Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)
Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) a organisé ce lundi 9 aout 2021 à Bouaké, une marche de protestation pour exiger plus de sécurité sur la voie publique menant aux campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara (UAO), où « des étudiants et élèves sont de plus en plus victimes d’accidents mortels ».
Partie de la préfecture de police au centre-ville, la procession composée de plusieurs centaines d’étudiants s’est ensuite ébranlée vers la préfecture de région au nord de Bouaké, perturbant ainsi la circulation sur un bon tronçon de la nationale A3.
« On veut juste traverser», « On veut des feux tricolores » ou encore « Les élèves meurent le CEECI n’est pas content », « Le CEECI dit non à l’insécurité routière », pouvait-on lire sur des bouts de cartons brandis par les manifestants.

« Ce qui explique notre présence aujourd’hui à la préfecture de région, c’est que sur le boulevard entre les campus 1 et 2 de l’université Alassane Ouattara, nous constatons un nombre croissant du taux d’accident c’est pour ça que nous sommes là aujourd’hui pour dire aux autorités que trop c’est trop », a fait remarquer à la presse, le secrétaire général adjoint 1 (SGA1) du CEECI, Zana Coulibaly.
« Nous avons demandé au préfet que les dispositions les plus sérieuses soient prises dans l’immédiat pour freiner le taux d’accident et faire de telle sorte que nous évitions les pertes en vie humaine que nous enregistrons quotidiennement sur cette voie », a-t-il poursuivi, soulignant que des propositions concrètes ont été faites pour la résolution de ce problème. Il s’agit entre autres selon le SGA1 Coulibaly, de la pose de dos d’âne et de feux tricolores aux endroits stratégiques de ce boulevard de la reine Pokou menant dans plusieurs villes environnantes dont Béoumi, Sakassou et Botro.

« Le préfet a dit qu’on devait attendre dans 24 heures et nous allons observer les 24 heures et faire confiance à nos autorités et nous savons compter sur eux pour la résolution de nos problèmes », a-t-il ajouté avant de lancer un message à ses camarades étudiants.
«Ce que nous pouvons dire à nos amis, c’est que le combat a commencé, nous n’allons pas baisser les bras et nous sommes prêts à aller au bout pour que les dispositions soient prises dans la discipline. Je demande à mes amis de rester rattaché aux valeurs de la République », a-t-il conclu.
Les étudiants se sont ensuite dispersés dans le calme à la suite de cette promesse du préfet de région de Bouaké, Tuo Fozié qui était accompagné par Nicolas Djibo, le maire de la commune.
Eliezer Rodemi