Bouaké : des femmes du secteur informel sensibilisées sur la Covid-19


Côte d’Ivoire-Société-Genre-Autonomisation des femmes

Bouaké360-Bouaké

Quelque cinquante femmes de Bouaké exerçant dans divers secteurs d’activités génératrices de revenus ont été sensibilisées sur la Covid-19 d’une part et formées d’autre part à renforcer leur résilience face aux implications économiques de cette pandémie en vue de se prendre en charge et continuer à aider leur famille, a constaté Bouaké360, sur place dans la deuxième ville ivoirienne.

Du mercredi 27 au vendredi 29 janvier 2021, le foyer jeune Viateur de Bouaké a servi de cadre à ce séminaire de formation financé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et mis en œuvre par l’Organisation non gouvernementale (ONG) Téré avec l’appui technique de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes Et Pouvoir de Décisions ».

Au cours de ces trois jours, les 50 participantes ont été instruites sur plusieurs modules se rapportant à la maladie à coronavirus dont entre autres la connaissance de ce virus, ses conséquences, ses différents modes de propagation ainsi que les gestes barrières à mettre en application pour freiner son évolution. Ces femmes ont également été outillées sur des stratégies de communication qui leur permettront en tant que relais de continuer la sensibilisation auprès de leurs consœurs des marchés et des associations.

Elles ont été par ailleurs, sensibilisées sur les questions de genre et sur leurs droits à être financièrement autonomes à travers la création d’activités économiques.

Les bénéficiaires de cet atelier de Bouaké ont aussi été initiés en gestion et comptabilité simplifiée ainsi qu’à l’entrepreneuriat collectif.

Pour la présidente de l’ONG Téré, Tata Tapsoba, ce séminaire de formation des femmes de Bouaké n’est que le début d’un processus qui permettra à terme de trouver des financements pour le repositionnement de ces femmes dans le tissu économique du pays.

« Il faut maintenant emmener les femmes au développement en les aidant à se repositionner dans leurs activités génératrices de revenus », a-t-elle expliqué, ajoutant que cela permettra à ces « courageuses femmes de sortir de l’informel au formel ».  

Les 50 femmes bénéficiaires de ce projet de l’ONG Téré dont des handicapées sont issues de différents secteurs de l’économie de Bouaké telles que la production et la commercialisation d’attiéké, la commercialisation de poissons,  la commercialisation de produits vivriers ainsi que la confection et vente de vêtements, la restauration et la pâtisserie.

Cheik Koné et Lamine Tapsoba

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