté d’un paysage urbain coquet et admirable », avait déclaré en février 2017 le maire Nicolas Youssouf Djibo lors d’une cérémonie de présentation du projet aux populations de la ville.

Ainsi, avait-il expliqué « la Nationale A3, dans notre cité, sera plus grande (elle passera de 20m de largeur à 36m), dotée de dispositifs pour une circulation ordonnée et fluide. Contrairement à ce que l’on voit de nos jours ».

Cheik Koné

Inauguration à Béoumi d’une usine de transformation de la noix de cajou

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Une usine de transformation de la noix de cajou dénommée FOODS’CO SA, a été officiellement inaugurée ce samedi 06 février 2021, à Béoumi, dans le centre-ivoirien, en présence du ministre de la communication et des médias, Sidi Touré.

« Je suis particulièrement heureux, en tant que fils du département, d’avoir procédé à l’inauguration de l’usine FOOD’S CO S.A. de Béoumi », a fait observer Sidi Touré après avoir coupé le ruban symbolisant l’inauguration officielle de cette unité industrielle, déjà implantée depuis 2018 dans la ville.

« Cette usine agro-alimentaire de transformation de la noix de cajou vient renforcer le développement socio-économique de notre département », s’est-il ensuite réjoui, ajoutant que l’entreprise qui va générer des emplois pour les jeunes et les femmes s’est implantée à Béoumi parce qu’il y a la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant le ministre Sidi Touré a tenu à féliciter toute l’équipe de FOOD’S CO avec à sa tête son premier responsable et son « cher frère » SANOGO Tahirou, également natif de Béoumi.

Prenant la parole à son tour, le directeur de FOODS’CO SA, Tahirou Sanogo a dit « répondre à l’appel du gouvernement en prenant une part active à la transformation de nos matières premières et offrir des emplois aux populations, notamment les femmes et les jeunes, tels sont les objectifs qui m’ont animé, mes partenaires et moi, à la mise sur pied de l’usine, FOODS’CO SA à Béoumi ».

FOOD’S CO SA est une société agro-industrielle, exerçant dans la transformation des noix brutes de cajou en amandes blanches semi finies ainsi qu’en produits totalement finis (amandes grillées ou torréfiées pour snacks, beurre de cajou pour sauces et pâtisseries).

Elu meilleur entreprise agro industrielle 2020 aux AWARDS des entreprises de Côte d’Ivoire, FOODS’CO SA emploie à ce jour près de 350 employés dont 60% de femmes.

Cheik Koné

Le chantier de la nouvelle station de pompage d’eau brute de Bouaké exécuté à 36% (Officiel)

Côte d’Ivoire-Economie-Infrastructures-Hydraulique

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Les travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Bouaké et ses 120 localités environnantes, à partir du lac de Kossou à Béoumi, dans le centre ivoirien, ont été exécutés à ce jour à un taux de 36%, a annoncé le samedi 30 janvier 2021 le chef du service des projets structurants de l’Office national de l’eau potable (ONEP), Katié Konaté.

« Aujourd’hui, nous sommes à 36% de taux d’avancement des travaux et nous pensons que jusqu’en 2022 nous pourrons livrer le chantier », a fait savoir M. Konaté au terme d’une visite de chantier effectuée sur place par le ministre de l’hydraulique Laurent Tchagba.

Lancé le 20 juin 2020, ce projet executé par l’entreprise PFO Côte d’Ivoire consiste à construire une station de pompage d’eau brute sur le lac Kossou dans le département de Béoumi, à environ 50 km à l’ouest de Bouaké. A partir de cette station de pompage l’eau sera conduit par une canalisation sur plus de 50km jusqu’à la nouvelle station de traitement en construction à côté de la station existante de la Loka, en difficulté depuis 2018. Cette nouvelle usine en construction produira 4000m³/heure pour un besoin estimé à 2 500 m³/heure pour la ville de Bouaké et les autres localités de la région de Gbêkê.

En 2018, une sévère pénurie d’eau potable avait été constatée pendant plusieurs mois à Bouaké du fait du tarissement de la quasi-totalité de la réserve d’eau retenue par le barrage de la Loka, la principale source d’approvisionnement de cette deuxième ville ivoirienne.

Avec une ressource initiale de 33 millions m³ d’eau, le barrage de la Loka, situé à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de Bouaké avait perdu plus de la moitié de son volume, soit plus de 6 mètres de hauteur évaporés depuis la longue sécheresse de 2016, avaient expliqué des spécialistes de l’environnement. Un aussi bas niveau d’eau n’avait jamais été constaté depuis la date de création de ce barrage en 1964.

Cheik Koné

Bouaké : des femmes du secteur informel sensibilisées sur la Covid-19

Côte d’Ivoire-Société-Genre-Autonomisation des femmes

Bouaké360-Bouaké

Quelque cinquante femmes de Bouaké exerçant dans divers secteurs d’activités génératrices de revenus ont été sensibilisées sur la Covid-19 d’une part et formées d’autre part à renforcer leur résilience face aux implications économiques de cette pandémie en vue de se prendre en charge et continuer à aider leur famille, a constaté Bouaké360, sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Du mercredi 27 au vendredi 29 janvier 2021, le foyer jeune Viateur de Bouaké a servi de cadre à ce séminaire de formation financé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et mis en œuvre par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Téré avec l’appui technique de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes Et Pouvoir de Décisions ».

Au cours de ces trois jours, les 50 participantes ont été instruites sur plusieurs modules se rapportant à la maladie à coronavirus dont entre autres la connaissance de ce virus, ses conséquences, ses différents modes de propagation ainsi que les gestes barrières à mettre en application pour freiner son évolution. Ces femmes ont également été outillées sur des stratégies de communication qui leur permettront en tant que relais de continuer la sensibilisation auprès de leurs consœurs des marchés et des associations.

Elles ont été par ailleurs, sensibilisées sur les questions de genre et sur leurs droits à être financièrement autonomes à travers la création d’activités économiques.

Les bénéficiaires de cet atelier de Bouaké ont aussi été initiés en gestion et comptabilité simplifiée ainsi qu’à l’entrepreneuriat collectif.

Pour la présidente de l’ONG Téré, Tata Tapsoba, ce séminaire de formation des femmes de Bouaké n’est que le début d’un processus qui permettra à terme de trouver des financements pour le repositionnement de ces femmes dans le tissu économique du pays.

« Il faut maintenant emmener les femmes au développement en les aidant à se repositionner dans leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle expliqué, ajoutant que cela permettra à ces « courageuses femmes de sortir de l’informel au formel ».  

Les 50 femmes bénéficiaires de ce projet de l’ONG Téré dont des handicapées sont issues de différents secteurs de l’économie de Bouaké telles que la production et la commercialisation d’attiéké, la commercialisation de poissons,  la commercialisation de produits vivriers ainsi que la confection et vente de vêtements, la restauration et la pâtisserie.

Cheik Koné et Lamine Tapsoba

Venance Bahi le maitrisard en Allemand, reconverti interprète en Anglais puis manager

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Aubin Venance Bahi est marié et père d’un enfant. Titulaire d’une maitrise en Allemand, il s’est d’abord essayé au métier d’enseignant en faisant de la vacation avant de se retrouver répétiteur puis interprète en Anglais. Reconverti par la suite commercial, il est aujourd’hui le chef d’agence à Bouaké d’une entreprise de production d’une boisson « thérapeutique » à base de produits naturels. Dans cette interview accordée à Bouaké360, l’ivoirien de quarante-un an revient sur le parcours de sa vie qu’il résume en une phrase : « le dur labeur est le chemin d’or que Dieu réserve à ceux qu’ils approuvent ». Pour lui, « nos jeunes souffrent parce qu’ils sont sans repère ni modèle à imiter ».

Propos recueillis par Eliezer Rodemi

Bouaké360 : Bonjour Mr, veuillez vous présenter.

Je suis Bahi Aubin Venance, actuellement chef d’agence Bouaké de l’entreprise Kligayo, productrice de la boisson Sentinelle. Je suis marié, père d’un enfant.

Bouaké360 : parler nous de votre parcours professionnel voire votre expérience ?

  Il faut dire qu’après l’obtention de ma maîtrise en Allemand, j’ai donné des cours d’allemand juste 6 mois dans un collège à Williamsville (ndlr à Abidjan dans la capitale économique ivoirienne) alors que je résidais encore en cité universitaire aussi parallèlement je donnais des cours à domicile à une fillette en classe de Cp1. C’était la fille d’un libanais commerçant de textiles à Adjamé. Un jour un frère du campus qui travaillait également chez cette même personne m’a informé que ce dernier recherchait quelqu’un capable de parler et écrire l’Anglais pour assurer le poste de secrétaire et assistant dans son entreprise, c’est comme ça que le répétiteur que j’étais est devenu l’assistant du patron et son interprète en même temps.

Après 5 années au cours desquelles j’ai acquis certains réflexes professionnels, je me suis décidé par inspiration divine de me spécialiser en traduction. J’ai donc préparé un diplôme de traduction Anglais- Français- Allemand et Juste 6 mois après cette formation intensive, j’ai eu écho d’un recrutement à l’ONUCI (ndlr : Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire). J’ai alors postulé et j’ai été retenu en qualité d’assistant linguistique auprès des casques bleus, notamment le bataillon Nigérian et après un an j’ai été muté dans un bataillon Pakistanais, à Yamoussoukro puis finalement à Bouaké.

 Après la fin de mon contrat avec l’ONUCI, il faut le dire ça été une période très difficile, mais étant chrétien, le Seigneur Jésus-Christ mon berger a toujours su me relever et me conduire. J’ai trimé pendant 2 ans presque à la recherche d’un emploi dans mon domaine de formation, mais sans succès. J’envisageai donc une reconversion en tant que commercial, et alors que je recherchais la clientèle pour ma propre structure « Fast Coursier », le directeur de Bouaké Optique, M.Yao Jean Baptiste me propose un poste de commercial dans son cabinet d’optique, j’acceptai et ce fut le début d’une nouvelle aventure professionnelle pour moi. De là je rencontre la boisson Sentinelle que je prends à bras le corps pour son implantation dans le Gbêkê et grâce à la confiance que me voue le DG Mr Kligayo Coulibaly, je suis à ce poste de représentant régional et chef d’agence.

(Ndlr : le mandat de l’ONUCI a officiellement pris fin en juin 2017. L’ONUCI avait succédé en 2004 à la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) pour faire respecter les accords de paix entre les rebelles du nord et les forces gouvernementales dans le pays. Prévu initialement pour un an, la mission s’est prolongée pendant 13 ans).

Bouaké360 : Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté dans l’activité que vous menez actuellement ? 

Sourire…

Les difficultés sont multiples et diverses. D’abord pour l’innovation que constitue notre produit Sentinelle, il faut régulièrement expliquer par téléphone ou via les médias aux prospects et clients les vertus thérapeutiques de cette boisson naturelle. Ensuite, la communication n’est pas toujours aisée entre les revendeurs, les clients et nous. La réticence de certains constitue un réel problème malgré la qualité du produit. Enfin, il faut reconnaître que l’agrandissement de la ville de Bouaké est un vrai défi que nous tentons de relever en mettant la boisson dans chaque lieu de vente de la ville et nous espérons y arriver d’ici peu.

Bouaké360 : Quels sont vos objectifs à atteindre à court et à long terme ?

  A court terme, nous envisageons faire de la boisson Sentinelle la boisson naturelle la plus consommée en côte d’ivoire et à long terme nous projetons d’aider d’autres entreprises locales à émerger ou à se développer par notre expérience acquise pour redonner espoir à la population de Bouaké qui fuit cette ville par manque d’emploi viable.  

Bouaké360 : Un message à l’endroit de la jeunesse ivoirienne qui s’adonne à la facilité. 

 Je voudrais dire à mes jeunes frères et sœurs que le dur labeur est le chemin d’or que Dieu réserve à ceux qu’ils approuvent. Nul ne devrait donc bouder cette voie ni l’éviter car c’est le moyen par lequel nous apprenons la vie. De plus la facilité est conséquence de l’impatience et de l’envie, deux péchés qui conduisent à la précocité sexuelle, professionnelle, matrimoniale au détriment des valeurs essentielles que sont la patience, le respect et l’amour.

Bouaké360 : Nous sommes à la fin de notre interview, quel est alors votre mot de fin. 

Je vous remercie pour l’intérêt que vous avez manifesté à mon égard et sachez que je suis reconnaissant pour cette démarche. Je prie que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse.

Mon dernier mot est plutôt un cri de cœur.

Je voudrais lancer un appel à tous afin de corriger un déséquilibre notoire observé ces derniers temps. En effet, la réussite sociale voire l’obtention d’un emploi ou encore l’insertion professionnelle nous préoccupe plus que la moralisation de notre vie et c’est la véritable raison pour laquelle nos jeunes souffrent car ils sont sans repère ni modèle à imiter.

Vous verrez des personnes qui ont socialement réussi mais incapable de vivre en couple ou fonder un foyer, certains sont obnubilés par la richesse à tout prix sans discerner les bons moyens d’y parvenir. La vie aujourd’hui pour bon nombre de jeunes se limite à l’accumulation de biens et la consommation de stupéfiants, ainsi qu’à l’éloge de la beauté physique au grand dam de la beauté intérieure. Ce sont là des maux qui plongent notre jeunesse dans les tourments de la vie. Il nous faut parvenir à une nouvelle génération de modèle de réussite sociale qui combine valeurs morales et compétences professionnelles autrement dit le savoir-être et le savoir-faire doivent être indissociable d’une personne qui a vraiment émergé dans la société afin que nos jeunes frères et sœurs ne prennent pas pour modèles des personnes peu recommandables cela changera leur définition de la réussite.

Je vous remercie.

L’ARTCI n’a pas « l’intention d’écarter les livreurs urbains à travers des barrières financières» (Communiqué )

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

« Depuis quelques jours, certaines informations circulent sur les réseaux sociaux, imputant à l’ARTCI, l’intention d’écarter les livreurs urbains à travers des barrières financières alors qu’il n’en est rien », indique un communiqué de l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire, publié, le mercredi 13 janvier 2021 sur son site internet.

« Conformément à la réglementation en vigueur, notamment la loi N°2013-702 du 10 octobre 2013 portant code des postes et ses textes d’application, le secteur postal ivoirien fait l’objet de régulation par l’ARTCI », précise d’entrée le communiqué, ajoutant qu’il revient par conséquent à cette institution de veiller à la mise en œuvre des dispositions du décret, fixant le montant et les modalités de paiement et de recouvrement de la contrepartie financière à la délivrance de l’autorisation de fourniture de services postaux.

Toutefois, reconnaît l’ARTCI, dans ce texte signé par sa direction générale, « au cours d’une conférence de presse tenue le 15 décembre 2020 dans ses locaux, les acteurs postaux présents ont estimé que les montants des contreparties financières prévus par le décret précité sont élevés ». Les activités de livraison urbaine étant menées par une certaine catégorie d’acteurs postaux dénommés « livreurs urbains », l’ARTCI les a invités à se rapprocher de ses services à l’effet d’examiner ensemble, les dispositions pratiques visant à les accompagner dans leurs activités, fait remarquer à ce sujet, l’autorité de régulation.

Cependant, s’offusque par la suite, l’ARTCI dans sa note, « depuis quelques jours, certaines informations circulent sur les réseaux sociaux, imputant à l’ARTCI l’intention d’écarter les livreurs urbains" à travers des barrières financières alors qu’il n’en est rien ».

C’est pourquoi, « l’ARTCI tient à rassurer l’ensemble des acteurs du secteur postal et la population, qu’elle exerce sa mission de régulation du secteur postal dans l’intérêt bien compris de toutes les parties prenantes et veille au bon équilibre du marché », conclut le communiqué, avant d’inviter « à nouveau les livreurs urbains à prendre contact avec la Direction des Activités Postales de l’ARTCI et assure l’ensemble des opérateurs du secteur postal de sa disponibilité à les accompagner dans le développement de leurs activités».

Depuis quelques jours, des informations abondamment partagées sur les réseaux sociaux font mention d’une décision de l’ARTCI qui ferait obligation aux entreprises ou structures de livraison de s’acquitter de nouvelles taxes et d’une autorisation d’exercer d’un montant de 5 millions de francs CFA valable pour une période de 10 ans.

Le gouvernement ivoirien annonce la suspension de la hausse du prix de l’huile et de la farine

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le ministre du commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba  a annoncé, en début de soirée, mardi 12 janvier 2021, la suspension de la hausse du prix de l’huile et le gel du prix de la farine de blé à 19000 FCFA sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Selon le ministre Diarrassouba, qui s’exprimait devant la presse, cette décision intervient à l’issue d’une série de discussions menées avec les industriels de l’huile les 11 et 12 janvier 2021.

« Les différentes hausses du cours mondial de l’huile de palme ont entrainé, en ce début d’année 2021, dans un certain nombre de pays, dont la Côte d’Ivoire, une augmentation des prix de vente de l’huile de table raffinée », a-t-il expliqué, ajoutant que cette tendance à la hausse du cours mondial, observée également au niveau du blé, a amené certains boulangers à annoncer une augmentation de prix de la baguette de pain à partir du 15 janvier 2021.

« A l’issue de ces discussions, nous sommes convenus, ce jour, de suspendre les hausses de prix de l’huile de table raffinée, intervenues en ce mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine de blé. Quant au sac de la farine boulangère de 50kg, il demeure au prix maximum de 19000FCFA », a conclu Souleymane Diarrassouba, avant d’appeler les consommateurs et les populations Ivoiriennes au calme et à la sérénité, car « le gouvernement travaille à protéger leurs intérêts ».

Le prix de l’huile de palme connaît depuis le début de la nouvelle année 2021, une hausse généralisée sur les différents marchés de la Côte d’Ivoire.

A Bouaké, deuxième ville du pays et capitale du district de la Vallée du Bandama, la bouteille d’huile de palme raffinée de 90cl est revendue en ce moment entre 1100 et 1200F CFA contre 1000 F CFA avant la série d’augmentation, soit une hausse de 100 ou 200 francs.

Le même constat est fait avec la bouteille de 1 litre et demie qui est passée de 1500 à 1650 voire 1800 F CFA, ce qui représente une hausse allant de 150 à 300 FCFA, selon les lieux.
Quant à la présentation de 3 litres, elle est négociée à 3500 au lieu de 3000 F CFA.

La bouteille de 5 litres qui coûtait 4500 est achetée aujourd’hui à 5500 voire 6000 F CFA, soit un bon en avant de 1000 ou 2000 FCFA.

Toujours à Bouaké, le prix de l’huile au détail connaît également la même hausse. Ainsi, le litre qui était cédé à 800 est passé à 1000 FCFA. Le prix du bidon de 25l a grimpé de 17500 F à 23000 F CFA, soit plus de 5000 F d’écart en l’espace de quelques jours.

Hausse généralisée du prix de l’huile à Bouaké

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Le prix de l’huile de palme connaît depuis quelques jours une hausse généralisée sur les différents marchés de Bouaké, a constaté un journaliste de Bouaké360, vendredi 08 janvier 2021, dans la deuxième ville ivoirienne.

Dans les différents quartiers de la ville, la bouteille d’huile de palme raffinée de 90cl est revendue à 1100 F CFA contre 1000 F CFA avant l’augmentation, soit une hausse de 100 francs. Le même constat est fait avec la bouteille de 1 litre et demie qui est passée de 1500 à 1650 voire 1800 F CFA, ce qui représente une hausse allant de 150 à 300 FCFA, selon les lieux. Quant à la présentation de 3 l, elle est négociée en ce moment à 3500 au lieu de 3000 F CFA, il y a quelques jours. De son côté, la bouteille de 5 l qui coûtait 4500 est achetée aujourd’hui à 5500 voire 6000 F CFA, soit un bon en avant de 1000 ou 2000 FCFA.

Dans les mêmes boutiques de quartiers, le prix au détail connaît le même sort. Ainsi, le litre d’huile qui était cédé à 800 est passé à 1000 FCFA. « Le bidon d’huile de 25 l que nous achetions à 17500 F nous est revendu par nos grossistes actuellement à 23000 F CFA, soit près de 5000 F d’écart en l’espace de quelques jours. C’est ce qui explique le changement du prix au détail », fait remarquer Mahamoud, un boutiquier du quartier Sokoura, à l’est de la ville.

Pour sa part, dame Touré, ménagère au quartier Dar-es-Salam, dans le nord de Bouaké, dit ressentir « durement cette hausse vertigineuse » du prix de l’huile. « Je ne fais que de la friture les soirs. J’utilise à cet effet en moyenne 1 litre d’huile pour 2 ou 3 jours maximum pour ma maisonnée d’une vingtaine de tête. Calculez avec moi et vous allez vous rendre compte que je me trouve en ce moment à résoudre un véritable casse-tête tous les soirs avec cette affaire d’augmentation», lance-t-elle, accablée.

Même son de cloche, du côté des grandes surfaces de la ville qui affichent pratiquement les mêmes prix, avec souvent quelques francs de plus ou de moins que chez les détaillants des quartiers.

Cette augmentation est une répercussion du cours mondial de l’huile de palme, explique, un communiqué officiel du Conseil national de la lutte contre la Vie chère du ministère du commerce. « La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays tels que le Sénégal, n’échappe pas à cette hausse conjoncturelle au niveau mondial », fait savoir le ministère du commerce dans cette note, avant de rassurer les consommateurs ivoiriens qu’il travaille de concert avec les industriels pour amoindrir l’impact du coût de la hausse mondiale du prix de l’huile.

L’axe Bouaké-Katiola-Kanawolo équipé en matériel de signalisation routière

Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)

Quelques mois après sa réhabilitation, l’axe Bouaké-Katiola-Kanawolo de la nationale A3, vient d’être entièrement équipé en matériel de signalisation routière, a annoncé, l’entreprise en charge de ces travaux, Isosign Africa, sur son compte officiel Linkedin, visité, mercredi 06 janvier 2021 par la rédaction de Bouaké360.

« L’équipe d’ISOSIGN Africa vient de terminer la réalisation de 126 bornes de la section Bouaké-Kanawolo de l’A3 », a écrit l’entreprise, se disant être «fière d’avoir contribué à l’amélioration de la sécurité routière de plus de 25% des routes réhabilitées » dans le pays.                      Poursuivant, Isosign Africa Côte d’Ivoire, a fait savoir que les équipements mis en place, notamment la signalisation verticale et horizontale ainsi que les glissières de sécurité « sont réalisés conformément aux prescriptions en Côte d’Ivoire et dans le strict respect des normes et standards européens et internationaux ».

Quant aux bornes kilométriques utilisées, dira ensuite le spécialiste de la signalisation routière, elles indiquent le nom de l’itinéraire sur fond rouge, les mentions et les distances sur fond blanc.  « Conformément aux prescriptions ivoiriennes, les bornes sont en béton et la réalisation des décors relève d’un vrai savoir-faire d’un artiste peintre-calligraphe », conclut le texte posté sur Linkedin.

Longue de 126 km, les travaux de réhabilitation de cette section Bouaké-Katiola-Kanawolo ont été lancés en novembre 2017 par le défunt premier ministre Amadou Gon Coulibaly.  Ce tronçon de la nationale A3 relie le centre au nord ivoirien mais aussi aux pays voisins du Mali et du Burkina Faso.