Bouaké360-Bouaké (Côte d’Ivoire)
Dans le cadre de la mise en application effective à Bouaké de la mesure faisant obligation du port du casque par les usagers des deux et trois roues, la gendarmerie nationale doit passer à une phase de répression ce lundi 26 avril 2021 au terme de l’ultimatum lancé il y a deux semaines par son Commandant supérieur, le Général de Corps d’Armée, Alexandre Apalo Touré.
Le lundi 12 avril dernier, lors d’une rencontre avec les forces vives de Bouaké, le général Apalo Touré avait exprimé toute sa détermination à mettre fin à cette impunité devenue un véritable problème de société dans la deuxième ville ivoirienne.
« Nous allons vous sanctionner, vous les utilisateurs des engins à deux roues. Dans deux semaines, nous allons sanctionner. La population va comprendre ça facilement car elle sait que c’est pour sa sécurité. Si vous avez des centaines de milliers de francs pour l’achat d’une moto, ce n’est pas un casque de 5000 F Cfa que vous ne pouvez pas payer. Vous avez deux semaines pour avoir un casque » avait-il prévenu.

Samedi dernier, soit 48 heures avant la fin de cet ultimatum, la direction régionale des transports de Bouaké conduite par son 1er patron, Brahima Sako a organisé une vaste de campagne de sensibilisation à travers les principales artères de la ville pour inviter les uns et les autres à se mettre en règle vis-à-vis de cet ultime appel des forces de sécurité.
Selon un bilan dressé par la direction régionale des transports de Gbêkê, l’accidentologie pour la ville de Bouaké en 2019 a fait en moyenne 70 tués et 1258 blessés.
D’où l’appel pressant du directeur Brahima Sako à tous les usagers afin que chacun observe les règles fondamentales nécessaires à la circulation routière notamment le port des ceintures de sécurité pour les automobilistes, le port des casques pour les conducteurs d’engins de 2 et 3 roues, ainsi que l’application du code de la route et la responsabilité dans la conduite.
Cheik Koné